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Justices (Rue des) et Petites Justices (Rue des) : Différence entre versions

De WikiNiort
 
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==Situations à Niort==
 
==Situations à Niort==
Les deux rues : Rues des Justices et Rue des Petites Justices sont situées dans la quartier des Brizeaux. (Voir extrait plan)
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:Les deux rues : Rues des Justices et Rue des Petites Justices sont situées dans la quartier des Brizeaux. (Voir extrait plan)
 
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:La rue des Petites Justices part à droite au début de la Route de Cherveux.
La rue des Petites Justices part à droite au début de la Route de Cherveux.
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:La Rue des Justices part de la Route de Parthenay et traverse la route de Cherveux.
 
 
La Rue des Justices part de la Route de Parthenay et traverse la route de Cherveux.
 
 
 
  
 
==Signification==
 
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Ces deux rues sont situées à proximité du lieu où l’on retrouve les « '''Fourches Patibulaires''' '''(1)''' ».
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:Ces deux rues sont situées à proximité du lieu où l’on retrouve les « '''Fourches Patibulaires''' '''(1)''' ».
 
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:On retrouve en effet en cet endroit, sur les cartes "Cassini", le symbole indiquant la présence de celles-ci au XVIIIè siècle. (Voir extrait plan Cassini)
On retrouve en effet en cet endroit, sur les cartes "Cassini", le symbole indiquant la présence de celles-ci au XVIIIè siècle. (Voir extrait plan Cassini)
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:Sur le plan Napoléonien du début du XIXè siècle de la Commune de Sainte-Pezenne est indiqué le « '''''Fief des Justices''''' ».
 
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:Les exécutions étaient effectuées par l’[[Asselin, famille de bourreaux à Niort|Exécuteur des Sentences Criminelles]].
Sur le plan Napoléonien du début du XIXè siècle de la Commune de Sainte-Pezenne est indiqué le « '''''Fief des Justices''''' ».
 
 
 
Les exécutions étaient effectuées par l’[[Asselin, famille de bourreaux à Niort|Exécuteur des Sentences Criminelles]].
 
 
 
:'''(1)''' Les fourches patibulaires étaient une potence constituée de plusieurs piliers ou de deux colonnes de pierres
 
:Sur ces piliers reposait une traverse de bois horizontale appelée parfois "''Trouce''".
 
:Les fourches patibulaires étaient placées en hauteur et bien en vue du principal chemin public.
 
:On y pendaient les condamnés à mort...  
 
  
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::'''(1)''' Les fourches patibulaires étaient une potence constituée de plusieurs piliers ou de deux colonnes de pierres
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::Sur ces piliers reposait une traverse de bois horizontale appelée parfois "''Trouce''".
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::Les fourches patibulaires étaient placées en hauteur et bien en vue du principal chemin public.
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::On y pendaient les condamnés à mort...
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::On note sur un acte de 1551, conservé aux archives de la Vendée l’emplacement :
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::-« ''Au fief de Briseau, tenant d’un bout du dit chemyn du dit Nyort à Sainct-Gelais... en laquelle sont assises les fourches patibulaires du dit Nyort...''»  (Henri Clouzot).
  
 
==Sources==
 
==Sources==
*Archives 79.
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:*Archives 79.
*Carte Cassini.
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:*Carte Cassini.
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:*Jean-Michel Dallet.

Version actuelle en date du 5 septembre 2023 à 17:13

Situation des Rue des Justices et rue des Petites Justices.
Emplacement des Fourches Patibulaires. (Extrait "Carte Cassini")

Situations à Niort

Les deux rues : Rues des Justices et Rue des Petites Justices sont situées dans la quartier des Brizeaux. (Voir extrait plan)
La rue des Petites Justices part à droite au début de la Route de Cherveux.
La Rue des Justices part de la Route de Parthenay et traverse la route de Cherveux.

Signification

Ces deux rues sont situées à proximité du lieu où l’on retrouve les « Fourches Patibulaires (1) ».
On retrouve en effet en cet endroit, sur les cartes "Cassini", le symbole indiquant la présence de celles-ci au XVIIIè siècle. (Voir extrait plan Cassini)
Sur le plan Napoléonien du début du XIXè siècle de la Commune de Sainte-Pezenne est indiqué le « Fief des Justices ».
Les exécutions étaient effectuées par l’Exécuteur des Sentences Criminelles.
(1) Les fourches patibulaires étaient une potence constituée de plusieurs piliers ou de deux colonnes de pierres
Sur ces piliers reposait une traverse de bois horizontale appelée parfois "Trouce".
Les fourches patibulaires étaient placées en hauteur et bien en vue du principal chemin public.
On y pendaient les condamnés à mort...
On note sur un acte de 1551, conservé aux archives de la Vendée l’emplacement :
-« Au fief de Briseau, tenant d’un bout du dit chemyn du dit Nyort à Sainct-Gelais... en laquelle sont assises les fourches patibulaires du dit Nyort...» (Henri Clouzot).

Sources

  • Archives 79.
  • Carte Cassini.
  • Jean-Michel Dallet.