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Abbaye de Saint-Liguaire (Ancienne) : Différence entre versions

De WikiNiort
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*Deux temps de dévastation : la Guerre de Cent ans et les guerres de religion.
 
*Deux temps de dévastation : la Guerre de Cent ans et les guerres de religion.
  
Malgré ces avanies, on peut admirer aujourd'hui :  
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'''Malgré ces avanies, on peut admirer aujourd'hui :'''
 
*la crypte Saint-Ferréol '''(Photo 8)''',  
 
*la crypte Saint-Ferréol '''(Photo 8)''',  
 
*une cave voûtée,  
 
*une cave voûtée,  

Version du 5 décembre 2017 à 18:00

Article en construction : Décembre 2017

(Photo 1) Restes des deux abbayes de St-Liguaire (Extrait du cadastre Napoléonien de 1832).
(Photo 2) Cloître à la fin du XIXe siècle.
(Photo 3) Armoiries Abbé Aitz (B).
(Photo 4) Cloître restant.
(Photo 5) Gravure de la Salle Capitulaire.
(Photo 6) Intérieur des Cloître au XVIe siècle.
(Photo 7) Restes de l'Abbaye en 1920. (Vue de la Sèvre)
(Photo 8) Crypte Saint-Ferréol (2017)
(Photo 9) Partie de la Gravure sur le mur, dans la Crypte de Saint-Ferréol (2017).
(Photo 10) Gravure : Plate tombe de l'Abbé Arnaud mort en 1236.
(Photo 11) Plate tombe de l'Abbé Arnaud, déplacée sous un linteau de la Crypte de Saint-Ferréol.(2017)
(Photo 12) Pigeonnier ou Fuye (2017).
(Photo 13) Sculpture de 1200, personnage tirant la langue (2017).
(Photo 14) Sculpture.

Construction et destruction de l’abbaye de Saint-Liguaire

L'abbaye royale bénédictine de Saint-Liguaire, connut au fil du temps :

  • Quatre périodes de construction, Xe, 1200, 1480 et 1520 siècles,
  • Deux temps de dévastation : la Guerre de Cent ans et les guerres de religion.

Malgré ces avanies, on peut admirer aujourd'hui :

  • la crypte Saint-Ferréol (Photo 8),
  • une cave voûtée,
  • trois travées de cloître,
  • la salle capitulaire,
  • Le portail du presbytère,
  • Un pigeonnier (Photo 12),
  • Quelques pierres sculptées qu'on peut dater de ces périodes de construction, Ex : (Photo 13).

Le cadastre napoléonien, achevé ici en 1832, permet de constater les bâtiments existant à cette époque. (Photo 1).

Fondation au Xe siècle

L'abbaye de Saint-Liguaire fut fondée sur le site de l'église Notre-Dame-Porte-Dieu (connue en 862 au temps du passage des Normands).

« L'an 961, sous le règne de Lothaire, le seigneur Éble était évêque et abbé de Saint-Maixent, gouvernant l'abbaye.

En ce temps là, on construisit le monastère de Sainte Marie et de Saint Vincent et de Saint Liguaire, martyr, qui est situé sur la Sèvre ».

Jusqu'en 1068, il n‘y avait qu’un seul abbé pour Saint Maixent et Saint Liguaire. L'abbé Hugo construisit une église où reposait le corps de Saint Ferréol. De cette période, i1 reste une porte et une fenêtre avec tore dans la crypte et cinq chapiteaux à rinceaux. 

