VIVIEN Ernest (Ancien professeur niortais) : Différence entre versions
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:Il rentra ensuite chez lui et ne prit plus part aux actes de la Commune. | :Il rentra ensuite chez lui et ne prit plus part aux actes de la Commune. | ||
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− | :Adolphe Thiers | + | :Adolphe Thiers '''(1)''' réprima dans le sang l'insurrection de la Commune de Paris. |
:Il est considéré par toutes les gauches révolutionnaires comme un artisan du massacre des communards. | :Il est considéré par toutes les gauches révolutionnaires comme un artisan du massacre des communards. | ||
:Suite à ces événements tragiques, Francisque Baptiste Vivien, communard, fut arrêté chez un ami le 17 juin 1871. | :Suite à ces événements tragiques, Francisque Baptiste Vivien, communard, fut arrêté chez un ami le 17 juin 1871. | ||
− | :Ses antécédents étaient "excellents" et il avait contribué à éteindre les débuts d’incendie des éléments intérieurs de Notre-Dame de Paris. | + | :Ses antécédents étaient "''excellents''" et il avait contribué à éteindre les débuts d’incendie des éléments intérieurs de Notre-Dame de Paris. |
:Francisque Baptiste Vivien le père d’Ernest Vivien fut condamné, le 22 novembre 1871, par le 13e conseil de guerre, à deux ans de prison. | :Francisque Baptiste Vivien le père d’Ernest Vivien fut condamné, le 22 novembre 1871, par le 13e conseil de guerre, à deux ans de prison. | ||
− | :En 2011, la municipalité niortaise débaptise [[Rues de Niort portant des dates historiques|la rue Adolphe Thiers]], homme politique associé à l’écrasement de la Commune de Paris. | + | ::'''(1)''' En 2011, la municipalité niortaise débaptise [[Rues de Niort portant des dates historiques|la rue Adolphe Thiers]], homme politique associé à l’écrasement de la Commune de Paris. |
− | :Cette rue devient la rue de l’Hôtel de Ville. | + | ::Cette rue devient la rue de l’Hôtel de Ville. |
==Biographie simplifiée d’Ernest Vivien (fils) à Niort== | ==Biographie simplifiée d’Ernest Vivien (fils) à Niort== | ||
:Le 2 décembre 1882, Ernest Vivien épouse Marguerite Cosmas-Dumenez à Pont l’Abbé-Lambour dans le Finistère. | :Le 2 décembre 1882, Ernest Vivien épouse Marguerite Cosmas-Dumenez à Pont l’Abbé-Lambour dans le Finistère. | ||
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:-Le 1er adjoint Félix Régis Puy-le-Blanc (1842-1898), docteur en médecine avec 15 voix, | :-Le 1er adjoint Félix Régis Puy-le-Blanc (1842-1898), docteur en médecine avec 15 voix, | ||
:-Le deuxième adjoint '''Ernest Vivien''' avec 16 voix. | :-Le deuxième adjoint '''Ernest Vivien''' avec 16 voix. | ||
− | :Il collabore au journal : le "''Républicain de l’Ouest''", imprimé 11, rue Rochette à Niort. | + | :Il collabore au journal : le "''Républicain de l’Ouest''", imprimé au 11, rue Rochette à Niort. |
:Des polémiques naissent alors avec le "''Mémorial des Deux-Sèvres''" sur ses écrits après son élection en 1888. | :Des polémiques naissent alors avec le "''Mémorial des Deux-Sèvres''" sur ses écrits après son élection en 1888. | ||
:Sous le titre : "''Une leçon de Rhétorique''" donnée par le "''Républicain de l’ouest''", (Voir photo) le "''Mémorial des Deux-Sèvres''" écrit : | :Sous le titre : "''Une leçon de Rhétorique''" donnée par le "''Républicain de l’ouest''", (Voir photo) le "''Mémorial des Deux-Sèvres''" écrit : | ||
− | ::« ''Le Républicain ne se contente pas de professer ex cathedra, les vrais, les seuls principes dont il (Ernest Vivien) semble avoir le monopole, il donne encore à ses moments perdus des leçons de littérature :'' | + | ::« ''Le Républicain ne se contente pas de professer "''ex cathedra''", les vrais, les seuls principes dont il ''(Ernest Vivien)'' semble avoir le monopole, il donne encore à ses moments perdus des leçons de littérature :'' |
::''Le Mémorial, dit-il ''(Ernest Vivien)'' qui semble avoir oublié ses figures de rhétorique, s’il les a jamais connues, prend une comparaison pour un apologue (récit de morale)... »'' | ::''Le Mémorial, dit-il ''(Ernest Vivien)'' qui semble avoir oublié ses figures de rhétorique, s’il les a jamais connues, prend une comparaison pour un apologue (récit de morale)... »'' | ||
− | :Le 14 juillet 1901, Ernest Vivien reçoit les palmes académiques et devient officier de l’instruction publique. | + | :Le 14 juillet '''1901''', Ernest Vivien reçoit les palmes académiques et devient officier de l’instruction publique. |
:Ernest Vivien fut aussi un musicien de talent, sa brillante virtuosité de pianiste fut applaudi par des niortais dans des concerts. | :Ernest Vivien fut aussi un musicien de talent, sa brillante virtuosité de pianiste fut applaudi par des niortais dans des concerts. | ||
− | :Il décède brutalement en 1902, âgé de 44 ans au N°27, [[Strasbourg (Rue de), création de l’allée d’arbres|rue de Strasbourg]]. | + | :Il décède brutalement en '''1902''', âgé de 44 ans au N°27, [[Strasbourg (Rue de), création de l’allée d’arbres|rue de Strasbourg]]. |
:Ernest Vivien repose au cimetière d'Oiron. | :Ernest Vivien repose au cimetière d'Oiron. | ||
==Sources== | ==Sources== |
Version du 23 février 2025 à 09:01
Article en construction : 23 février 2025
Ernest Vivien fut professeur de rhétorique au lycée Fontanes à Niort.
