Jean-Bart (Ancienne usine de pétrins à Niort) : Différence entre versions
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:En 1842, naissent à Lhoumois '''(1)''' des jumeaux, fils et fille, enfants aînés de Jean-Louis Bart (1815-1888) et de Geneviève Guilbot (Voir photo). | :En 1842, naissent à Lhoumois '''(1)''' des jumeaux, fils et fille, enfants aînés de Jean-Louis Bart (1815-1888) et de Geneviève Guilbot (Voir photo). | ||
:Ceux-ci sont enregistrés, à leur naissance en 1842, sous le patronyme de Louis Jenbar '''(2)''' et Marie Jenbar. | :Ceux-ci sont enregistrés, à leur naissance en 1842, sous le patronyme de Louis Jenbar '''(2)''' et Marie Jenbar. | ||
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:Cette transcription par le maire de Lhoumois, en 1842, est sans doute due à une approximation de compréhension phonétique, les parents étant illettrés. | :Cette transcription par le maire de Lhoumois, en 1842, est sans doute due à une approximation de compréhension phonétique, les parents étant illettrés. | ||
− | En 1867, lors de son mariage, Louis Jenbar, né en 1842, est nommé Louis Jean-Bart quand il épouse Florence Guilbot. | + | '''En 1867, lors de son mariage, Louis Jenbar, né en 1842, est nommé Louis Jean-Bart quand il épouse Florence Guilbot.''' |
:Le patronyme '''Jean-Bart''', sans doute né d’une mauvaise transcription, date de 1842 et se concrétise en 1867... | :Le patronyme '''Jean-Bart''', sans doute né d’une mauvaise transcription, date de 1842 et se concrétise en 1867... | ||
:C’est bien au grand-père de François-Léon Jean-Bart que le nom Jean-Bart devient, par erreur, effectif. | :C’est bien au grand-père de François-Léon Jean-Bart que le nom Jean-Bart devient, par erreur, effectif. | ||
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::'''(1)''' La famille Bart furent au service du château de la Rochefaton où [[Charles IX à Niort|Charles IX et Catherine de Médicis]] séjournèrent en 1565. | ::'''(1)''' La famille Bart furent au service du château de la Rochefaton où [[Charles IX à Niort|Charles IX et Catherine de Médicis]] séjournèrent en 1565. | ||
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:Vers 1920, il installe sa fabrique de pétrins mécaniques au 15, rue du Rabot et 24 rue Sainte-Marthe son atelier rejoint la rue de l’Arsenal N°21. (Voir photo porte). | :Vers 1920, il installe sa fabrique de pétrins mécaniques au 15, rue du Rabot et 24 rue Sainte-Marthe son atelier rejoint la rue de l’Arsenal N°21. (Voir photo porte). | ||
− | :Vers 1936, René Jean-Bart (1899-1980), fils | + | :Au recensement de 1921, il se déclare restaurateur, il réside au 10 place des Halles avec son épouse Eugénie et leur 2 enfants, Blanche et René. |
+ | :En 1922, Louis Jean-Bart commercialise des lampes acétylène de toutes sortes et le carbure de calcium pour les alimenter. | ||
+ | :Il a alors trois adresses : 15 et 25, rue du Rabot et 10 place des Halles. | ||
+ | :En 1935, il est élu président d’Honneur de la [[Boulistes Niortais (Historique)|Fédération Bouliste de l’Atlantique]]. | ||
+ | :Vers 1936, René Jean-Bart (1899-1980), fils de Louis, qui possède une formation de tourneur sur métaux, poursuit l’exploitation de l’usine de matériels de boulangerie, au 24, rue Sainte-Marthe jusqu’à sa retraite au début des années 1960. | ||
+ | :Au recensement de '''1946''', Léon Jean-Bart réside au 22 de la rue Sainte-Marthe. | ||
+ | :René réside au 24 de la rue Sainte-Marthe avec son épouse Olga et leur fille Hélène. | ||
+ | :'''Remarque''' : Lors du décès de Léon Jean-Bart, le faire-part est noté ainsi sur la presse locale : | ||
+ | ::Monsieur Léon-Jean BART Ancien commerçant, décédé le 28 octobre 1955, à l’âge de 83 ans. | ||
+ | ==Anecdote sur Jean Panzani== | ||
+ | :En 1936, [[Panzani|Jean Panzani]] dirige une agence de publicité au 20, rue de l'Arsenal face à l'usine de pétrins des Jean-Bart. | ||
+ | :Celui qui deviendra ce célèbre fabriquant national de pâtes, n'aurait-il pas utilisé les pétrins fabriqués par son voisin si proche ? | ||
+ | |||
==Sources== | ==Sources== | ||
:*Archives 79. | :*Archives 79. | ||
+ | :*Annuaire général de Niort (1939). | ||
:*Témoignages. | :*Témoignages. | ||
− | :* | + | :*Mémorial des Deux-Sèvres (1920, 1922). |
+ | :*Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel DALLET. |
Version actuelle en date du 27 juin 2023 à 09:09
Article en construction le 7 septembre 2022
Sommaire
Origine du nom Jean-Bart
- En 1842, naissent à Lhoumois (1) des jumeaux, fils et fille, enfants aînés de Jean-Louis Bart (1815-1888) et de Geneviève Guilbot (Voir photo).
