Ernest Pérochon : Différence entre versions
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+ | Né en 1885, Ernest Pérochon est, à ce jour, le seul Deux-sévrien lauréat du prix Goncourt. Signalé "élève très intelligent" par son instituteur, il est promis à une belle carrière. Il se tourne vers l'enseignement et prend son premier poste d'instituteur en 1903 à Courlay. | ||
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+ | Passionné d'écriture,il édite des poèmes à compte d'auteur et voit son premier roman "Les creux de maisons " publiés par "l'Humanité " en 1912, sous forme de feuilleton. Suivra une oeuvre conséquente: dix-neuf romans, un essai, sept livres pour enfants. Le prix Goncourt lui est décerné en 1920 pour" Nène", son troisième roman. | ||
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+ | Après avoir enseigné dans diverses villes du département(Courlay, St Paul en Gatine, Vouillé), il s'établit à Niort en 1921, et c'est en 1930 qu'il installe sa famille au 25 avenue de Limoges. | ||
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+ | Ernest Pérochon meurt d'une crise cardiaque le 10 février 1942 à l'âge de 57 ans; il s'éteint un mois après avoir été dénoncé comme gaulliste, propagandiste et agitateur de la jeunesse par le gouvernement de Vichy et promis à la déportation. | ||
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+ | Vivre à Niort n°229 , avril 2013(dossier Jean Philippe Béquet) |
Version du 6 avril 2013 à 13:14
Né en 1885, Ernest Pérochon est, à ce jour, le seul Deux-sévrien lauréat du prix Goncourt. Signalé "élève très intelligent" par son instituteur, il est promis à une belle carrière. Il se tourne vers l'enseignement et prend son premier poste d'instituteur en 1903 à Courlay.
Passionné d'écriture,il édite des poèmes à compte d'auteur et voit son premier roman "Les creux de maisons " publiés par "l'Humanité " en 1912, sous forme de feuilleton. Suivra une oeuvre conséquente: dix-neuf romans, un essai, sept livres pour enfants. Le prix Goncourt lui est décerné en 1920 pour" Nène", son troisième roman.
Après avoir enseigné dans diverses villes du département(Courlay, St Paul en Gatine, Vouillé), il s'établit à Niort en 1921, et c'est en 1930 qu'il installe sa famille au 25 avenue de Limoges.
Ernest Pérochon meurt d'une crise cardiaque le 10 février 1942 à l'âge de 57 ans; il s'éteint un mois après avoir été dénoncé comme gaulliste, propagandiste et agitateur de la jeunesse par le gouvernement de Vichy et promis à la déportation.
Sources:
Vivre à Niort n°229 , avril 2013(dossier Jean Philippe Béquet)