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Chêne classé à Saint-Liguaire (Ancien) : Différence entre versions

De WikiNiort
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Cet arbre était sur la propriété du Comte de Maurès de Malartic '''(2)''', important propriétaire terrien à Saint-Liguaire.
 
Cet arbre était sur la propriété du Comte de Maurès de Malartic '''(2)''', important propriétaire terrien à Saint-Liguaire.
  
Selon M. Saboureau '''(3)''', Maire de Saint-Liguaire en 1965, l’arbre subit vers 1926 de fortes amputations (sans autorisation).
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Selon [[Maires de Saint-Liguaire de 1789 à 1971|M. Saboureau]] '''(3)''', Maire de Saint-Liguaire en 1965, l’arbre subit vers 1926 de fortes amputations (sans autorisation).
  
 
'''En décembre 1930, le Mémorial des Deux -Sèvres donne la liste des Monuments naturels classés des Deux-Sèvres.'''
 
'''En décembre 1930, le Mémorial des Deux -Sèvres donne la liste des Monuments naturels classés des Deux-Sèvres.'''

Version du 17 janvier 2018 à 10:50

(2017) Au premier plan, le chêne de remplacement.
Chêne classé en 1964, il fut amputé sur sa partie gauche pour le passage d'une ligne électrique. (Ph NR 1964)

Chêne classé à Saint-Liguaire

En exécution de la loi du 21 avril 1906 (1), 15 monuments naturels et beaux arbres, furent classés en Deux-Sèvres.

Un vieux chêne centenaire situé à proximité de Saint-Liguaire fut ainsi classé en 1906.

Cet arbre était sur la propriété du Comte de Maurès de Malartic (2), important propriétaire terrien à Saint-Liguaire.

Selon M. Saboureau (3), Maire de Saint-Liguaire en 1965, l’arbre subit vers 1926 de fortes amputations (sans autorisation).

En décembre 1930, le Mémorial des Deux -Sèvres donne la liste des Monuments naturels classés des Deux-Sèvres.

Pour le Chêne de Saint-Liguaire, il est noté la remarque suivante :

« En ce qui concerne le Chêne de Saint-Liguaire, nous avons le regret de faire savoir que les ouvriers d’un service administratif, en posant une ligne électrique, ont, il y a quatre ans, saccagé cet arbre magnifique, plusieurs fois centenaire, sans se soucier de sa beauté ni des droits du propriétaire... »

Cet élagage était consécutif à la réalisation d’une ligne électrique Haute-Tension en direction de Faymoreau.

« Ce chêne est particulièrement vilain, pourtant personne ne peut s’attaquer à son classement.» déclarait M. le Maire à la presse en 1965.

La presse faisait alors écho aux remarques de ces administrés mécontents des restrictions sur les obligations de constructions imposées par ce classement...

Selon le témoignage d'une dame, voisine de l'emplacement de cet arbre, ce chêne bien que malade était toujours présent en 1973.

À cette époque (1973), son classement posait toujours des problèmes aux constructeurs en interdisant par exemple : le choix de la couleur des tuiles ou le motif des grilles des balcons...

Cet arbre, resté dans la mémoire, n’a donc pas survécu à l’urbanisation du Quartier de Saint-Liguaire.

Cet emplacement est situé entre la rue des Marais et l'impasse de la Plante, le long de l'ancienne voie de chemin de fer.

la disparition du chêne classé et son remplacement datent des années 75.

Aujourd’hui, il a été remplacé par un autre chêne situé dans un petit espace public aménagé, ce nouvel arbre côtoie un frêne à l'espérance de vie bien plus courte...

Notes

(1) Cette Loi du 21 avril 1906 organise la protection des sites et monuments naturels de caractère artistique.

Loi du 21 avril 1906, extrait :

Articles 3 :

  • « Les propriétaires des immeubles désignés s’engagent à ne pas détruire ni modifier l’état des lieux ou l’aspect, sauf autorisation spéciale du ministre... »

Article 5 :

  • « Toute modification des lieux, sans autorisation, sera punie d’une amende de 100 à 3000 Francs (1906)... »

(2) Marie-Antonine Bernard-Laqueraye, fille de notable niortais, a épousé en deuxième noce, en 1859, Paul-Aimable-Gabriel de Maurès, comte de Malartic.

Paul-Amable-Gabriel de Maurès, comte de Malartic, décède à Niort, Grande rue de Notre-Dame en 1889, il est propriétaire.

Marie-Antonine Bernard-Laqueraye, Comtesse de Maurès de Malartic, décède le 5 novembre 1914 à Paris.

Leur fils, Gabriel décède en 1919, leur petit-fils Arnauld Gabriel de Maurès, comte de Malartic disparaît en 1976.

(3) Le Maire de saint-Liguaire en 1964 était M. Constant Saboureau, sabotier « artisanal » , il habitait à le village de Sevreau.

Sources

  • Loi du 21 avril 1906, (Assemblée Nationale).
  • Dictionnaire Historique et Généalogique des Familles du Poitou.
  • Mémorial des Deux-Sèvres 1930.
  • NR 1964.
  • Henri Gelin , B. S. H. S. des Deux-Sèvres (1912).
  • M. Ernest Gousseau et autre témoignage (2017).