Moulin à vent du Vivier (Ancien) : Différence entre versions
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| − | Caché entre les [[ Terrasses, établissement de santé, rue du Vivier|« ''Terrasses'' » ]] et le [[ Histoire d’eau à Sainte-Pezenne avant 1965.| château d’eau du Vivier]], il apparaît, derrière les arbres, au promeneur de la rue du Vivier ou du [[Léonce Espinassou|stade Espinassou]]… | + | :Caché entre les [[ Terrasses, établissement de santé, rue du Vivier|« ''Terrasses'' » ]] et le [[ Histoire d’eau à Sainte-Pezenne avant 1965.| château d’eau du Vivier]], il apparaît, derrière les arbres, au promeneur de la rue du Vivier ou du [[Léonce Espinassou|stade Espinassou]]… |
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| − | + | :Ce moulin à vent qui trônait sur une hauteur, pouvait suppléer les moulins à eau de la [[ Sèvre Niortaise (le fleuve)|Sèvre]] en cas de sècheresse. | |
| − | Ce moulin à vent qui trônait sur une hauteur, pouvait suppléer les moulins à eau de la [[ Sèvre Niortaise (le fleuve)|Sèvre]] en cas de sècheresse. | + | :Comme la plupart des [[Moulins à vent dans Niort (Anciens)|moulins à vent]] de notre région, leur construction date du début de la fin du XVIIIe ou du début XIXe siècle. |
| − | + | :On le découvre sur le plan du cadastre napoléonien de '''1846''' (Voir photo 4). | |
| − | Comme la plupart des [[Moulins à vent dans Niort (Anciens)|moulins à vent]] de notre région, leur construction date du début de la fin du XVIIIe ou du début XIXe siècle. | + | :Son diamètre de base est d’environ 9 mètres, sa hauteur est de 15 mètres et son altitude, près de 50 m (20 m pour la [[Brèche (Place de la)|place de la brèche)]]. |
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| − | On le découvre sur le plan du cadastre napoléonien de '''1846''' (Voir photo 4). | ||
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'''De part sa position stratégique, il fut vraisemblablement utilisé dans la seconde moitié du XIXe comme porteur de " Sémaphore ".''' | '''De part sa position stratégique, il fut vraisemblablement utilisé dans la seconde moitié du XIXe comme porteur de " Sémaphore ".''' | ||
| − | + | :En effet, sur la partie gauche de la gravure de [[Le Vieux Niort par l’image|Paul Galteaux]], on découvre ce qui symbolise un bras de signalisation. (Voir photo 2). | |
| − | En effet, sur la partie gauche de la gravure de [[Le Vieux Niort par l’image|Paul Galteaux]], on découvre ce qui symbolise un bras de signalisation. (Voir photo 2). | + | :Il fut sans doute converti en logement, après son arrêt de fonctionnement. |
| − | + | :On l'aperçoit, dans toute sa hauteur, au milieu de la toile : "'''[[Source du Vivier à Niort|La Source du Vivier]]'''" du peintre [[Combe-Velluet, peintre|Louis Alphonse Velluet]]. (Voir photo 5). | |
| − | Il fut sans doute converti en logement, après son arrêt de fonctionnement. | ||
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| − | On l'aperçoit, dans toute sa hauteur, au milieu de la toile : "'''[[Source du Vivier à Niort|La Source du Vivier]]'''" du peintre [[Combe-Velluet, peintre|Louis Alphonse Velluet]]. (Voir photo 5). | ||
'''Selon Paul Galteaux, c'est dans ce lieu que L'abbé Jacques Delille (1738/1813) a écrit son célèbre poème : "Des Jardins", à la fin du XVIIIe siècle.''' (Voir extrait ci-dessous). | '''Selon Paul Galteaux, c'est dans ce lieu que L'abbé Jacques Delille (1738/1813) a écrit son célèbre poème : "Des Jardins", à la fin du XVIIIe siècle.''' (Voir extrait ci-dessous). | ||
| − | + | :Un article, paru sur le "Mémorial de l'Ouest" en 1845, semble l'attester. (Voir photo 3). | |
| − | Un article, paru sur le "Mémorial de l'Ouest" en 1845, semble l'attester. (Voir photo 3). | + | :Ce moulin était situé sur le Domaine de la Folie qui s'étendait des coteaux du Vivier jusqu'à la Sèvre, en longeant les [[Fortifications médiévales de la ville|anciens Remparts]]. |
| − | + | :Une partie de ce domaine fut achetée par la ville de Niort et transformée en [[Jardin public (Jardin des plantes)|Jardin des Plantes]]. | |
| − | Ce moulin était situé sur le Domaine de la Folie qui s'étendait des coteaux du Vivier jusqu'à la Sèvre, en longeant les [[Fortifications médiévales de la ville|anciens Remparts]]. | + | :Comme on le découvre sur la photo 1, il fut alors '''couronné d’un mur circulaire crénelé'''. |
| − | + | :'''Quatre gargouilles''' placées sur la périphérie, chacune à 90°, se détachent des murs. | |
| − | Une partie de ce domaine fut achetée par la ville de Niort et transformée en [[Jardin public (Jardin des plantes)|Jardin des Plantes]]. | + | :Des ouvertures portes, fenêtres et cheminée y furent ajoutées. |
| − | + | :Aujourd’hui, cet ancien moulin à vent, puis ancien logement, porteur de " Sémaphore ", n’a plus de toit, ses entrées sont condamnées... | |
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==Extraits du poème : " ''Des Jardins'' " de Jacques Delille== | ==Extraits du poème : " ''Des Jardins'' " de Jacques Delille== | ||
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==Sources== | ==Sources== | ||
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| − | *[[Le Vieux Niort par l’image|Paul Galteaux]]. | + | :*[[Le Vieux Niort par l’image|Paul Galteaux]]. |
| − | *Mémorial de l'Ouest 1845. | + | :*Mémorial de l'Ouest 1845. |
| − | *JMD | + | :*JMD |
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Version du 12 novembre 2020 à 17:37
Moulin à vent du Vivier
- Caché entre les « Terrasses » et le château d’eau du Vivier, il apparaît, derrière les arbres, au promeneur de la rue du Vivier ou du stade Espinassou…
- (Voir photos 1 et 6).
