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Charron-forgeron à Sainte-Pezenne : Différence entre versions

De WikiNiort
 
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:''En hiver, le charron s'occupait de rentrer son bois et dès les beaux jours, les commandes affluaient, pour préparer le matériel utile aux moissons.  
 
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:''Avec la mécanisation de l'agriculture, les charrons ont dû changer de métier… »
 
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==Artisans en 1936 à Sainte-Pezenne==
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:* - '''Charron''' : Célestin Courjault, Hyppolite Brelay.
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:* - '''Maréchal-Ferrant''' : Jules Roulleau, Jules Soulisse, Narcisse Blais (Haut-Surimeau) (Celui-ci avait acheté, en 1934, son fond de commerce à Victor-Alcide Trouvé).
  
 
==Sources==
 
==Sources==
 
*Témoignage recueilli en 2013 par ''[[Hier Sainte-Pezenne (Groupe)|Hier Ste Pezenne]].''  
 
*Témoignage recueilli en 2013 par ''[[Hier Sainte-Pezenne (Groupe)|Hier Ste Pezenne]].''  
 
*Merci à Mesdames Cailleton, Rimbaud, Timores, Vacher et Poiraud pour cet après-midi où elles ont pris le temps de partager avec nous quelques souvenirs de leur vie à Ste Pezenne.
 
*Merci à Mesdames Cailleton, Rimbaud, Timores, Vacher et Poiraud pour cet après-midi où elles ont pris le temps de partager avec nous quelques souvenirs de leur vie à Ste Pezenne.
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*Archives 79.

Version actuelle en date du 30 juillet 2021 à 16:58

Cerclage d'une roue, après l'avoir chauffée pour la dilatation avant la mise en place.

Témoignage de Mme Cailleton, à Ste Pezenne

« Quand mes parents sont arrivés ici (à Sainte Pezenne), papa était charron-forgeron.
J’ai un souvenir très précis : Il cerclait les roues des charrettes ;
il levait l’écorce des troncs d’arbre et ça servait pour chauffer les fers : il mettait 2 bouts de bois le long des ferrures ; ils allumaient le feu et ça faisait un feu terrifiant !!
Quand le fer était rouge, il le prenait avec des grands crochets et il le transportait sur la roue en bois. Et aussitôt il y en avait un qui arrosait avec le tuyau ou l’arrosoir.
C’était comme une fête pour nous, les enfants.
Il faut dire ce qui est : quand ils avaient des roues de charrettes à refaire, c’était comme un architecte maintenant qui bâtit une maison, c’était énorme comme travail.
Ce qu’il aimait bien faire aussi (comme les chars étaient souvent avec des bœufs) c’était remplacer les flèches des charrettes : c’était des travaux très importants.
J’étais la 4ème, il y en a eu 4 après moi : 8 enfants, on vivait avec très peu de choses, pratiquement en autarcie. J’ai jamais vu maman aller à la boucherie acheter un morceau de viande, ou c’était très très rare.
Et quand les grands parents de maman sont venus habiter avec nous, ma grand-mère a pris la maisonnée en charge. Elle a tout géré : le jardin, et, on avait des lapins, des canards, des poules, des oies, un cochon pendant la guerre.
Et on vivait bien !
« Vous n’étiez pas malheureux ? » ajoute une des dames présente.
On n’avait pas de cadeaux extraordinaires à Noël. Moi, combien de fois je me suis contentée d’un ruban, d’une orange, ou...
Mais on était bien, on était content...»

Autre Témoignage sur l'apprentissage du Métier

« L'apprentissage commençait vers l'âge de 14-15 ans, suivi de quatre années de compagnonnage et de nombreuses années de pratique.
La tâche principale du charron est de faire des voitures en bois de différents gabarits : carrioles, tombereaux, charrettes suivant les charges à véhiculer et l'état des chemins.
Dans chaque village, il y avait un charron.
Le travail ne manquait pas à l'époque, il fallait des chevaux pour tirer la charrue, tracter brabants, charrettes et autres véhicules en bois.
Le charron travaillait souvent avec le forgeron pour le ferrage des roues.
Les commandes pouvaient également être passées pour des échelles, mangeoires, râteliers, brouettes et tonneaux.
En hiver, le charron s'occupait de rentrer son bois et dès les beaux jours, les commandes affluaient, pour préparer le matériel utile aux moissons.
Avec la mécanisation de l'agriculture, les charrons ont dû changer de métier… »

Artisans en 1936 à Sainte-Pezenne

  • - Charron : Célestin Courjault, Hyppolite Brelay.
  • - Maréchal-Ferrant : Jules Roulleau, Jules Soulisse, Narcisse Blais (Haut-Surimeau) (Celui-ci avait acheté, en 1934, son fond de commerce à Victor-Alcide Trouvé).

Sources

  • Témoignage recueilli en 2013 par Hier Ste Pezenne.
  • Merci à Mesdames Cailleton, Rimbaud, Timores, Vacher et Poiraud pour cet après-midi où elles ont pris le temps de partager avec nous quelques souvenirs de leur vie à Ste Pezenne.
  • Archives 79.