Léonce Espinassou : Différence entre versions

Version du 16 mars 2020 à 15:03

Équipe de 1906 (à droite : Léonce Espinassou)

A droite magasin de linge : Au Printemps (au fond: la Brêche) début du XXe siècle.

Vue d'avion du Stade Espinassou en 1947.

Entrée du stade Espinassou 2015 (Pontreau)

Résumé match du 19 octobre 1947, à gauche une nouvelle recrue : Genesty.

Directeur du magasin : Au Printemps.

Léonce Espinassou est né en 1869 à Sainte-Foy-la-Grande en Gironde.

Léonce Espinassou devient directeur du grand magasin de tissu de la rue Ricard : « Au Printemps » dès le début du XXème siècle.

Il fut président du syndicat des commerçants des Deux-Sèvres.

Il fut en autre vice-président de l’automobile-club.

Il s’impliqua dans de nombreuses sociétés et syndicats.

En 1925, il est Président de la Chambre Syndicale du Commerce et de l'Industrie des Deux-Sèvres.

Stade Niortais

En 1904, fut créé un club nommé : « Union sportive niortaise ».

Léonce Espinassou fut l’un des fondateurs de la société sportive du Stade Niortais.

Le 24 novembre 1906, cette société devient une association, loi 1901, à but sportif.

Le club compte au début une vingtaine de joueurs venant principalement du lycée Fontanes.

Ils disputent leurs matchs sur un terrain, à Saint-Florent nommé : la Buteauderie.

Leurs adversaires sportifs sont régionaux, notamment ceux du club de la Rochelle.

En 1919, après la première guerre mondiale, Léonce Espinassou relance le stade Niortais.

En 1920, il acquiert le terrain pour en faire un stade moderne et parfaitement équipé.

Le 27 avril 1930, le Stade Niortais est sacré Champion de France à Toulouse.

En 1932, Léonce Espinassou cède son poste de directeur du Stade Niortais au Docteur Laffitte.

En 1945, il fait don de son terrain au Stade Niortais qui depuis cette date porte le nom de : « Stade Espinassou ».

Le stade fut inauguré le 14 septembre 1947, par le préfet.

Résumé du match Niort-St Jean d’Angély du 4 novembre 1944.

« Dimanche dernier, le Stade s’imposa par la facture de son jeu et par la meilleure condition physique de ses éléments.

St-Jean d’Angély au cabarit impressionnant, escomptait toujours une défaillance niortaise.

Celle-ci ne se produisit jamais Zabaletta a meublé ses équipes avec goût, en connaisseur.

Résultat: rapide amélioration technique et morale, ensemble qui s’achemine vers l’unité.

Le public, même le plus exigeant, fut littéralement enthousiasmé par certaines phases de jeu.

L’essai de Zalaletta-Poussard y fut d’une intelligence et d’une rapidité d’exécution remarquables.

Les avants sont en gros progrès; ils jouent mieux en bloc.

Les mêlées ouvertes ne procèdent plus du camouflage et les touches sont à l’origine de pas mal d’attaques.

Les meilleurs furent Joquet, Balparda, Longeau.

Le tamdem Daudignon-Martin n’est pas à ce point.

Faisons confiance à ces deux chevronnés... »

Anecdote

En 1946, alors qu’il est hospitalisé à Bordeaux, il reçoit alors dans sa chambre les joueurs du Stade Niortais pour les féliciter de leurs performances.

Pendant son hospitalisation, il s’intéressait toujours aux matchs de son équipe qu’il se faisait commenter.

Disparition

Léonce Espinassou décède en mars 1949.

Sources

• Association des anciens joueurs de Rugby du stade niortais: Cliquer ici: Stade Niortais de Rugby
• Archives 79.
• Courrier Ouest 1949.
• NR 1947.
• Vivre à Niort N° 163.
• Quotidien régional: REPUBLIQUE. (7 novembre 1944).
• André Texier : "Niort entre les deux guerres".

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