- Ce moulin à vent qui trônait sur une hauteur, pouvait suppléer les moulins à eau de la Sèvre en cas de sècheresse.
- Comme la plupart des moulins à vent de notre région, leur construction date du début de la fin du XVIIIe ou du début XIXe siècle.
- On le découvre sur le plan du cadastre napoléonien de 1846 (Voir photo 4).
- Son diamètre de base est d’environ 9 mètres, sa hauteur est de 15 mètres et son altitude, près de 50 m (20 m pour la place de la brèche).
De part sa position stratégique, il fut vraisemblablement utilisé dans la seconde moitié du XIXe comme porteur de " Sémaphore ".
- En effet, sur la partie gauche de la gravure de Paul Galteaux, on découvre ce qui symbolise un bras de signalisation. (Voir photo 2).
- Il fut sans doute converti en logement, après son arrêt de fonctionnement.
- On l'aperçoit, dans toute sa hauteur, au milieu de la toile : "La Source du Vivier" du peintre Louis Alphonse Velluet. (Voir photo 5).
Selon Paul Galteaux, c'est dans ce lieu que L'abbé Jacques Delille (1738/1813) a écrit son célèbre poème : "Des Jardins", à la fin du XVIIIe siècle. (Voir extrait ci-dessous).
- Un article, paru sur le "Mémorial de l'Ouest" en 1845, semble l'attester. (Voir photo 3).
- Ce moulin était situé sur le Domaine de la Folie qui s'étendait des coteaux du Vivier jusqu'à la Sèvre, en longeant les anciens Remparts.
- Une partie de ce domaine fut achetée par la ville de Niort et transformée en Jardin des Plantes.
- Comme on le découvre sur la photo 1, il fut alors couronné d’un mur circulaire crénelé.
- Quatre gargouilles placées sur la périphérie, chacune à 90°, se détachent des murs.
- Des ouvertures portes, fenêtres et cheminée y furent ajoutées.
- Aujourd’hui, cet ancien moulin à vent, puis ancien logement, porteur de " Sémaphore ", n’a plus de toit, ses entrées sont condamnées...
Extraits du poème : " Des Jardins " de Jacques Delille
- ...
- Un jardin à mes yeux, est un vaste tableau.
- Soyez peintre. Les champs, leurs nuances sans nombre,
- Les jets de la lumière et les masses de l'ombre,
- Les heures, les saisons variant tour à tour
- Le cercle de l'année et le cercle du jour,
- Et des prés émaillés les riches broderies,
- Et des riants coteaux les vertes draperies,
- Les arbres, les rochers, et les eaux et les fleurs
- Ce sont là vos pinceaux, vos toiles, vos couleurs :
- La nature est à vous ; et votre main féconde
- Dispose, pour créer, des éléments du monde...''
- ...
- Voulez-vous mieux encore fixer l'œil enchanté ?
- Joignez au mouvement un air de liberté ;
- Et laissant des jardins la limite indécise,
- Que l'artiste l'efface, ou du moins, la déguise,
- Où l'œil n'espère plus, le charme disparaît.
- Aux bornes d'un beau lieu, nous touchons à regret :
- Bientôt il nous ennuie, et même nous irrite :
- Au-delà de ces murs, importune limite,
- On imagine encore de plus aimables lieux ;
- Et l'esprit inquiet désenchante les yeux.
- Quand, toujours guerroyant, vos gothiques ancêtres
- Transformaient en champs-clos leurs asiles champêtres,
- Chacun dans son donjon, de murs environné
- Pour vivre sûrement, vivait emprisonné.
- Mais que fait aujourd'hui cette ennuyeuse enceinte
- Que conserve l'orgueil et qu'inventa la crainte ?
- À ces murs qui gênaient, attristaient les regards,
- Le goût préférerait ces verdoyants remparts,
- Ces murs tissus d'épine, où votre main tremblante
- Cueille ou la rose inculte, ou la mure sanglante...
- ...
Sources
- Archives 79.
- Paul Galteaux.
- Mémorial de l'Ouest 1845.
- JMD
Extrait cadastre Napoléonien de 1846. (Ph 4)
Extrait de la toile : "La Source du Vivier" (Louis Alphonse Velluet). (Ph 5).
Les terrasses vue d'avion vers 1980, moulin sur la droite (Ph 6).