- Ceux-ci sont enregistrés, à leur naissance en 1842, sous le patronyme de Louis Jenbar (2) et Marie Jenbar.
- Marie Jenbar, la sœur jumelle décède en 1876 sous le nom de Marie Bart.
- Cette transcription par le maire de Lhoumois, en 1842, est sans doute due à une approximation de compréhension phonétique, les parents étant illettrés.
En 1867, lors de son mariage, Louis Jenbar, né en 1842, est nommé Louis Jean-Bart quand il épouse Florence Guilbot.
- Le patronyme Jean-Bart, sans doute né d’une mauvaise transcription, date de 1842 et se concrétise en 1867...
- C’est bien au grand-père de François-Léon Jean-Bart que le nom Jean-Bart devient, par erreur, effectif.
- François-Léon Jean-Bart (1872-1955), fils de Louis Jean-Bart et Florence Guilbot, s’installe à Niort à la toute fin du XIXe.
- (1) La famille Bart furent au service du château de la Rochefaton où Charles IX et Catherine de Médicis séjournèrent en 1565.
- (2) Les 3 frères, plus jeunes, de Louis Jenbar : Jean, Pierre et Clément portent tous le nom de Bart...
Les Jean-Bart, industriels et commerçants, à Niort
- En 1896, François-Léon Jean-Bart (1872-1955), fils de Louis Jean-Bart et de Florence Guilbot est domicilié à Souché.
- En 1999, son fils René Jean-Bart naît à Niort, Léon Jean-Bart est alors boulanger au 28, rue de la Boule d’Or.
- Vers 1910, Léon Jean-Bart exploite une entreprise et commerce sous la dénomination :
- Maison L. JEAN-BART - Pétrin Mécanique - Breveté S. G. D. G.
- GRANDE FABRIQUE D’USTENSILE DE BOULANGERIE - 28, rue du Rabot, Niort.
- Vers 1920, il installe sa fabrique de pétrins mécaniques au 15, rue du Rabot et 24 rue Sainte-Marthe son atelier rejoint la rue de l’Arsenal N°21. (Voir photo porte).
- Au recensement de 1921, il se déclare restaurateur, il réside au 10 place des Halles avec son épouse Eugénie et leur 2 enfants, Blanche et René.
- En 1922, Louis Jean-Bart commercialise des lampes acétylène de toutes sortes et le carbure de calcium pour les alimenter.
- Il a alors trois adresses : 15 et 25, rue du Rabot et 10 place des Halles.
- En 1935, il est élu président d’Honneur de la Fédération Bouliste de l’Atlantique.
- Vers 1936, René Jean-Bart (1899-1980), fils de Louis, qui possède une formation de tourneur sur métaux, poursuit l’exploitation de l’usine de matériels de boulangerie, au 24, rue Sainte-Marthe jusqu’à sa retraite au début des années 1960.
- Au recensement de 1946, Léon Jean-Bart réside au 22 de la rue Sainte-Marthe.
- René réside au 24 de la rue Sainte-Marthe avec son épouse Olga et leur fille Hélène.
- Remarque : Lors du décès de Léon Jean-Bart, le faire-part est noté ainsi sur la presse locale :
- Monsieur Léon-Jean BART Ancien commerçant, décédé le 28 octobre 1955, à l’âge de 83 ans.
Anecdote sur Jean Panzani
- En 1936, Jean Panzani dirige une agence de publicité au 20, rue de l'Arsenal face à l'usine de pétrins des Jean-Bart.
- Celui qui deviendra ce célèbre fabriquant national de pâtes, n'aurait-il pas utilisé les pétrins fabriqués par son voisin si proche ?
Sources
- Archives 79.
- Annuaire général de Niort (1939).
- Témoignages.
- Mémorial des Deux-Sèvres (1920, 1922).
- Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel DALLET.