Théâtre à Sainte-Pezenne en 1946 : Différence entre versions
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Jacques est fils unique, il se marie dans le XVème arrondissement de Paris le 25 avril 1911 avec Germaine Aubé. | Jacques est fils unique, il se marie dans le XVème arrondissement de Paris le 25 avril 1911 avec Germaine Aubé. | ||
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Jacques Pierrey décède à Sainte-Pezenne le 20 mai 1953 et est inhumé à la Haute Chapelle dans l’Orne. | Jacques Pierrey décède à Sainte-Pezenne le 20 mai 1953 et est inhumé à la Haute Chapelle dans l’Orne. | ||
− | Lors de sa disparition, on peut lire cette nécrologie sur le Courrier de l’Ouest de juin 1953: | + | '''Lors de sa disparition, on peut lire cette nécrologie sur le Courrier de l’Ouest de juin 1953:''' |
«'' Ce n’est pas sans tristesse que nous avons appris le décès, hier, de M. Jacques Pierrey, de Surimeau. '' | «'' Ce n’est pas sans tristesse que nous avons appris le décès, hier, de M. Jacques Pierrey, de Surimeau. '' |
Version du 20 février 2015 à 10:46
Article en constructionSommaire
Représentations théâtrales en 1946
Un troupe de théâtre, en 1946, interprète un spectacle écrit par Jacques Pierrey à Sainte-Pezenne.
Le thème porte sur les différents quartiers de Sainte-Pezenne.
Jacques Pierrey est l’auteur des dialogues, des chants de cette pièce de théâtre.
Il assure la mise en scène.
A l’époque, il n’y a pas de Salle des Fêtes à Sainte-Pezenne.
Les spectacles ont lieu dans le grenier de la maison située au 24, rue du moulin d’Âne (Voir photo).
Cette maison appartenait à Mme Lépiller.
Anecdote:
En cet espace confiné sans chauffage où a lieu le spectacle, les spectatrices apportent des chaufferettes à charbon au mépris des risques d’incendie…
Les anciens Pexinois gardent un merveilleux souvenir de ces théâtres.
Qui était Jacques Pierrey?
On retrouve plusieurs adresses: le Logis de Surimeau, rue des Belles Feuilles à Paris, à Haute Chapelle dans l’Orne ...
Jacques Pierrey est né le 8 février 1886, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.
Son père, Maurice Pierrey est artiste peintre, salué en son temps par la critique comme paysagiste et auteur de belles scènes.
Jacques est fils unique, il se marie dans le XVème arrondissement de Paris le 25 avril 1911 avec Germaine Aubé.
En 1914, Jacques Pierrey est propriétaire à Surimeau.
Il se présente aux élections législatives du 26 avril 1914.
Il s'inscrit dans la première circonscription de Niort sous l'étiquette de l' A.L.P..
L'Action Libérale Populaire est classée réactionnaire, elle réunit les catholiques ralliés à la république.
Les résultats de cette élection, ne lui donne que 20 voix sur plus de 15000 votants.
Sa notoriété,à l'époque,comme on le voit, ne dépasse pas les frontières de son village de Surimeau
Ils ont une fille, France née en 1913 et décédée en 1993.
Jacques Pierrey décède à Sainte-Pezenne le 20 mai 1953 et est inhumé à la Haute Chapelle dans l’Orne.
Lors de sa disparition, on peut lire cette nécrologie sur le Courrier de l’Ouest de juin 1953:
« Ce n’est pas sans tristesse que nous avons appris le décès, hier, de M. Jacques Pierrey, de Surimeau.
Le défunt était trop connu en notre ville et dans la région pour qu’il nous soit nécessaire de rappeler ses titres et ses fonctions.
Tous ceux qui ont connu M. Jacques Pierrey, et ils sont nombreux, garderont de lui le souvenir d’un bon ami, serviable au maximun, d’un boute-en-train particulièrement agréable.
Plus d’un Niortais se rappellera l’excellente participation du défunt à bien des représentations théâtrales, dont il assurait toujours les premiers rôles... »
Témoignage d’un habitant de Sainte-Pezenne concernant Jacques Pierrey:
« C’était un joyeux drille, bon vivant, aimant la bonne chair, les jolies dames et les belles voitures...
Il aurait descendu les escaliers du marché de Niort en voiture…
Il aurait transporté Joséphine Baker, lors de sa venue à Niort dans sa belle décapotable.
Riche et généreux, il dépensait sans compter pour ses loisirs.
Sa vie n’était faite que de loisirs.
Il dépensa tant et si bien, qu’à la fin tout fut dilapidé…
Adieu veau, vaches, belles voitures!
Il n’avait plus qu’un triporteur pour mener sa femme à la messe de Sainte-Pezenne!.. »
Sources
- Mémoires d’habitants de Sainte-Pezenne.
- Archives Paris.
- Le Courrier de l’Ouest 1953