Dix ans de Conseil de quartier à Souché : Différence entre versions

Version actuelle en date du 17 mars 2014 à 15:53

Les conseils de quartiers sont institués par la loi du 27 février 2002, obligatoires pour les villes de plus de 80000 habitants, facultatifs pour notre ville de Niort de 60 000 habitants.

Le 11 mars 2002 le Conseil Municipal crée les conseils et la ville est découpée en neuf quartiers pour neuf conseils. Le maire est Bernard Bellec, l’adjoint en charge de la démocratie participative et à la concertation dans les quartiers est Rodolphe Challet.

Une année de lancement

Les membres du conseil s’appellent des conseillers de quartier. Ils sont vingt-huit alors à Souché. Ils s’inscrivent à titre personnel ou à titre associatif, comme ce fut le cas dans notre quartier, quatre provenant de l’association du comité de quartier. Cet ancien comité composé de bénévoles tentait d’animer au mieux certains événements : fête annuelle en juin, course à pied « ronde de Souché » en novembre, illuminations de Noël. Certains membres n’étaient pas favorables à la création des Conseils.

Au conseil il y a deux co-présidents, un élu et un habitant. L’élue municipale qui fait partie du comité, Geneviève Rizzi, est désignée par le maire comme co-présidente élue, la présidente du comité de quartier, Véronique Rivault, étant élue co-présidente habitant par les conseillers.

Lors de la mise en route à l’automne 2002, des commissions sont créées. Selon les quartiers et les époques l’intitulé varie : voirie, sécurité, transports, environnement-espaces verts, bâtiments et infrastructures.

Maintenir le cap

Début 2003 le changement de maire entraine des modifications et des démissions de conseillers.

Le nouveau maire Alain Baudin vient alors rappeler en réunion publique que le conseil n’est pas un réceptacle de doléances personnelles mais une entité de réflexions, de propositions, de demandes dans l’intérêt général.

L’élue du quartier Madeleine Chaigneau est désignée co-présidente élue et Micheline Valadier devient co-présidente habitant.

Les commissions se mettent très bien en place. Le 5 avril 2003 lors d’une visite du quartier par la commission Environnement, l’idée d’un espace vert derrière le grand bâtiment de la rue André Gide prend forme. Ce sera une réalisation importante pour le Conseil.

Bien avant l’existence des conseils, il existait déjà au comité de quartier la commission Voirie. Elle suivra les demandes antérieures, - rue des Ors notamment - et fera de nombreuses propositions ou demandes dans le même esprit de prévention des risques routiers. C’est donc en toute logique qu’en 2004 se poursuivent des discussions historiques pour l’aménagement de la rue de la Mairie en deux phases.

Si depuis août 2001 les plans sont faits pour la réhabilitation de l’Espace Lambon, ce n’est que début 2003 que la Ville acquiert l’immeuble. Les travaux suivront en 2004. Les séances du conseil sur le sujet sont souvent chahutées.

La commission Transport qui réfléchit surtout à la desserte du quartier en bus (gérée par la CAN) ne voit pas ses propositions se concrétiser.

Vitesse de croisière

Sous le co-président élu Yannick Tardy, se finalise l’aménagement de l’espace vert rue André Gide, se renouvellent les grillages au Parc Camille Richard et à l’école maternelle. Le rond point dit du Sableau, rue de l’aérodrome, se construit et se visite l’après midi même, tout goudron brûlant, avec l’élu et le référent voirie. Plus tard il fera l’objet d’une visite officielle en bus par tous les conseillers de la ville, tout comme la rue de la Mairie.

Le conseil fait modifier l’accès à la zone Mendés France 2 en venant du boulevard du même nom (D 611) pour éviter des carambolages. La modification d’une sortie plus rapide vers le sud ne peut se faire, les longs essais ne sont pas concluants vu la densité du trafic.

Il se réalisera aussi l’aménagement de la salle des ados au centre socio-culturel.

Dès 2003, après une pétition signée sans texte par certains, on parlait de la rue de Souché, pour faciliter le passage des piétons sur les trottoirs et la vie des riverains. On en reparlera régulièrement en conseil les années suivantes. Les travaux prévus en 2005 voient un début de concrétisation en 2012. Beaucoup de participants du début se sont essoufflés.

La croisière continue mais change d'horizon

Depuis l’élection à la mairie de Geneviève Gaillard, l’adjoint en charge des quartiers est Jacques Tapin. Pour notre quartier, la co-présidente élue est Annie Coutureau et le co-président habitant Denis Mietton. Lors du renouvellement en 2011 un autre homme, Dominique Gallo, le remplace.

Comme d’habitude à chaque échéance de nouvelles personnes plus jeunes arrivent et dépensent beaucoup d’énergie.

L’existence de la commission Sécurité aux abords des établissements scolaires permet à la commission Voirie devenue commission Espaces publics de souffler un peu. Des lignes de piétons pour les enfants, Pédibue, voient le jour, ainsi que des potelets rue du Sableau.

Le club-house du stade de football sera entièrement revu et les vestiaires des joueurs refaits.

Des chemins piétons et vélos parallèles sont répertoriés mais on en attend le fléchage.

L’aménagement de la rue devant le collège se fait à l’automne 2011, les grillages autour du collège sont fixés. L’accès au gymnase par la rue Chiron Courtinet, projet vieux de trente ans, tarde à se réaliser.

C’est en 2011 que sont votées sur plan les premières tranches de l’aménagement de la rue de l’aérodrome et de la rue de Souché.

Une nouveauté dans le conseil : la culture

C’est sous ces quatre dernières années qu’un phénomène nouveau apparaît au conseil. Des habitants mettent au goût du jour la culture dans tous ses sens. Ils se démènent pour faire avancer les projets :

- évolution de l’espace Lambon en lieu multiculturel

- relance de la fête de quartier

- participations au festival TECIVERDI

- création du wiki-niort.fr

Cette commission Culture animée par Philippe Guillemoteau et Aimée Rangeard a des orateurs réfléchis très écoutés du public.

Avec le temps, le conseil semble gagner en expérience et en sérénité.

Source

Michel Bourdeau à partir de son expérience personnelle