RAMO (Ancienne usine Niortaise) : Différence entre versions
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− | En 1925, la société expose à la foire de Paris, ces principales machines exposées sont les perceuses sensitives, mortaiseuses, raboteuses, tours parallèles... | + | ==Origine de l'entreprise à Niort== |
− | + | :En 1921, une fonderie et constructions mécaniques, dirigé par F. Caillas, s'installe dans l'impasse Gambetta | |
− | '''En 1939, Ouverture d’un atelier de la SAOCM à Niort, l’usine de Mézières ferme ses portes.''' | + | :En décembre 1938, Jules-Joseph Sorgen, industriel, et son épouse, vendent leur « ''Atelier de Constructions Mécaniques'' » qu’ils exploitent, impasse Gambetta. |
− | + | :L'acquéreur est la « ''Société Ardennaise d’Outillage et de Constructions Mécaniques'' » dont le siège social est au 3, rue du Theux à Mézières (Ardennes). | |
− | L’usine s’installe entre la rue Jean Macé et la rue Henri Gelin, près de l’[[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|église Saint-Étienne]]. | + | ==Ouverture de la SOCM à Niort== |
− | + | '''En janvier 1939, Ouverture d’un atelier de la SAOCM à Niort sous la direction de M. Hélé, l’usine de Mézières ferme ses portes.''' | |
− | En 1945, l’usine de Niort compte une soixantaine d’ouvriers et une dizaine d’employés. | + | :L’usine s’installe entre la rue Jean Macé et la rue Henri Gelin, près de l’[[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|église Saint-Étienne]]. |
− | + | :Après l'incendie du 18 décembre 1940 qui ravagea une grande partie des ateliers, une nouvelle construction de l'usine a lieu en 1945. | |
− | Plusieurs ouvriers sont encore en Allemagne, réquisitionnés par le S.T.O.. | + | :En 1945, l’usine de Niort compte une soixantaine d’ouvriers et une dizaine d’employés. |
− | + | :Plusieurs ouvriers sont encore en Allemagne, réquisitionnés par le [[Service du Travail Obligatoire (Jeunes gens de la région niortaise 1942-1945)|S.T.O]].. | |
− | + | :En 1946, l’entreprise compte 150 ouvriers et une cinquantaine d’employés. | |
− | + | :L’entreprise se « modernise », en adoptant le pointage des ouvriers par une pendule et affichage des horaires sur un carton de présence. | |
− | En 1946, l’entreprise compte 150 ouvriers et une cinquantaine d’employés. | ||
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− | L’entreprise se « modernise », en adoptant le pointage des ouvriers par une pendule et affichage des horaires sur un carton de présence. | ||
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==Création de la Société RAMO (Réalisations d’Appareils et de Machines Outils)== | ==Création de la Société RAMO (Réalisations d’Appareils et de Machines Outils)== | ||
− | En '''1949''', Jules Jeanneret, devient le nouveau directeur général de la SAOCM . | + | :En '''1949''', Jules Jeanneret, devient le nouveau directeur général de la SAOCM . |
− | + | :En'''1953, il crée la Société RAMO qui remplace la SAOCM.''' | |
− | En'''1953, il crée la Société RAMO qui remplace la SAOCM.''' | + | '''Les effectifs sont très fluctuants, ils atteignent une centaine d’ouvriers et une dizaine d’employés à la fin de 1954'''. |
− | + | :En '''1962''', les tours « RAMO » sont présentés à l’exposition d’Osaka au Japon. | |
− | Les effectifs sont très fluctuants, ils atteignent une centaine d’ouvriers et une dizaine d’employés à la fin de 1954. | + | :En '''1964''', le tour T45 (voir photo) fait partie de l’exposition internationale de Madrid. |
− | + | :En '''1964''', 220 ouvriers travaillent à la RAMO à Niort. | |
− | En '''1962''', les tours « RAMO » sont présentés à l’exposition d’Osaka au Japon. | + | :À cette époque, une partie du personnel encadrant de la RAMO fête, chaque année, la Saint-Éloi (Patron des métallurgistes) au restaurant la Belle Étoile. (Voir photo). |
− | + | :Les clients de la RAMO sont : la mécanique générale, l’automobile, l’aviation et les [[Collège Technique, Rue Saint-Gelais|collèges techniques]]. | |
− | En '''1964''', le tour T45 (voir photo) fait partie de l’exposition internationale de Madrid. | + | :Les dirigeants pensent alors que le Marché Commun qui se met en place en Europe va doper les exportations. |
− | + | :Dans cette période, la RAMO exporte dans de nombreux pays de tous les continents... | |
− | En '''1964''', 220 ouvriers travaillent à la RAMO à Niort. | + | :En '''1971''', les effectifs atteignent un maximum de 235 collaborateurs. |
− | + | :En '''1979''', l'entreprise se lance dans la construction de Machines à commande numérique. | |
− | À cette époque, une partie du personnel encadrant de la RAMO fête, chaque année, la Saint-Éloi (Patron des métallurgistes) au restaurant la Belle Étoile. (Voir photo). | + | :En '''1983''', l’usine dépose le bilan et ferme, tous les employés sont licenciés, l’usine est abandonnée. |
