Fusion Niort-Souché : Différence entre versions
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Niort est alors une préfecture engoncée dans ses 1 154 hectares et voit ses perspectives de développement arrêtées par des limites communales saturées. Déjà à Champclairot et Baticoop fleurissent les lotissements qui réunissent les deux communes. | Niort est alors une préfecture engoncée dans ses 1 154 hectares et voit ses perspectives de développement arrêtées par des limites communales saturées. Déjà à Champclairot et Baticoop fleurissent les lotissements qui réunissent les deux communes. |
Version du 13 octobre 2011 à 14:42
La fusion entre les communes de Niort et Souché remonte à juin 1964. Dans ce mariage de raison, chacune des deux entités trouvait son avantage.
Sommaire
De très courtes fiançailles
La formule est de Camille Richard, alors maire de Souché depuis cinq ans, le 6 juin au moment où les conseils municipaux des deux communes fêtent au champagne dans la salle des mariages de la ville de Niort –tout un symbole – la décision qu’ils viennent de prendre. La demande de fusion est d’abord prise par le conseil de Souché réuni en assemblée extraordinaire par son premier magistrat le dimanche 31 mai 1964. Moins d’une semaine plus tard, le vendredi 5 juin, le conseil de Niort adopte la même décision sur la proposition du maire Emile Bèche. Les deux assemblées se sont prononcées à l’unanimité (à l’exception de l’abstention d’un élu de Souché absent et n’ayant pas donné pouvoir), ce qui en dit long sur l’état d’esprit ayant présidé à cette union. Celle-ci sera définitivement entérinée par un arrêté préfectoral quelques semaines plus tard. C’est le premier pas vers le « Grand Niort de 100 000 habitants » imaginé par le Préfet de l’époque. Les communes de Saint Florent, Saint Liguaire et Sainte-Pezenne emboîteront le pas. Mais sans atteindre le chiffre fantasmé.
Les raisons de la fusion
Dans ce mariage de raison, chacun trouve son compte. Niort est alors une préfecture engoncée dans ses 1 154 hectares et voit ses perspectives de développement arrêtées par des limites communales saturées. Déjà à Champclairot et Baticoop fleurissent les lotissements qui réunissent les deux communes. De son côté, Souché, grâce à une gestion saine, a su assurer les travaux nécessaires à son développement (aménagement du Lambon notanment). Mais, sans usine et avec des commerces modestes, ses ressources sont limitées. Ses élus s’inquiètent des difficultés financières et techniques à venir pour traiter les demandes à venir des nouveaux habitants.
Dans la corbeille de mariage
Souché apporte à Niort ses 1 388 ha et ses 2 400 habitants, ce qui permet à la préfecture de passer la barre des 40 000 habitants et de doubler sa superficie. L’idée d’une nouvelle zone industrielle et commerciale est déjà dans tous les esprits. De leur côté, les Souchéens vont ainsi s’assurer de l’arrivée du gaz, de l’éclairage public et autres bienfaits du monde moderne. De plus, il vont payer l’eau moins chère et leurs impôts locaux vont diminuer, ceux-ci étant beaucoup moins élevés sur Niort.
source
presse quotidienne locale d’époque