Abbé Morice : Différence entre versions
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Je fut nommé vicaire à Saint André de Niort où je suis resté 6 ans. Une même période de 6 ans m'a connu à Périgné. | Je fut nommé vicaire à Saint André de Niort où je suis resté 6 ans. Une même période de 6 ans m'a connu à Périgné. | ||
− | En juin 1941, je fus nommé à Sainte-Pezenne, prenant la suite de l'Abbé Touraine. Il y aura donc 50 ans en juin prochain que je suis à Sainte Pezenne | + | En juin 1941, je fus nommé à Sainte-Pezenne, prenant la suite de l'Abbé Touraine. Il y aura donc 50 ans en juin prochain que je suis à Sainte Pezenne. |
− | Sur la route de Coulonges ma paroisse finissait à l'Octroi, rue de Grange. Au delà, la partie gauche en allant vers Niort relevait de Saint-Etienne. La partie droite, ainsi que toute la côte Saint Hubert et l'avenue de Nantes jusqu'à Buffevent, était de Sainte-Pezenne. | + | Chaque année je rendais visite à mes ouialles. |
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+ | Sur la route de Coulonges ma paroisse finissait à l'Octroi, rue de Grange. Au delà, la partie gauche en allant vers Niort relevait de Saint-Etienne. | ||
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+ | La partie droite, ainsi que toute la côte Saint Hubert et l'avenue de Nantes jusqu'à Buffevent, était de Sainte-Pezenne. | ||
Une troupe paroissiale de théâtre faisait plusieurs représentations chaque année. | Une troupe paroissiale de théâtre faisait plusieurs représentations chaque année. | ||
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+ | L'Abbé Morice; fils de Jean-Marie Morice, palefrenier, et de Valentine Ménager, ménagère; est décédé à Sainte-Pezenne le 15 juin 1994 à l'âge de 90 ans. | ||
− | + | Les obsèques ont été célébrées à l'église de Sainte-Pezenne le 17 juin puis il fut inhumé à Lamballe (Côte d'Armor) le 18 juin. | |
Il a été le dernier curé résidant à la cure de Sainte-Pezenne. Aujourd'hui, la paroisse est desservie par les Abbés de St Etienne de Niort. | Il a été le dernier curé résidant à la cure de Sainte-Pezenne. Aujourd'hui, la paroisse est desservie par les Abbés de St Etienne de Niort. | ||
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− | A l’époque des invasions normandes (IXème-Xème siècle), la Sainte Pezenne fuit jusqu'en Aquitaine son Espagne natale où règne des persécutions. Après avoir longtemps marché avec sa compagne Macrine, elle meurt d’épuisement sur un coteau dominant la Sèvre Niortaise. Des guérisons miraculeuses autour de son tombeau sont à l’origine d’un pèlerinage très fréquenté. | + | A l’époque des invasions normandes (IXème-Xème siècle), la Sainte Pezenne fuit jusqu'en Aquitaine son Espagne natale où règne des persécutions. |
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+ | Après avoir longtemps marché avec sa compagne Macrine, elle meurt d’épuisement sur un coteau dominant la Sèvre Niortaise. | ||
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Une phalange de la religieuse est offerte à la paroisse de Sainte-Pezenne en 1955, suite aux démarches de l’archiviste départemental des Deux-Sèvres, Maurice Béguin et de l’Abbé Morice. | Une phalange de la religieuse est offerte à la paroisse de Sainte-Pezenne en 1955, suite aux démarches de l’archiviste départemental des Deux-Sèvres, Maurice Béguin et de l’Abbé Morice. |
Version du 12 mai 2015 à 07:56
Témoignage de l'Abbé Morice
Témoignage recueilli auprès de l'Abbé Joseph Morice - Mai 1991
Je suis né en Bretagne à Lamballe dans le département des Côtes du Nord en 1904. Elève au collège Saint Joseph de Lannion puis au Grand Séminaire de Poitiers, je fus ordonné prêtre en 1929. Je fut nommé vicaire à Saint André de Niort où je suis resté 6 ans. Une même période de 6 ans m'a connu à Périgné.
En juin 1941, je fus nommé à Sainte-Pezenne, prenant la suite de l'Abbé Touraine. Il y aura donc 50 ans en juin prochain que je suis à Sainte Pezenne.
Chaque année je rendais visite à mes ouialles.
Sur la route de Coulonges ma paroisse finissait à l'Octroi, rue de Grange. Au delà, la partie gauche en allant vers Niort relevait de Saint-Etienne.
La partie droite, ainsi que toute la côte Saint Hubert et l'avenue de Nantes jusqu'à Buffevent, était de Sainte-Pezenne.
Une troupe paroissiale de théâtre faisait plusieurs représentations chaque année.
Nous faisions des Kermesses sur le terrain vers la Grimpette, lieu-dit le Labyrinthe.
Informations complémentaires
L'Abbé Morice; fils de Jean-Marie Morice, palefrenier, et de Valentine Ménager, ménagère; est décédé à Sainte-Pezenne le 15 juin 1994 à l'âge de 90 ans.
Les obsèques ont été célébrées à l'église de Sainte-Pezenne le 17 juin puis il fut inhumé à Lamballe (Côte d'Armor) le 18 juin.
Il a été le dernier curé résidant à la cure de Sainte-Pezenne. Aujourd'hui, la paroisse est desservie par les Abbés de St Etienne de Niort.
L'Abbé Morice et les reliques de Sainte Pezenne
A l’époque des invasions normandes (IXème-Xème siècle), la Sainte Pezenne fuit jusqu'en Aquitaine son Espagne natale où règne des persécutions.
Après avoir longtemps marché avec sa compagne Macrine, elle meurt d’épuisement sur un coteau dominant la Sèvre Niortaise.
Des guérisons miraculeuses autour de son tombeau sont à l’origine d’un pèlerinage très fréquenté.
En 1101, Guillaume le Jeune d’Aquitaine fait don des reliques à Hugues de Vermandois qui les emmène dans sa capitale, Saint-Quentin.
La ville est prise en 1557 par l’armée de Philippe II d’Espagne. L’empereur remet la relique à sa sœur, impératrice d’Allemagne.
Cette dernière, à sa mort, la rend à son pays d’origine. Le corps de la Sainte est aujourd'hui déposé dans une chapelle du palais royal de l’Escurial de Madrid.
Une phalange de la religieuse est offerte à la paroisse de Sainte-Pezenne en 1955, suite aux démarches de l’archiviste départemental des Deux-Sèvres, Maurice Béguin et de l’Abbé Morice.