Confiserie niortaise Leclercq (Historique) : Différence entre versions
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== Un établissement centenaire == | == Un établissement centenaire == | ||
− | + | '''Les générations - des anciens - ont toujours connu des sandwicheries au bas de la place de la Brèche, avant qu'elles ne soient déplacées dans les nouveaux kiosques.''' | |
− | + | :Personne ne peut se vanter d'avoir assisté à l'ouverture de la confiserie Leclercq : c'était en 1897 ! | |
− | + | :C'est le grand-père, Auguste Leclercq (1864-1912), venu de Charente, qui installe à cet endroit stratégique son banc de bonbons et de sucres d'orge maison. | |
− | Personne ne peut se vanter d'avoir assisté à l'ouverture de la confiserie | + | :Auguste-François Leclercq, confiseur, décède le 6 avril 1912, il est veuf d’Augustine Domisse, il réside au 15, rue Martin Beaulieu à Niort. |
− | + | :Leur fond de commerce est vendu en 1912 à Alice-Esther-Zélie Leclercq, épouse Marsault, qui réside 11, rue Mère-Dieu à Niort. | |
− | C'est le grand-père, Auguste | + | :Avec ses fils, Maurice jusqu'en 1929, l'année de la Grande Crise, puis Alexandre pendant près de cinquante ans, le banc devient baraque sur roues. |
− | + | :Pendant les fastes années soixante, la maison fait travailler jusqu'à treize personnes. | |
− | Avec ses fils, Maurice jusqu'en 1929, l'année de la Grande Crise, puis Alexandre pendant près de cinquante ans, le banc devient baraque sur roues. | + | :C'est ensuite Jean-Pierre, un petit-fils, qui reprend l'affaire au tournant des années quatre-vingt. |
− | + | :Une affaire rentable jusqu'en 2010 mais les travaux de la Brèche et le déplacement ont sans doute perturbé les habitudes des clients. | |
− | Pendant les fastes années soixante, la maison fait travailler jusqu'à treize personnes. | + | '''Un article de " ''Vivre-à-Niort'' " leur est consacré pour les 110 ans en février 2008 :''' |
− | + | :'''-►''' [https://www.vivre-a-niort.com/fileadmin/ville/archives/fichiers/VAN/183/van183_do.pdf Confiserie Leclercq]. | |
− | C'est ensuite Jean-Pierre, un petit-fils, qui reprend l'affaire au tournant des années quatre-vingt. | + | :L'un des plus anciens commerces de Niort baisse alors le rideau au printemps 2013. |
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− | Une affaire rentable jusqu'en 2010 mais les travaux de la Brèche et le déplacement ont sans doute perturbé les habitudes des clients. | ||
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− | L'un des plus anciens commerces de Niort baisse alors le rideau au printemps 2013. | ||
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== Des bonbons en exclusivité == | == Des bonbons en exclusivité == | ||
− | + | :En descendant du manège pour les plus jeunes, à la sortie du cinéma pour les autres, qui n'a pas salivé devant les rangées de pommes d'amour écarlates, les guimauves alanguies aux tons pastel, les gaufres nappées de chocolat ?... | |
− | En descendant du manège pour les plus jeunes, à la sortie du cinéma pour les autres, qui n'a pas salivé devant les rangées de pommes d'amour écarlates, les guimauves alanguies aux tons pastel, les gaufres nappées de chocolat ?... | + | :Et cette odeur de sucre doux qui s'échappait de la roulotte pouvait aller vous titiller jusqu'aux terrasses de café les plus éloignées. |
− | + | :Bonbons, barbes à papa et autres sucettes étaient le lot des Niortais en goguette. | |
− | Et cette odeur de sucre doux qui s'échappait de la roulotte pouvait aller vous titiller jusqu'aux terrasses de café les plus éloignées. | + | :Mais il serait dommage de passer sous silence les deux spécialités de la maison : la guimauve chaude que l'on pouvait voir s'étirer sous nos yeux, brassée par une machine au mouvement machiavélique. |
− | + | :Ce berlingot Leclerc est une exclusivité envoyée dans toute la France dont Alexandre avait déposé le brevet en 1959. | |