L'église abbatiale et la première abbaye de 1200

Vers 1200 commence une deuxième période de construction. Sur le bandeau du mur sud de la crypte, une très belle inscription (Photo 9) est gravée, donnant une date précise :

« SVB : PEDE : DVM : SACRAS : IACET : ARNAVLDVS BON : ABBAS : ANNIS TER : DENIS : CVM : PRIMO : MILLE : DVCENTIS : TER : BINIS : SENIS MORITUR : IVLIIQVE (CALEN) DlS »

  •  Traduction : « Sous ton pied, pendant que tu célèbres, gît Arnaud, bon abbé pendant trente et un ans, i1 est mort en 1236, le jour des calendes de juillet. »

En 1675, Dom Estiernnot ayant collecté de nombreux renseignements, écrit :

  • « Arnaud fit sortir le monastère Saint-Ferréol, depuis les fondations des profondeurs et la plus grande partie de la basilique en se servant de la crypte romane comme église basse pour construire la grande église abbatiale gothique. »

Cette église mesurait 50 m de long et 26 m de large. Arnaud construisit aussi, au sud de l’église, un monastère de 35 m sur 35 m. On ne sait combien il y avait de moines à cette époque. De cette période, il reste :

  • La crypte voûtée (Photo 8).
  • Une douzaine de chapiteaux à volutes, non historiés.
  • En 1775, le curé Bernard utilisa les pierres, colonnes et des chapiteaux trouvés sur place pour remonter le portail actuel de la Cure.

Destructions de la Guerre de Cent ans XIVe siècle

Au XIVe siècle, la Guerre de Cent ans fut très dévastatrice et meurtrière en Poitou. En 1346, les Anglais, menés par le comte de Derby, s'installèrent à Lusignan et, en six mois, détruisirent cinquante paroisses et dix monastères.

Derby se rendit a Saint-Maixent où se trouve la riche abbaye des Bénédictins laquelle est désignée comme fort ruinée. Non loin de Niort était l'abbaye bénédictine de Saint-Liguaire appartenant au diocèse de Saintes. On ne dit rien des dégâts qu'elle subit mais, quelque cent ans plus tard, en 1430, l’abbé et les moines de Saint-Liguaire envoyèrent une supplique au pape Martin V décrivant les dévastations de l'abbaye :

  • « Les biens et l'intendance sont très détruits à cause des guerres actuelles et passées sévissant en ce lieu ».
  • « Les guerres, ou plutôt les hommes qui les mènent, ont anéanti par le feu plusieurs maisons de ce monastère : le dortoir, la salle capitulaire et le cloître, on a aussi incendié le domicile de l'intendance et détruit également ce qui était situé dans les limites de la clôture ».
  • « Les revenus sont loin de pouvoir suffire aux réparations de ces maisons : revenus très diminués à cause des destructions des métairies et des récoltes de la campagne environnante ».

Pour défendre l'abbaye, sept tours se trouvaient sur le mur d’enceinte qui longeait la Sèvre. Deux autres furent plaquées sur la façade, probablement en 1420, sur ordre du dauphin Charles qui recommandait de fortifier églises et monastères contre les attaques anglaises.

La construction en 1480 : l'aile sud

Entre les deux abîmes successifs où plongeât la province durant le conflit franco-anglais puis les guerres de religion, on trouve une période de reconstruction d'environ un siècle (1450/1540).

L‘aile sud qui avait été brûlée fut reconstruite vers 1480. Aujourd'hui, la grande cave voûtée, soutenue par des murs de 1,20 m d’épaisseur, a été conservée. Les deux tours de défense, en bordure de Sèvre, ont été transformées en pigeonniers. Il reste un pigeonnier avec 422 boulins (Photo 12).

La construction du début du XVIe siècle : la seconde abbaye

En 1516, le pape Léon X et François 1er signèrent 1e concordat de Bologne qui attribuait au roi la nomination des abbés et des évêques. Le roi les présente au pape qui confère. Auparavant, la présentation appartenait canoniquement aux moines. L’abbé commendataire et le prieur répartissaient ainsi les revenus :

  • d'une part, deux tiers pour l’abbé (mense abbatiale) pour son for (part propre) et pour subvenir à l'entretien des bâtiments,
  • d’autre part, un tiers (mense conventuelle) pour les religieux.

Avec l’absence d’entretien et l’absentéisme des abbés commendataires cumulant les bénéfices et les dépensant à la cour ou ailleurs, ce concordat sera un fléau pour bien des abbayes dont celle de Saint-Liguaire.

Vers 1530/1540, l'abbé Bertrand d'Aitz se réserva l’ancien monastère, au sud de l’église abbatiale, qui prendra le nom d'hôtel abbatial.

