Jardin public (Jardin des plantes) : Différence entre versions
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Sommaire
1763 Difficultés économiques
En 1763 la France perd définitivement le Canada au profit des Anglais.
La perte de cette colonie causa la ruine pour le commerce de tanneries et les chamoiseries de la ville de Niort qui ne recevaient plus de pelleteries du Canada.
Ceci réduit considérablement, dans les années qui suivirent, le travail des tanneries à la préparation des peaux achetées seulement en France .
Construction du mur
En 1772 et 1773, le maire de Niort, Mathieu Rougez de Gourcez entreprend différents travaux d'aménagement afin d’occuper les anciens ouvriers des tanneries et chamoiseries.
Un de ces aménagements fut de profiter de la magnifique situation du côteau de la Bigotterie d’où l’on embrassait une vue splendide pour y établir une terrasse.
C’est à cette époque que date le mur qui avait reçu le nom de « Malgagne ».
Ce mur supportait donc la promenade de Saint-Gelais et la terrasse des côteaux de la Bigotterie
La construction de ce mur pris beaucoup de temps.
La cause serait que les nombreux ouvriers qui y travaillaient étaient mal surveillés, sans doute mal rémunérés et avaient donc un temps de travail assez faible.
Ces ouvriers étaient utilisés dans le cadre des ateliers de la Charité.
Mathieu Rougez de Gourcez fut maire de Niort de 1769 à 1789 et député à l’Assemblée Nationale.
Origine du terrain
Au XVIè siècle, ce terrain de la Bigotterie appartenait au sieur Jacques Yver célèbre écrivain Niortais. (voir Yvers (rue)).
Le bois que contenait ce terrain était appelé: bois de la Folie, ce qui avait donné son nom à une tour des fortifications.
Cette tour située à l’angle des fortifications était ainsi appelée: Tour Folle ou Tour de la Folie. (Voir Fortifications de la ville).
Aménagement
A partir de 1847, la ville devient propriétaire du domaine de la Bigotterie et décide de tracer des allées qui descendent à la Sèvre. (Voir Gravure).
Pour information, sur cette gravure on aperçoit un clocher de l’église Saint-André recouvert d’une coupole.
Le clocher ayant été en partie détruit, cette coupole fut aménagée en 1828.
Entre 1855 et 1863, les travaux menés par l’architecte Segretain ont donné à cette église l’aspect qu’elle a aujourd’hui avec notamment ses deux clochers.
Le lieu appelé jardin public devient alors un lieu de promenade. On l'agrémente alors de statues et d’une sculpture (Voir photo)
Deux de ces statues, dont les socles sont visibles dans l’espace jardin d’agrément, ont subit une restauration de 2009 à 2013.
Elles sont actuellement (2014) exposées dans le jardin du Musée Bernard d’Agescy.
Aujourd'hui le jardin est appelé jardin des plantes.
Sources
- Histoire de la ville de Niort. Favre.
- Histoire de la ville de Niort. Briquet T2.
- Niort et banlieue Clouzot