− | Bonbons, barbes à papa et autres sucettes étaient le lot des Niortais en goguette. | + | :Cent seize ans de sucreries : ça en fait des caries ! il n'y a pas que les enfants qui vont les regretter, les dentistes aussi ! |
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− | Mais il serait dommage de passer sous silence les deux spécialités de la maison : la guimauve chaude que l'on pouvait voir s'étirer sous nos yeux, brassée par une machine au mouvement machiavélique | ||
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− | Cent seize ans de sucreries : ça en fait des caries ! il n'y a pas que les enfants qui vont les regretter, les dentistes aussi ! | ||
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==Petit film INA== | ==Petit film INA== | ||
− | En 1970, la télévision régionale fit un petit reportage sur la fabrication de nougats par Alexandre | + | '''En 1970, la télévision régionale fit un petit reportage sur la fabrication de nougats par Alexandre Leclercq.''' |
− | + | :Ce petit film est titré : '''►''' [https://www.dailymotion.com/video/xfe2nt '''"Fabrication nougats à Niort"'''] | |
− | ''' | ||
== Sources == | == Sources == | ||
− | + | :*Nouvelle République du 27 avril 2013 | |
− | Nouvelle République du 27 avril 2013 | + | :*Mémorial des Deux-Sèvres 1912 |
− | *INA | + | :*INA 1970 (Limousin actualités) |
Version actuelle en date du 15 mai 2022 à 08:09
Un établissement centenaire
Les générations - des anciens - ont toujours connu des sandwicheries au bas de la place de la Brèche, avant qu'elles ne soient déplacées dans les nouveaux kiosques.
- Personne ne peut se vanter d'avoir assisté à l'ouverture de la confiserie Leclercq : c'était en 1897 !
- C'est le grand-père, Auguste Leclercq (1864-1912), venu de Charente, qui installe à cet endroit stratégique son banc de bonbons et de sucres d'orge maison.
- Auguste-François Leclercq, confiseur, décède le 6 avril 1912, il est veuf d’Augustine Domisse, il réside au 15, rue Martin Beaulieu à Niort.
- Leur fond de commerce est vendu en 1912 à Alice-Esther-Zélie Leclercq, épouse Marsault, qui réside 11, rue Mère-Dieu à Niort.
- Avec ses fils, Maurice jusqu'en 1929, l'année de la Grande Crise, puis Alexandre pendant près de cinquante ans, le banc devient baraque sur roues.
- Pendant les fastes années soixante, la maison fait travailler jusqu'à treize personnes.
- C'est ensuite Jean-Pierre, un petit-fils, qui reprend l'affaire au tournant des années quatre-vingt.
- Une affaire rentable jusqu'en 2010 mais les travaux de la Brèche et le déplacement ont sans doute perturbé les habitudes des clients.
Un article de " Vivre-à-Niort " leur est consacré pour les 110 ans en février 2008 :
- -► Confiserie Leclercq.
- L'un des plus anciens commerces de Niort baisse alors le rideau au printemps 2013.
Des bonbons en exclusivité
- En descendant du manège pour les plus jeunes, à la sortie du cinéma pour les autres, qui n'a pas salivé devant les rangées de pommes d'amour écarlates, les guimauves alanguies aux tons pastel, les gaufres nappées de chocolat ?...
- Et cette odeur de sucre doux qui s'échappait de la roulotte pouvait aller vous titiller jusqu'aux terrasses de café les plus éloignées.
- Bonbons, barbes à papa et autres sucettes étaient le lot des Niortais en goguette.
- Mais il serait dommage de passer sous silence les deux spécialités de la maison : la guimauve chaude que l'on pouvait voir s'étirer sous nos yeux, brassée par une machine au mouvement machiavélique.
- Ce berlingot Leclerc est une exclusivité envoyée dans toute la France dont Alexandre avait déposé le brevet en 1959.
- Cent seize ans de sucreries : ça en fait des caries ! il n'y a pas que les enfants qui vont les regretter, les dentistes aussi !
Petit film INA
En 1970, la télévision régionale fit un petit reportage sur la fabrication de nougats par Alexandre Leclercq.
- Ce petit film est titré : ► "Fabrication nougats à Niort"
Sources
- Nouvelle République du 27 avril 2013
- Mémorial des Deux-Sèvres 1912
- INA 1970 (Limousin actualités)