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Panzani : Différence entre versions

De WikiNiort
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'''En 1946, il quitte Niort et s'installe dans une ancienne usine à chaussures à Parthenay.'''
 
'''En 1946, il quitte Niort et s'installe dans une ancienne usine à chaussures à Parthenay.'''
 
:Il résidait alors en 1946, au 6, place de Strasbourg à Niort.
 
:Il résidait alors en 1946, au 6, place de Strasbourg à Niort.
:Sa fille Francine lui inspire le nom de sa première marque commerciale.
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:Une de ses deux fille se nomme Françoise, elle lui inspire le nom de sa première marque commerciale : "''Francine''" qui rime avec farine...
 
:Il rachète ensuite les locaux de « ''Pepy'' », une ancienne conserverie de petits pois et se crée de grands entrepôts.  
 
:Il rachète ensuite les locaux de « ''Pepy'' », une ancienne conserverie de petits pois et se crée de grands entrepôts.  
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:Dès 1946, 80 personnes sont employées à Parthenay et 2 000 t de pâtes sont produites.
  
 
'''En 1950, sa première société " ''Pasta Panzani'' " est fondée et il est le premier à présenter sa fabrication sous cellophane.'''  
 
'''En 1950, sa première société " ''Pasta Panzani'' " est fondée et il est le premier à présenter sa fabrication sous cellophane.'''  
:Panzani patronne, le 22 juillet 1950, une [[Tour de France 1950, étape à Niort| étape du Tour de France]] passant par Parthenay et Niort.
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:Panzani patronne, le 22 juillet 1950, une [[Tour de France 1950, étape à Niort| étape du Tour de France]] passant par Parthenay et Niort.
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:Jean Panzani a très vite compris l'intérêt et la nécessité de recourir à la publicité à grande échelle.
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:De grandes affiches ornent les couloirs du métro parisien.
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:Roland Barthes, le célèbre sémiologue, fait l'éloge de l'une d'elles dans la revue ''Communications'' (n°4, 1964) en insistant sur son caractère de modèle :
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: '''-►''' [https://comstudies.files.wordpress.com/2007/10/barthes-panzani.pdf Panzani par Barthes].
  
 
'''En mars 1967, l’entreprise qui s’appelle alors " ''Régia-Panzani'' " et fabrique des pâtes, emploie 231 personnes.'''
 
'''En mars 1967, l’entreprise qui s’appelle alors " ''Régia-Panzani'' " et fabrique des pâtes, emploie 231 personnes.'''
 
:Une partie de l'entreprise installe son siège à Lyon et une nouvelle usine à Marseille et à Chelles.  
 
:Une partie de l'entreprise installe son siège à Lyon et une nouvelle usine à Marseille et à Chelles.  
 
:Début 1962, un projet d'une nouvelle entreprise de 30 000 m2 qui aurait employé 400 personnes est annoncé à Parthenay, mais la municipalité refuse d'accorder le terrain gratuitement.
 
:Début 1962, un projet d'une nouvelle entreprise de 30 000 m2 qui aurait employé 400 personnes est annoncé à Parthenay, mais la municipalité refuse d'accorder le terrain gratuitement.
:Le déclin de l'usine de Parthenay va commencer qui ne compte alors que pour seulement 27 % du total de la production. En mars 1967 135 personnes (35 femmes et 100 hommes) vont être licenciées, reste alors 96 employés. Le site de fabrication ferme fin 1967.  
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:Le déclin de l'usine de Parthenay va commencer qui ne compte alors que pour seulement 27 % du total de la production.  
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:En mars 1967, 135 personnes (35 femmes et 100 hommes) vont être licenciées, reste alors 96 employés.  
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:Le site de fabrication ferme fin 1967.  
 
:Une des explications de ce licenciement est consécutive à l’automatisation des usines de Chelles et de Marseille qui ont permis de diminuer le prix de revient de la fabrication des pâtes.
 
:Une des explications de ce licenciement est consécutive à l’automatisation des usines de Chelles et de Marseille qui ont permis de diminuer le prix de revient de la fabrication des pâtes.
  
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==Sources==
 
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:*Archives 79.
 
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:*Mémorial des Deux-Sèvres 1944.
 
:*La Nouvelle République 1956, 1996, 2003.
 
:*La Nouvelle République 1956, 1996, 2003.
 
:*CO 1962, 1967.
 
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Fichier:1936AImm.jpg|En 1936, Jean Panzani possède une agence commerciale.
 
Fichier:1936AImm.jpg|En 1936, Jean Panzani possède une agence commerciale.
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Fichier:1944 Panzani.jpg|En 1944, sous le Régime de Vichy, Jean Panzani subit un internement administratif abusif par arrêté du Préfet Gomot.
 
Fichier:Francine Panzani 1947.jpg|Marque Francine
 
Fichier:Francine Panzani 1947.jpg|Marque Francine
 
Fichier:ACCIDENT PANZANI 3oct 1962.jpg|Accident du transporteur de pâtes Panzani.
 
Fichier:ACCIDENT PANZANI 3oct 1962.jpg|Accident du transporteur de pâtes Panzani.

Version actuelle en date du 9 juillet 2024 à 17:12

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Jean Panzani en 1950 dans son usine à Parthenay (Photo NR)
Musée de Parthenay, Céramique de Parthenay réalisée dans les ateliers de Jacqueline Bernard et Claude Pagnier (1950) (Dessin de Hervé Morvan 1917-1980) (Photo wiki niort)

" Des pâtes, des pâtes, oui, mais des Panzani ! "

En dégustant des pâtes de la marque Panzani Wikipedia-logo.svg.png, vous ne mangez pas italien, mais bel et bien français !... et même Niortais !!!