L'abbé Bertrand d'Aitz construisit, au nord de l'église, un nouveau monastère, pour ses moines, appelé manse conventuelle. On ne connaît pas d'autre exemple de double monastère…

Cette nouvelle abbaye, de 27 m sur 35 m, est gothique avec des sculptures de style début Renaissance :

  • Le cloître avait six travées sur chacun des cotés. Les ogives aux moulures prismatiques retombent sur des culs-de-lampe.
  • Dans la salle capitulaire (Photo 5), les ogives des six travées entrent en pénétration dans le noyau cylindrique des deux colonnes centrales. La fenêtre est en arc brisé mais avec doucine.

Les clés de voûte portent une fleur entourée de feuillages disposés en quatre ou six groupes, en croix et en spirale :

  • L’une d’elles, in situ, porte la lettre «  B » (Photo 2) de l'abbé Bertrand d'Aitz.
  • Une autre, donnée au musée de Niort en 1890. Disparue depuis, elle portait les armes de la famille d’Aitz :

« de gueules, à la bande d'or au lambel du même en chef. »

  • Deux autres clés, très différentes, vraiment Renaissance, portent, l’une un profil d’homme, l’autre un profil de femme.
  • on recense aujourd'hui 23 clés de voûte sur 24 présentes à l'origine de la construction.

Destruction des guerres de religion au XVIe siècle

Au milieu du XVIe siècle, une nouvelle période de troubles s’annonce avec l’arrivée de la Réforme en Poitou. C'est le début des Guerres de Religions.

Sous l'abbatiat de Bertrand d'Aitz en 1559, puis sous celui de Guillaume Le Massacré en 1575, l’église est détruite par le feu et les moines emmenés en otages à La Rochelle.

On ne connaît pas l'ampleur des dégâts. On sait qu’avant 1586, date de sa mort, Guillaume répara les appartements abbatiaux et d'autres bâtiments, probablement la mense conventuelle, mais l’église ne fut pas relevée.

En 1675 et au cours du XVIIIe siècle, cinq moines dépendaient de l’abbaye, même s’ils n’y habitaient pas toujours.

En plus de leur part de la mense conventuelle, ils avaient des revenus en qualité d’officiers claustraux, à Saint-Liguaire, comme prieur et sous-prieur. Ces moines étaient prêtres, chantre, sacriste ou infirmier, non-prêtres. Mais ils avaient aussi des offices dans d'autres abbayes...

L‘office divin fut toujours récité mais, l’église était inutilisable, la salle capitulaire servit de chapelle où la messe était célébrée régulièrement, préparée par le sacriste qui avait la garde des objets et des habits du culte.

Au XVIIIe siècle

Les abbés commendataires étaient souvent évêques ou abbés venant d’autres monastères. Ils ne résidaient pas sur place, le prieur s’occupait de la vie spirituelle et matérielle de ses moines.

Lorsqu'un nouvel abbé était nommé, il faisait dresser un inventaire. En 100 ans, il y eut seulement un abbé pour connaître de visu les lieux. Un certain nombre de ces inventaires sont conservés dans les minutes notariales :

  • "On constate de plus en plus de dégradations des bâtiments".
  • "Des travaux nécessaires sont rarement exécutés".

L’abbé pouvait utiliser à sa guise les revenus attachés à sa charge, revenus estimés à 9 000 £ environ en 1700. Forbin d’Oppède, mort cette même année, avait légué tous ses biens aux pauvres avant de se retirer comme moine à l'abbaye de Septfons. Deux documents de 1721 nous renseignent sur son successeur, François de Berton de Crillon. Celui-ci ne se préoccupa guère de l’entretien des bâtiments….