− | + | :Le chute de l'entreprise entraîne la disparition de l'[[Trieurs à grains Clert-Biscara|usine Biscara]], sous-traitante de la Ramo. | |
− | Les clients de la RAMO sont : la mécanique générale, l’automobile, l’aviation et les [[Collège Technique, Rue Saint-Gelais|collèges techniques]]. | + | :En '''1984''', l’usine du centre de Niort est déconstruite et la Nouvelle Société RAMO s’installe à dans la zone industrielle de Mendès-France. |
− | + | :L’usine redémarre avec 28 salariés en 1984 et passe à 75 salariés en 1986. | |
− | Les dirigeants pensent alors que le Marché Commun qui se met en place en Europe va doper les exportations. | + | :En '''1986''', le chiffre d’affaires de la nouvelle société RAMO est passé depuis son nouveau départ de 8 à 33 millions de Francs. |
− | + | :En '''1992''', nouvelle chute, après de nombreuses difficultés, le tribunal de Niort accepte la reprise de l’entreprise par le groupe Brisard, l’entreprise ne compte plus qu’une soixantaine de salariés. | |
− | Dans cette période, la RAMO exporte dans de nombreux pays de tous les continents... | + | :En '''mars 1993''', de nouvelles difficultés apparaissent, la '''SNRAMO''' (Société Nouvelle RAMO) dépose à nouveau le bilan. |
− | + | :En '''août 1993''', une nouvelle société est constituée : '''RAMO Industrie''', son nouveau PDG est Pierre Baloge. (Ancien PDG de Aéroplast), il veut se diversifier... | |
− | En '''1971''', les effectifs atteignent un maximum de 235 collaborateurs. | + | :En '''2002''', après une liquidation judiciaire, la Société RAMO disparaît du paysage niortais. |
− | + | :Sur les terrains de l’usine historique, des résidences ont été construites : Saint-Jean, Mégisserie, etc... | |
− | En '''1979''', l'entreprise se lance dans la construction de Machines à commande numérique. | ||
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− | En '''1983''', l’usine dépose le bilan et ferme, tous les employés sont licenciés, l’usine est abandonnée. | ||
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− | En '''1984''', l’usine du centre de Niort est déconstruite et la Nouvelle Société RAMO s’installe à dans la zone industrielle de Mendès-France. | ||
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− | L’usine redémarre avec 28 salariés en 1984 et passe à 75 salariés en 1986. | ||
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− | En '''1986''', le chiffre d’affaires de la nouvelle société RAMO est passé depuis son nouveau départ de 8 à 33 millions de Francs. | ||
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− | En '''1992''', nouvelle chute, après de nombreuses difficultés, le tribunal de Niort accepte la reprise de l’entreprise par le groupe Brisard, l’entreprise ne compte plus qu’une soixantaine de salariés. | ||
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− | En '''mars 1993''', de nouvelles difficultés apparaissent, la '''SNRAMO''' (Société Nouvelle RAMO) dépose à nouveau le bilan. | ||
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− | En '''août 1993''', une nouvelle société est constituée : '''RAMO Industrie''', son nouveau PDG est Pierre Baloge. (Ancien PDG de Aéroplast), il veut se diversifier... | ||
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− | En '''2002''', après une liquidation judiciaire, la Société RAMO disparaît du paysage niortais. | ||
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− | Sur les terrains de l’usine historique, des résidences ont été construites : Saint-Jean, Mégisserie, etc... | ||
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==Sources== | ==Sources== | ||
− | *Archives 79 | + | :*Archives 79 |
− | *BSHSDS 2014 | + | :*BSHSDS 2014 |
− | *NR 1956, 1993, 2015. | + | :*NR 1956, 1993, 2002, 2015. |
− | * | + | :*Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet. |
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Fichier:RAMO 1958.jpg|Fête de la Saint-Éloi. (au premier rang, M. Dindeleux, directeur) ('''1958'''). | Fichier:RAMO 1958.jpg|Fête de la Saint-Éloi. (au premier rang, M. Dindeleux, directeur) ('''1958'''). | ||
Fichier:RAMO 1983.jpg|Partie de l'usine RAMO abandonnée (1983). | Fichier:RAMO 1983.jpg|Partie de l'usine RAMO abandonnée (1983). | ||
+ | Fichier:RAMO 2002.jpg|La RAMO dans ses nouveaux locaux (2002). | ||
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Version actuelle en date du 11 juillet 2023 à 08:02
Sommaire
Création de la Société SAOCM (Société Anonyme d’Outillages et de Constructions Mécaniques)
En 1921, la Société SAOCM est créée officiellement, son siège est à Mézières dans les Ardennes, le fondateur est Armand Guillet.
