Prolongement de la rue Brisson (Ancien projet). : Différence entre versions

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Plan établit par Pich en 1956, voie à sens unique, parkings prévus en noir.

Ancienne usine Saint-Jean.

Félix Lelant Sénateur et maire de Niort de 1947 à 1957.

Ancien projet de prolongement de la rue Brisson

En 1956, Félix Lelant, maire de Niort ressort un vieux projet de prolongement de la rue Brisson.

Cette rue passerait au dessus de la Sèvre et le moulin du Milieu pour rejoindre la place du Port. (Voir plan).

Ce plan du projet fut réalisé manuellement en 1956 par Jean Pichambert alias Pich.

La rue en prolongement aurait 7,60 m de largeur et deux trottoirs de 2,20 m de largeur.

Son prolongement pourrait atteindre la rue Gambetta ultérieurement.

Ce projet est vigoureusement défendu par M. le Maire.

Il présente ce projet comme ayant un caractère d’utilité nationale.

Il existait à cette époque des Fonds spéciaux d’investissement routier.

Ces fonds, tranche urbaine (plan de 7 ans), sont financés grâce à une surtaxe sur l’essence.

Ce classement entraîne donc la prise en charge de l’état et non des collectivités locales.

Le coût est évaluée à 60 millions de Francs de l’époque. (1,15 million d’€uros en 2015).

Ce projet fut envoyé au Ministère de l’intérieur en début d’année 1956.

En 1956, Jean Gilbert-Jules est le ministre de l’intérieur dans le gouvernement de Guy Mollet.

Les avantages de ce projet

• Intérêt routier :

- La traversée de Niort par le centre ville se ferait facilement par les rues principales.

- L’axe de passage serait rue Ricard, rue Victor Hugo et rue Brisson.

- La circulation, en sens unique, permettrait le " désembouteillage ".

À cette époque il n’y a aucune rocade bien sûr.

• Intérêt économique :

- On considère que les automobilistes qui passent par Niort ne doivent pas seulement contourner la cité.

- Ils sont des potentiels acheteurs dans les commerces niortais, quand ils traversent le centre ville.

- La traversée de Niort serait rendue plus aisée, par cette nouvelle artère à sens unique.

• Intérêt esthétique :

- À cette époque, en 1956, les ruines du Moulin du Milieu sont toujours présentes.

- Ce moulin qui fut la proie des flammes quelques années auparavant, représente une « verrue » pour les Niortais.

- Les travaux à engager ne semblent pas démesurés, les bras de la Sèvre étant étroits en cet endroit.

- Les travaux n’entraîneraient pas la destruction de l’usine Saint-Jean et des Bains Juin.

• Voir articles : Saint-Jean (usine) et Bains Juin (anciens).

Des aménagements pour promeneurs et massifs de fleurs sont même prévus dans l’Île du Moulin.

Parking du Moulin du Milieu

Le projet prévoyait déjà la construction d’un parking de 8000 m².

Ce projet fut donc abandonné, seul le parking fut réalisé.

Sources

• C.O. Journal régional mars 1956.
• Archives 79
• Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.