Ce document manuscrit de 1721 est plus explicite sur la carence des travaux d’entretien :

  • « Il a été adjugé à M. de Vienne de Crillon, la somme de 12 000 £ pour les réparations qui n’ont pas été faites…

Il se trouve des quittances des ouvriers, on peut les révoquer en doute car, il est sûr qu’on en a point fait aux lieux réguliers qui s’en vont en ruine et autres lieux comme aux métairies... »

Le Pouillé du diocèse de Poitiers signalait : dès 1716 :

  • «  Les tristes vestiges de l’église abbatiale démolie dans les temps des troubles de la religion font juger qu’elle était superbe (…), les lieux réguliers sont en très mauvais état, une partie estant tombée par terre et l’autre menace ruyne ».

En 1742 :

  • « Les deux galeries on dessus des deux côtés des cloîtres sont sans fermeture, sans fenêtre, sans carreau au sol, mais ce n'est pas nécessaire de les rétablir, sinon entretenir la charpente, car les dites galeries (l’ancien dortoir) n'étant d'aucune utilité, chacun des moines vivant dans une petite maison bien entretenue, dans l’enceinte de l’abbaye ».

Deux ou trois ans après, lors de contre-visites, on signale :

  • « ...toutes les réparations ont été faites... »

Peu d’années après, l’arrivée d’un nouvel abbé, signalant l’état de décrépitude des bâtiments, semble accréditer le fait de l’usage de fausses factures et fausses contre-visites...

Les revenus de l'Abbaye puis suppression de la mense conventuelle

Selon les inventaires des visites, les revenus de l’Abbaye viennent au XVIIe siècle des Métairies :

  • Grande Métairie, jouxtant l’hôtel abbatial,
  • Petite Métairie, le Moulin Neuf de La Roussille,
  • Les métairies de Ché Ferme de Chey, le four banal dans l’enceinte de l'abbaye, (une aumône de 180 livres de pain est donnée tous les dimanches de l'année),
  • La métairie de I’Évescault du village de La Tiffardiére,
  • Dans le bourg, le cimetière de La Garenne...

À cela, s’ajoutent les revenus  :

  • «  ...Les pêcheries, les dixmes d’agneaux et laine, le droit de foire, les coupes de bois, 30 à 4O barriques de vin, des anguilles ... »

Il faut y ajouter le droit de péage sur la Sèvre.

Ces revenus entraînaient des dépenses d'entretien, de dîmes...

À partir de 1762, sur proposition de l'abbé Rabreuil, l'abbaye s'achemine vers la suppression de la mense conventuelle et des bénéfices claustraux. Par l’édit de mars 1768, Louis XV supprime les monastères qui n’ont plus que quelques moines. Le 3 juillet 1772, la bulle du pape Clément XIV supprime tous les offices claustraux des monastères.

C'est la fin de l’abbaye de Saint-Liguaire :

  • les 5 moines peuvent rester sur place jusqu’à leur mort ou leur départ volontaire...
  • Le dernier moine, Dom Perraine, sera arrêté comme suspect le 23 mars 1793, puis relâché.

La vente des biens de l’abbaye

C'est au moment de la vente de tous ces biens, en 1791, qu’on énuméra tous les droits et devoirs de la mense abbatiale, de la mense conventuelle, des moines dans leur complexité. Du 2 février au 2 juillet 1791, tous les biens de l'abbaye sont dispersés.

Les bâtiments sont répartis en trois lots :

  • 1er lot : l’hôtel abbatial est acheté par Jean-Baptiste Hugueteau, d’une vieille famille de notables niortais : son père était au Siège royal de Niort, son beau-père, Pastureau était le fermier général de l'abbaye.

Il maria ses quatre filles dans la noblesse, dont l’une avec Élie de Sainte-Hermine.

  • 2ème lot : La moitié sud de la manse conventuelle est achetée par Pierre Pied-Chambelle, maître des Eaux et Forêts, fondateur, en 1791, des Affiches patriotiques.
  • 3ème lot : La moitié nord échoit à Paul Collet, aubergiste.

Les terres furent acquises par :

  • Jacques Pastureau, fermier général de l'abbaye,
  • Louis Moriceau, notaire,
  • Thomas Jean Main, riche chamoiseur,
  • Gabriel Berthelin-Montbrun qui, en 1783, avait acheté le château de La Tiffardiére.
  • Charles Pellerin Salmondière, ex-prêtre, futur maire de Saint-Liguaire.