- Aussi appelée « L’Ardennaise », cette usine a pour objectifs : la fabrication et la vente d’outillages et de constructions mécaniques.
Listes des machines fabriquées (Liste non exhaustive), exemples :
- Machines à scier à lame circulaire,
- Machines à scier alternative,
- Machines universelles à affûter et à rectifier,
- Machines à meuler double,
- Tours « en l’air »…
- En 1925, la société expose à la foire de Paris, ces principales machines exposées sont les perceuses sensitives, mortaiseuses, raboteuses, tours parallèles...
Origine de l'entreprise à Niort
- En 1921, une fonderie et constructions mécaniques, dirigé par F. Caillas, s'installe dans l'impasse Gambetta
- En décembre 1938, Jules-Joseph Sorgen, industriel, et son épouse, vendent leur « Atelier de Constructions Mécaniques » qu’ils exploitent, impasse Gambetta.
- L'acquéreur est la « Société Ardennaise d’Outillage et de Constructions Mécaniques » dont le siège social est au 3, rue du Theux à Mézières (Ardennes).
Ouverture de la SOCM à Niort
En janvier 1939, Ouverture d’un atelier de la SAOCM à Niort sous la direction de M. Hélé, l’usine de Mézières ferme ses portes.
- L’usine s’installe entre la rue Jean Macé et la rue Henri Gelin, près de l’église Saint-Étienne.
- Après l'incendie du 18 décembre 1940 qui ravagea une grande partie des ateliers, une nouvelle construction de l'usine a lieu en 1945.
- En 1945, l’usine de Niort compte une soixantaine d’ouvriers et une dizaine d’employés.
- Plusieurs ouvriers sont encore en Allemagne, réquisitionnés par le S.T.O..
- En 1946, l’entreprise compte 150 ouvriers et une cinquantaine d’employés.
- L’entreprise se « modernise », en adoptant le pointage des ouvriers par une pendule et affichage des horaires sur un carton de présence.
Création de la Société RAMO (Réalisations d’Appareils et de Machines Outils)
- En 1949, Jules Jeanneret, devient le nouveau directeur général de la SAOCM .
- En1953, il crée la Société RAMO qui remplace la SAOCM.
Les effectifs sont très fluctuants, ils atteignent une centaine d’ouvriers et une dizaine d’employés à la fin de 1954.
- En 1962, les tours « RAMO » sont présentés à l’exposition d’Osaka au Japon.
- En 1964, le tour T45 (voir photo) fait partie de l’exposition internationale de Madrid.
- En 1964, 220 ouvriers travaillent à la RAMO à Niort.
- À cette époque, une partie du personnel encadrant de la RAMO fête, chaque année, la Saint-Éloi (Patron des métallurgistes) au restaurant la Belle Étoile. (Voir photo).
- Les clients de la RAMO sont : la mécanique générale, l’automobile, l’aviation et les collèges techniques.
- Les dirigeants pensent alors que le Marché Commun qui se met en place en Europe va doper les exportations.
- Dans cette période, la RAMO exporte dans de nombreux pays de tous les continents...
- En 1971, les effectifs atteignent un maximum de 235 collaborateurs.
- En 1979, l'entreprise se lance dans la construction de Machines à commande numérique.
- En 1983, l’usine dépose le bilan et ferme, tous les employés sont licenciés, l’usine est abandonnée.
- Le chute de l'entreprise entraîne la disparition de l'usine Biscara, sous-traitante de la Ramo.
- En 1984, l’usine du centre de Niort est déconstruite et la Nouvelle Société RAMO s’installe à dans la zone industrielle de Mendès-France.
- L’usine redémarre avec 28 salariés en 1984 et passe à 75 salariés en 1986.
- En 1986, le chiffre d’affaires de la nouvelle société RAMO est passé depuis son nouveau départ de 8 à 33 millions de Francs.
- En 1992, nouvelle chute, après de nombreuses difficultés, le tribunal de Niort accepte la reprise de l’entreprise par le groupe Brisard, l’entreprise ne compte plus qu’une soixantaine de salariés.
- En mars 1993, de nouvelles difficultés apparaissent, la SNRAMO (Société Nouvelle RAMO) dépose à nouveau le bilan.
- En août 1993, une nouvelle société est constituée : RAMO Industrie, son nouveau PDG est Pierre Baloge. (Ancien PDG de Aéroplast), il veut se diversifier...
- En 2002, après une liquidation judiciaire, la Société RAMO disparaît du paysage niortais.
- Sur les terrains de l’usine historique, des résidences ont été construites : Saint-Jean, Mégisserie, etc...
Sources
- Archives 79
- BSHSDS 2014
- NR 1956, 1993, 2002, 2015.
- Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.