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Cave à croisée d'ogives : Différence entre versions

De WikiNiort
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::...''On sait que l’Aumônerie de Beauchamp était située à proximité et qu’il y avait une chapelle, ruinée sous Charles VII (XVème), pendant les guerres.''
 
::...''On sait que l’Aumônerie de Beauchamp était située à proximité et qu’il y avait une chapelle, ruinée sous Charles VII (XVème), pendant les guerres.''
 
:::Extrait : « '''Journal des Deux-Sèvres''' ».
 
:::Extrait : « '''Journal des Deux-Sèvres''' ».
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:Selon une hypothèse non vérifiable, ce caveau pourrait être la crypte de la chapelle de l’Aumônerie de Beauchamp...
 
:Il existerait une autre cave murée identique à l’angle de la rue du Soleil et de la rue Cloche Perce.
 
:Il existerait une autre cave murée identique à l’angle de la rue du Soleil et de la rue Cloche Perce.
  

Version du 28 juin 2023 à 15:42

A gauche, mur transversal (Ph 1)
Escalier d'accès situé sur la partie sud (Ph 2)
Vue sur le plafond sous la rue Chabot. (Ph 3)

Cave Souterraine, rue Chabot

Une cave souterraine, voûtée à croisé d’ogives du XIIIème siècle, fut découverte en décembre 1817.

Elle se situe près de l’ancienne porte des remparts de la rue Saint-Gelais (Voir ph 4).
Elle contient aujourd’hui une quantité importante de remblai.

Comment fut-elle découverte ?

Le 17 janvier 1818, dans le « Journal des Deux-Sèvres » est fait état de la découverte de cette cave :

Vers la fin du mois de décembre 1817, c'est en creusant pour trouver les fondements d’un mur qu'elle fut découverte.
Elle se situait sur le terrain dernièrement vendu par la ville sur la place Saint-Gelais.
Cet endroit était anciennement le cimetière des protestants, des ouvriers ont découvert une construction souterraine d’une vaste étendue.

En 1839, les historiens de la Société de Statistiques qui explorèrent cette cave située alors à l’angle nord-est de la Place Napoléon la définisse ainsi :  

« C’est une grosse tour ronde de 8,66 m de diamètre et 10 m de haut.
Les parois sont bâties en pierre carrées de 22 cm et divisées en 8 ogives qui viennent se réunir au sommet par une ouverture circulaire de 1m.
Outre cette ouverture, il y a une autre dans l’intérieur de la tour, au tiers environ de sa base, au nord.
C’est la porte d’un escalier tournant dont la cage a été brisée et où il ne reste que l’extrémité de quelques marches.  
Cette porte fermait le passage souterrain qui se terminait dans les fortifications intérieures de la ville.
L’escalier, par le haut, avait son issue dans les fortifications extérieures.
Ainsi cette tour a été construite au XIIIème siècle pour servir de communication avec les dehors de la ville. »
(BRIQUET Société de Statistique 1838)
Extrait : Société de Statistique 1839 (Ph 8)

Quelle était sa fonction ?

Jusqu’en 1684 les protestants enterrèrent leurs mort dans le cimetière ((Voir photo 5).

Ce cimetière fut donné à la paroisse Saint-André qui le convertit en un cimetière pour catholiques.

Les catholiques ne voulant mêler les os de leurs parents avec les protestants obligeaient les fossoyeurs à les jeter dans ce souterrain.

...Certains disent que c’était un ossuaire, vulgairement appelé charnier, en effets on y trouve des ossements humains.
...On sait que l’Aumônerie de Beauchamp était située à proximité et qu’il y avait une chapelle, ruinée sous Charles VII (XVème), pendant les guerres.
Extrait : « Journal des Deux-Sèvres ».
Selon une hypothèse non vérifiable, ce caveau pourrait être la crypte de la chapelle de l’Aumônerie de Beauchamp...
Il existerait une autre cave murée identique à l’angle de la rue du Soleil et de la rue Cloche Perce.

Fouilles préventives de 2020 à proximité de la cave

En juillet 2020, des fouilles archéologiques préventives ont mis au jour quelques ossements de l'ancien cimetière (Voir photo 6) et fait apparaître des éléments de la Barbacane située, jadis, devant la Porte de Saint-Gelais.

Cet ancien cimetière, situé en dehors des fortifications de la ville, voir chapitre ci-dessus, a d'abord été protestant, avant de devenir Catholique.
Ces fouilles de 2020, ont été faites principalement sur la Place Denfert-Rochereau, avant les travaux de restauration prévus sur les places de Strasbourg et Denfert-Rochereau.

Sources

  • Journal des Deux-Sèvres
  • BRIQUET Société de Statistique 1838.
  • Léo Desaivre : "Les Cimetières de Niort" (1896).
  • Texte, illustrations et mise en ligne : Jean-Michel Dallet.
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