- Il est né à Monrouge en 1858, son père, Fransisque Baptiste Vivien* né en 1828 est ouvrier en bijouterie.
- Ils résident avec sa mère Jeanne au 14, rue de la Sablière à Monrouge.
Sommaire
[masquer]*Francisque Baptiste Vivien (père), soldat en 1870 et communard
- Francisque Baptiste Vivien fut Sergent-major à la 5e compagnie sédentaire du 94e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège de Paris de 1870.
- Le 12 septembre 1870, le gouvernement de la Défense nationale nouvellement formé prend la décision de rester à Paris malgré l'approche des troupes prussiennes.
- Il continua son service sous la Commune de Paris avec grade de sous-lieutenant.
- Au début de mai 1871, il alla à Passy et au pont d’Auteuil où il resta jusqu’au 20 mai.
- Il rentra ensuite chez lui et ne prit plus part aux actes de la Commune.
- Cette répression fomentée par Adolphe Thiers fit plusieurs dizaines de milliers de morts lors de la "Semaine Sanglante" du 22 au 28 mai 1871.
- Adolphe Thiers (1) réprima dans le sang l'insurrection de la Commune de Paris.
- Il est considéré par toutes les gauches révolutionnaires comme un artisan du massacre des communards.
- Suite à ces événements tragiques, Francisque Baptiste Vivien, communard, fut arrêté chez un ami le 17 juin 1871.
- Ses antécédents étaient "excellents" et il avait contribué à éteindre les débuts d’incendie des éléments intérieurs de Notre-Dame de Paris.
- Francisque Baptiste Vivien le père d’Ernest Vivien fut condamné, le 22 novembre 1871, par le 13e conseil de guerre, à deux ans de prison.
- (1) En 2011, la municipalité niortaise débaptise la rue Adolphe Thiers, homme politique associé à l’écrasement de la Commune de Paris.
- Cette rue devient la rue de l’Hôtel de Ville.
Biographie simplifiée d’Ernest Vivien (fils) à Niort
- Le 2 décembre 1882, Ernest Vivien épouse Marguerite Cosmas-Dumenez à Pont l’Abbé-Lambour dans le Finistère.
- Il est alors muté au Lycée Fontanes à Niort vers 1883, en 1886, ils résident le 61, rue Victor Hugo.
- Marguerite Cosmas-Dumenez, son épouse, décède en 1887, âgée de 24 ans.
- En 1890, il épouse en seconde noce, à Oiron, Marguerite Foucard (1865-1906), fille de Charles Foucard (1826-1910) docteur en médecine.
- Ernest Vivien et son épouse résident au 27, rue de Strasbourg.
Ernest Vivien, professeur de rhétorique et Adjoint au maire
- Ernest Vivien fut professeur de rhétorique au [[Lycée Fontanes (Historique)|Lycée Fontanes] pendant une vingtaine d’année jusqu’à son décès en 1902.
- De 1888 à 1892, il est élu au conseil municipal de Niort sur la liste du Comité républicain.
- En mai 1888 après son élection, il obtient le poste de deuxième adjoint :
- -Ludovic Martin-Bastard est élu maire avec 21 voix,
- -Le 1er adjoint Félix Régis Puy-le-Blanc (1842-1898), docteur en médecine avec 15 voix,
- -Le deuxième adjoint Ernest Vivien avec 16 voix.
- Il collabore au journal : le "Républicain de l’Ouest", imprimé au 11, rue Rochette à Niort.
- Des polémiques naissent alors avec le "Mémorial des Deux-Sèvres" sur ses écrits après son élection en 1888.
- Sous le titre : "Une leçon de Rhétorique" donnée par le "Républicain de l’ouest", (Voir photo) le "Mémorial des Deux-Sèvres" écrit :
- « Le Républicain ne se contente pas de professer "ex cathedra", les vrais, les seuls principes dont il (Ernest Vivien) semble avoir le monopole, il donne encore à ses moments perdus des leçons de littérature :
- Le Mémorial, dit-il (Ernest Vivien) qui semble avoir oublié ses figures de rhétorique, s’il les a jamais connues, prend une comparaison pour un apologue (récit de morale)... »
- Le 14 juillet 1901, Ernest Vivien reçoit les palmes académiques et devient officier de l’instruction publique.
- Ernest Vivien fut aussi un musicien de talent, sa brillante virtuosité de pianiste fut applaudi par des niortais dans des concerts.
- Il décède brutalement en 1902, âgé de 44 ans au N°27, rue de Strasbourg.
- Ernest Vivien repose au cimetière d'Oiron.
Sources
- Archives 79.
- Mémorial des Deux -Sèvres 1888.
- Archives Bressuire.
- Wikipédia.
- Archives de Paris-Commune de Paris.
- Histoire du communard : Fransisque Baptiste Vivien.
- Recherche, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.