Jean Panzani a créé ses premières nouilles en 1940 à Niort dans le grenier d'une maison située route de Parthenay.
C'est en 1975 qu'apparaît son slogan " Des pâtes, des pâtes, oui, mais des Panzani ", et le célèbre Don Patillo.
Il créera ce slogan pour se protéger de l'offensive de la concurrence.

Biographie simplifiée de Jean Panzani

Jean Panzani est né en 1911 à Paris, ses parents, Henri Panzani, né en 1879 et Antoinette Ciappi née en 1874, sont originaires de Florence en Italie.

À l’âge de 20 ans, en 1931, il habite avec ses parents et son frère au N° 15 de la Rue Ricard, il est employé comptable comme son père Henri.
Il épouse le 22 avril 1933 à Niort, Marcelle Denise Négret, fille de représentant de commerce, née le 17 janvier 1913 au 18 bis, rue de la Corderie à Niort.
Jean Panzani devient expert-comptable. En 1936, il a une agence de publicité au 20, rue de l'Arsenal à Niort.
La même année, il gère une agence immobilière au 2, rue Barbezière à Niort dans le restaurant de Mme Savignien.
Puis il part à la guerre 39/45, blessé, il est démobilisé en 1940 et revient à Niort, chez ses beaux-parents.
En 1936, ses beaux-parents, Henri Négret, courtier en tissus et Louise Gautreau, son épouse, habitent au 78, rue Gambetta à Niort.

En 1940, Jean Panzani, ce fils de commerçants italiens, élabore sa première recette de nouilles à base de farine dans le grenier de ses beaux-parents à Niort.

La semoule étant introuvable pendant cette période de l'Occupation.
Sa production est plus qu’artisanale, il assure lui-même les livraisons à vélo.
Puis, il s’installe à Niort dans un petit atelier, rue Baugier.
On retrouve les Ets Panzani au 33 ter, rue d’Échiré (aujourd’hui, avenue du Maréchal Leclerc).
Suite à l'engouement des Niortais pour ses pâtes fabriquées à la main, il doit s'agrandir.

En 1946, il quitte Niort et s'installe dans une ancienne usine à chaussures à Parthenay.

Il résidait alors en 1946, au 6, place de Strasbourg à Niort.
Une de ses deux fille se nomme Françoise, elle lui inspire le nom de sa première marque commerciale : "Francine" qui rime avec farine...
Il rachète ensuite les locaux de « Pepy », une ancienne conserverie de petits pois et se crée de grands entrepôts.
Dès 1946, 80 personnes sont employées à Parthenay et 2 000 t de pâtes sont produites.

En 1950, sa première société " Pasta Panzani " est fondée et il est le premier à présenter sa fabrication sous cellophane.

Panzani patronne, le 22 juillet 1950, une étape du Tour de France passant par Parthenay et Niort.
Jean Panzani a très vite compris l'intérêt et la nécessité de recourir à la publicité à grande échelle.
De grandes affiches ornent les couloirs du métro parisien.
Roland Barthes, le célèbre sémiologue, fait l'éloge de l'une d'elles dans la revue Communications (n°4, 1964) en insistant sur son caractère de modèle :
-► Panzani par Barthes.

En mars 1967, l’entreprise qui s’appelle alors " Régia-Panzani " et fabrique des pâtes, emploie 231 personnes.

Une partie de l'entreprise installe son siège à Lyon et une nouvelle usine à Marseille et à Chelles.
Début 1962, un projet d'une nouvelle entreprise de 30 000 m2 qui aurait employé 400 personnes est annoncé à Parthenay, mais la municipalité refuse d'accorder le terrain gratuitement.
Le déclin de l'usine de Parthenay va commencer qui ne compte alors que pour seulement 27 % du total de la production.
En mars 1967, 135 personnes (35 femmes et 100 hommes) vont être licenciées, reste alors 96 employés.
Le site de fabrication ferme fin 1967.
Une des explications de ce licenciement est consécutive à l’automatisation des usines de Chelles et de Marseille qui ont permis de diminuer le prix de revient de la fabrication des pâtes.

En 1970, Panzani s'unit à " Pâtes Milliat Frères ", marque déjà distribuée à Niort en 1936.

Seul subsistera un dépôt à Parthenay jusqu’en 1998.
Jean Panzani décède à Lyon en octobre 2003, il a 92 ans.
Il repose désormais dans le caveau familial à Parthenay.
1956, réclame et utilisation du cellophane.

Anecdote 1

En 1941, une seconde fabrication de pâtes s'installe à Niort.

Cette petite usine est dirigée par M. Blanc qui s'installe au Coteau de Ribray.

Anecdote 2

Un accident sans conséquences (Voir photo) se produisit à quelques kilomètres de Parthenay.
Le chauffeur était un livreur de pâtes " Panzani ".
Cet accident se produisit le 3 octobre 1962.

Sources

  • Archives 79.
  • Mémorial des Deux-Sèvres 1944.
  • La Nouvelle République 1956, 1996, 2003.
  • CO 1962, 1967.
  • Musée d'Art et d'Histoire de Parthenay.
  • Céramiques de Parthenay.
  • Annuaire Niort 1936, 1947
  • Quand Panzani faisait vivre 200 familles en Deux-Sèvres, Ouest-France, 06/05/2023
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