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+ | :''La gare de marchandise était située un peu plus haut vers les cimetières et qui s'appelait '''Bouillounouse'''. | ||
+ | :''Les dirigeants Monsieur et Madame Victor Mescle avaient deux enfants, Robert et Christian. » | ||
− | + | L'usine de contreplaqué et des crosses de fusils fut détruite par un incendie en décembre '''1938''' (Voir photo presse). | |
− | L' | + | :'''L'emplacement fut repris 1939 par les batteries Tudor qui fabriquaient des accus pour les sous-marins allemands.''' |
− | + | :'''L’ouverture de la manufacture d’accumulateur Tudor fut autorisée par arrêté préfectoral du 7 juin 1939 au lieu dit Belle-lune.''' | |
− | + | ==Témoignage de Michèle sur l'usine TUDOR== | |
− | + | :''« Mon père, Charles Colpaert a été muté a Niort du 21 juin 1941 au 1er mai 1946, mes parents sont arrivés à Niort en 1941. | |
− | + | :''Mon père devait démarrer l’Usine Tudor qui fabriquait des Batteries pour la seconde guerre mondiale.'' | |
− | + | :''Mon père, Charles Colpaert était chef d’équipe, notre séjour à Niort ne dura que quelques années, nous sommes retournés dans le Nord vers 1946. » | |
− | + | [[Fichier:1942 marche noir.jpg|200px|right|thumb|Marché noir à l'usine "TUDOR". ('''1942''')]] | |
− | + | L'entreprise Tudor avait en 1940, trois usines de fabrication : | |
− | L' | + | ::- à Lille (Nord), |
− | + | ::- à Nanterre (Seine), | |
− | L'usine a été détruite pendant la guerre par un incendie. | + | ::- à Niort (Deux-Sèvres) (Voir Photos). |
− | + | :'''L'usine de Niort a été détruite pendant la guerre par un incendie.''' | |
− | + | ==Anecdote de 1942 sur le marché noir == | |
− | == Sources == | + | :Le lundi 16 février 1942 à la gare de Niort, de nombreuses caisses solides en bois font l’objet d’un contrôle du chef de ravitaillement général. (Voir photo). |
− | + | :Ces caisses sont expédiées depuis l’usine '''Tudor''', elles sont sensées contenir des batteries électriques. | |
− | Témoignage recueilli auprès de Monsieur Pierre Naudin, habitant Souché depuis 1934 | + | :À l’ouverture des caisses, les inspecteurs découvrirent que les caisses contenaient de la viande salée et des légumes secs. |
+ | :Le règlement intérieur de cette triste époque de guerre interdit ce type de transport sans autorisations. | ||
+ | :Les autorités considèrent alors qu’il s’agit d’un vaste marché noir sous le coup de sanctions pénales. | ||
+ | ==Sources== | ||
+ | :*Témoignage recueilli auprès de Monsieur Pierre Naudin (Voir article : [[Chizon]]), habitant Souché depuis 1934. | ||
+ | :*Monsieur Pierre Naudin fut ouvrier dans cette usine de mai 1938 jusqu'à sa destruction par un incendie. | ||
+ | :*Nous remercions Michèle pour son témoignage sur l'ancienne usine " Tudor " et pour les précieux documents qu'elle nous a confiés. | ||
+ | :*Mémorial des Deux-Sèvres 1942. | ||
+ | :*Courrier de l'Ouest 1959. | ||
+ | :*Presse 1938, 1939. | ||
+ | <center>''Cliquez sur l’image pour l’agrandir''</center> | ||
+ | <center><gallery> | ||
+ | Fichier:TUDOR vers 1940.jpg|Informations sur Usine " TUDOR ". ('''Vers 1940'''). | ||
+ | Fichier:TUDOR 1942.jpg|Fiche de paie de l'usine TUDOR en 1942. | ||
+ | Fichier:1938 incendie Niort.jpg|Usine détruite par un incendie en décembre 1938. | ||
+ | </gallery> |
Version actuelle en date du 20 mai 2024 à 13:50
Sommaire
Témoignage de Pierre Naudin
À l'emplacement de la S.E.I.T.A en 1938, existait l'usine Mescle qui fabriquait du contreplaqué et des crosses de fusils :
- « Cette usine employait 150 ouvriers qui travaillaient en 3 x 8, sauf le samedi et le dimanche.
- L'été par temps chaud, la direction distribuait des boissons.
- L'approvisionnement en billes de bois d'Oukoumé venant d'Afrique via la Rochelle était assuré par la gare.
- La gare de marchandise était située un peu plus haut vers les cimetières et qui s'appelait Bouillounouse.
- Les dirigeants Monsieur et Madame Victor Mescle avaient deux enfants, Robert et Christian. »
L'usine de contreplaqué et des crosses de fusils fut détruite par un incendie en décembre 1938 (Voir photo presse).
- L'emplacement fut repris 1939 par les batteries Tudor qui fabriquaient des accus pour les sous-marins allemands.
- L’ouverture de la manufacture d’accumulateur Tudor fut autorisée par arrêté préfectoral du 7 juin 1939 au lieu dit Belle-lune.
Témoignage de Michèle sur l'usine TUDOR
- « Mon père, Charles Colpaert a été muté a Niort du 21 juin 1941 au 1er mai 1946, mes parents sont arrivés à Niort en 1941.
- Mon père devait démarrer l’Usine Tudor qui fabriquait des Batteries pour la seconde guerre mondiale.
- Mon père, Charles Colpaert était chef d’équipe, notre séjour à Niort ne dura que quelques années, nous sommes retournés dans le Nord vers 1946. »
L'entreprise Tudor avait en 1940, trois usines de fabrication :
- - à Lille (Nord),
- - à Nanterre (Seine),
- - à Niort (Deux-Sèvres) (Voir Photos).
- L'usine de Niort a été détruite pendant la guerre par un incendie.
Anecdote de 1942 sur le marché noir
- Le lundi 16 février 1942 à la gare de Niort, de nombreuses caisses solides en bois font l’objet d’un contrôle du chef de ravitaillement général. (Voir photo).
- Ces caisses sont expédiées depuis l’usine Tudor, elles sont sensées contenir des batteries électriques.
- À l’ouverture des caisses, les inspecteurs découvrirent que les caisses contenaient de la viande salée et des légumes secs.
- Le règlement intérieur de cette triste époque de guerre interdit ce type de transport sans autorisations.
- Les autorités considèrent alors qu’il s’agit d’un vaste marché noir sous le coup de sanctions pénales.
Sources
- Témoignage recueilli auprès de Monsieur Pierre Naudin (Voir article : Chizon), habitant Souché depuis 1934.
- Monsieur Pierre Naudin fut ouvrier dans cette usine de mai 1938 jusqu'à sa destruction par un incendie.
- Nous remercions Michèle pour son témoignage sur l'ancienne usine " Tudor " et pour les précieux documents qu'elle nous a confiés.
- Mémorial des Deux-Sèvres 1942.
- Courrier de l'Ouest 1959.
- Presse 1938, 1939.