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| − | Il y fut apprenti durant trois ans, en fut alors licencié puis travailla dans une usine de contreplaqué jusqu’au 9 novembre 1935 où il fut à nouveau licencié. | + | Il y fut apprenti durant trois ans, en fut alors licencié puis travailla dans une usine de contreplaqué '''(1)''' jusqu’au 9 novembre 1935 où il fut à nouveau licencié. |
Il trouva alors un emploi de magasinier dans une entreprise de tôlerie qui, en juin 1936, fut la première entreprise niortaise à entrer en grève avec occupation des ateliers. | Il trouva alors un emploi de magasinier dans une entreprise de tôlerie qui, en juin 1936, fut la première entreprise niortaise à entrer en grève avec occupation des ateliers. | ||
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En 1938, il partit faire son service militaire et en revint en septembre 1940. Il participa à la Résistance. | En 1938, il partit faire son service militaire et en revint en septembre 1940. Il participa à la Résistance. | ||
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| + | :'''(1)''' Il s’agit vraisemblablement de la Société Niortaise pour l’Industrie du Noyer appelée aussi " [[Friche SEITA, l'histoire du lieu|Usine de Bouillounouse]] ". | ||
| + | :Cette usine, spécialisée dans la fabrication des bois contreplaqué etc..., subit en 1938, un violent incendie. | ||
| + | :" L'Usine de Bouillounouse " employait alors plus de 180 ouvriers. (Voir Photo 11 dans l'article : [[POMPIERS de Niort]]. | ||
==Engagement syndical== | ==Engagement syndical== | ||
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:-trésorier de l’Union départementale CGT des Deux-Sèvres ; | :-trésorier de l’Union départementale CGT des Deux-Sèvres ; | ||
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Marcel Benay fut élu un des secrétaires de la Fédération Nationale CGT des employés, chargé de la Sécurité sociale. | Marcel Benay fut élu un des secrétaires de la Fédération Nationale CGT des employés, chargé de la Sécurité sociale. | ||
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En 1978, il prend sa retraite à Aiffres dans la région niortaise. | En 1978, il prend sa retraite à Aiffres dans la région niortaise. | ||
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Biographie simplifiée
Marcel Benay est né à Souché le 4 septembre 1918.
Marcel Benay obtint son certificat d’études primaires en 1930.
À la mort de son père survenue l’année suivante, sa mère le fit embaucher dans le magasin de vêtement où elle travaillait à Niort en qualité de couturière-retoucheuse.
Il y fut apprenti durant trois ans, en fut alors licencié puis travailla dans une usine de contreplaqué (1) jusqu’au 9 novembre 1935 où il fut à nouveau licencié.
Il trouva alors un emploi de magasinier dans une entreprise de tôlerie qui, en juin 1936, fut la première entreprise niortaise à entrer en grève avec occupation des ateliers.
Marcel Benay adhéra alors à la CGT et milita ; à l’issue de la grève, il obtint que par application du contrat collectif que son salaire soit doublé.
En 1938, il partit faire son service militaire et en revint en septembre 1940. Il participa à la Résistance.
- (1) Il s’agit vraisemblablement de la Société Niortaise pour l’Industrie du Noyer appelée aussi " Usine de Bouillounouse ".
- Cette usine, spécialisée dans la fabrication des bois contreplaqué etc..., subit en 1938, un violent incendie.
- " L'Usine de Bouillounouse " employait alors plus de 180 ouvriers. (Voir Photo 11 dans l'article : POMPIERS de Niort.
Engagement syndical
Il fut successivement :
- -employé à la Sécurité sociale à Niort (Les locaux de la Sécurité Sociale sont à cette époque et jusque au début des années 1970, implantés dans ce qui fut le " Grand Café ", Avenue de la République) ;
- -trésorier de l’Union départementale CGT des Deux-Sèvres ;
- -secrétaire permanent à la fédération nationale CGT des employés ;
- -membre de la CA de la CGT au niveau national de 1955 à 1961.
En 1948, il s'installe dans la région parisienne avec son épouse.
Il va militer aux côtés de Pierre Delon qui fut secrétaire général de la Fédération CGT des employés de 1950 à 1966.
Marcel Benay fut élu un des secrétaires de la Fédération Nationale CGT des employés, chargé de la Sécurité sociale.
Il intègre ensuite le " Centre de Sécurité sociale André Leveillé " à Paris, 12ème où il y travailla durant dix ans.
En 1978, il prend sa retraite à Aiffres dans la région niortaise.
Il décède le 19 mars 2003 à Aiffres, il repose au cimetière de Souché.
Sources
- Archives 79.
- Infos lien ci-contre : [1]