Disparition des ruines et construction des maisons bourgeoises

La matrice cadastrale du milieu du XIXe siècle fournit les dates des ventes et le nom des nouveaux propriétaires, bâtisseurs de nouveaux bâtiments :

  • Pour l'hôtel abbatial, lors de la destruction de 1859, les ruines disparaissent. Une maison bourgeoise est construite par les Baille-Barelle, merciers, seule la cave voûtée est conservée.
  • Pour la partie Sud de la manse conventuelle, une date de destruction est donnée : 1865, mais Eugène Peau, marchand-épicier, fit une maison habitable en conservant les murs de l’abbaye jusqu'au premier étage, trois arches du cloître rejointoyées en 1924 (Photo 2), deux salles voûtées et la salle capitulaire coupée en deux avec le voisin.
  • Pour la partie nord de la manse, Jean Aubert l'acquit en 1872, il détruisit trois arches du cloître (Les pierres de voûtes servirent à la construction de l'actuelle maison). La deuxième moitié de la salle capitulaire resta en l'état.

Conclusion

L'abbaye de Saint-Liguaire, avec ses moines, vécut 800 années de splendeur et de décadence. Selon Émile Breuillac-Laydet en 1906 :

  • « Le bourg de Saint-Liguaire s'accrut par l'activité des moines de l'abbaye devenus cultivateurs, commerçants et éducateurs. »

Le site en était apprécié en 1721 :

  • « La situation de l'abbaye est très avantageuse, étant située à l/2 lieue ou 3/4 de lieue tout au plus, de la ville au milieu de grandes prairies où la rivière de Saivres qui va directement à Marans, passe au pied. par conséquent. aisée à faire valoir en revenu . »

Apprécié encore quelque soixante ans plus tard, en 1787 :

  • « Il y a lieu de croire que l'on pourrait tirer quelque parti des maisons des religieux. Agréablement situées à une lieue de Niort, on trouverait infailliblement à les louer à quelques particuliers de cette ville qui n'ayant pas de maison de campagne, seraient fort aises d’en trouver a leur proximité, où ils iraient passer quelques mois dans la belle saison ...».

Et toujours apprécié deux cents ans plus tard...

Les archives du chartrier (1) ont disparu, les unes, emportées à la Tour de Londres par les Anglais au XIVe siècle, d’autres données à la cathédrale de Saintes, où le feu les a détruites. Les dernières furent déposées dans la maison des Charitains à Niort qui brûla en 1805. Malgré tout, il a été possible de retrouver des documents aux Archives Départementales des Deux-Sèvres , principalement notariaux.

Dans l'abbaye d’aujourd’hui, les archives lapidaires, immobilières ou mobilières, sont un témoignage sûr. Mais des découvertes sont toujours possibles, qui permettraient de continuer d’écrire l’histoire de l'abbaye de Saint-Liguaire, soit dans les textes, soit sous terre... comme le fut l'invention d’une grande clé de voûte, en 1998, à 2 m de profondeur dans le jardin des cloîtres.

Le récent classement en 2004, au second inventaire des Monuments historiques permettra de protéger l’ensemble du site et d’entreprendre d‘autres travaux.

Rêvons de rendre toute son ampleur à la salle capitulaire en supprimant le mur qui la coupe en deux depuis 1870…

  • (1) Un chartrier est une collection des documents, appelés "chartres" (chartes), conservés par des institutions religieuses...

Sources

  • Cet article est réalisé avec les documents écrits par Anne-Marie Rousseau-Geoffray : « L’ABBAYE DE SAINT-LIGUAIRE »
  • Les résultats des recherches sur l'abbaye, faits par Mme Rousseau, sont à consulter aux Archives 79 : Référence TU 252 et TU 253.
  • Archives 79.
  • « La fin de l’ancien régime »,  Marie-Louise Fracard.
  • Saint-Liguaire : « Notes du temps passé. », Émile Breuillac-Laydet 1906.
  • Mise en ligne par le groupe : « Hier Saint-Liguaire »
  • Illustrations : Jean-Michel Dallet.