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Eglise Saint-André : Différence entre versions

De WikiNiort
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Louis-Adolphe Lecoq d’Arpentigny (1822 à Rouen) a réalisé toute la partie non figurative d'une grande qualité décorative. Avec une harmonie des fonds colorés et une variété de motifs.
 
Louis-Adolphe Lecoq d’Arpentigny (1822 à Rouen) a réalisé toute la partie non figurative d'une grande qualité décorative. Avec une harmonie des fonds colorés et une variété de motifs.
  
Les vitraux sont tous originaire de Tours. Ceux du chœur sont de l’atelier Lobin, fondé par Julien-Léopold (1814 – 1864) père, repris par son fils Lucien-Léopold (1837 – 1892). ''Ces maîtres verriers travaillèrent pour plus de 600 églises dans le Centre-Ouest.'' Le grand vitrail d’axe évoque le martyre de saint André, condamné au supplice de ce qui deviendra la croix de saint André (en forme d’ X). Les vitraux de la nef ont été posés en 1963 par Van Guy, autre atelier de Tours. Ils représentent les sept sacrements, mariage et Ordre.
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Les vitraux sont tous originaire de Tours. Ceux du chœur sont de l’atelier Lobin, fondé par Julien-Léopold (1814 – 1864) père, repris par son fils Lucien-Léopold (1837 – 1892). ''Ces maîtres verriers travaillèrent pour plus de 600 églises dans le Centre-Ouest.'' Le grand vitrail d’axe évoque le supplice de saint André sur la croix. Les vitraux de la nef ont été posés en 1963 par Van Guy, autre atelier de Tours. Ils représentent les sept sacrements, mariage et Ordre.
  
 
==Les extérieurs==
 
==Les extérieurs==

Version du 11 mars 2014 à 11:24


Situation géographique

La colline Saint-André et son église

L’église Saint-André se situe au sommet de la colline du même nom, dominant la vallée de la Sèvre et surplombant les quartiers du port et de Bessac. Elle est entourée de rues étroites et tortueuses et fait face à l’église Notre-Dame, située sur l’autre colline de la ville.

Pour informations, ces deux collines calcaires sont séparées par un vallon formé par l’écoulement d’un cours d’eau aujourd’hui souterrain. Ce cours d’eau était autrefois appelé « Merdusson » car il acheminait les déjections vers la Sèvre Niortaise.

Son nom Saint André

L’église est dédiée à Saint André, un des douze apôtres de Jésus, originaire de la ville de Bethsaïde en Galilée, pêcheur sur le lac de Tibériade. Il aurait été crucifié sous l’empereur Néron à Patras en Grèce en l’an 60. Fêté le 30 novembre, il est le patron du patriarcat de Constantinople. On ne sait pas l’origine de son titre à Niort.

L'histoire de l’église

L’église Saint-André est l’une des plus anciennes églises de la ville de Niort avec l’église Notre-Dame.

Au XIIème siècle, une église romane fut édifiée. On la disait église la plus grande et la plus belle de toute la province. De l’important édifice roman, il ne reste que quelques fragments sculptés conservés au musée Bernard d’Agesci.

Au XVème siècle, époque gothique, l’église est modifiée et agrandie. Ces modifications sont poursuivies jusque sous le Renaissance. A l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles de cette époque. En 1588, l’église est ruinée par les protestants qui viennent de reprendre la ville.

Par la suite l’édifice fait l’objet d’une première restauration pour enfin être reconstruit et agrandi en 1685 sous Louis XIV. En 1793, elle devient «Temple de la Montagne» et sert de lieu de réunion aux clubs révolutionnaires. Puis elle est utilisée comme hangar à fourrage pendant les guerres de Vendée, date à laquelle elle fut prolongée vers la place Chanzy et la rue Saint-André.

Entre 1855 et 1863, l’église Saint-André est entièrement reconstruite sous l’impulsion de l’Abbé de la paroisse, Hippolyte Rabier, dans un style gothique du XIIIème siècle. Sa reconstruction est dirigée par l'architecte Pierre-Théophile. Segrétain, déjà auteur d'autres bâtiments à Niort. De nombreux peintres et décorateurs ont travaillé bénévolement sur le projet, tout comme l’architecte Segrétain.

Les éléments d’art remarquables

Vous remarquerez un Christ en croix, peinture du XVIIIe siècle par Lattainville, un Christ en vois du XVIIIe siècle ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du XVIIe siècle.

Concernant les peintures murales du choeur et du transept (fin XIXe siècle), celles-ci sont dues à Louis Germain ((1827 – 1910), peintre niortais qui décora aussi l'église Saint-Hilaire. De plus, il offrit à l’édifice la grande toile de la Fuite en Egypte.

Louis-Adolphe Lecoq d’Arpentigny (1822 à Rouen) a réalisé toute la partie non figurative d'une grande qualité décorative. Avec une harmonie des fonds colorés et une variété de motifs.

Les vitraux sont tous originaire de Tours. Ceux du chœur sont de l’atelier Lobin, fondé par Julien-Léopold (1814 – 1864) père, repris par son fils Lucien-Léopold (1837 – 1892). Ces maîtres verriers travaillèrent pour plus de 600 églises dans le Centre-Ouest. Le grand vitrail d’axe évoque le supplice de saint André sur la croix. Les vitraux de la nef ont été posés en 1963 par Van Guy, autre atelier de Tours. Ils représentent les sept sacrements, mariage et Ordre.

Les extérieurs

La façade possède deux flèches de 70 mètres. Au-dessus du portail, Jésus remet la croix à saint André et les clefs du Royaume à son frère saint Pierre. Les voussures des portes sont sculptées de feuillages tenus par de petits personnages :chevaliers, anges, saintes femmes et moines.

Les trois cloches de la tour nord, baptisées en 1865, sont l'oeuvre de "Bollée père et fils" qui étaient fondeurs accordeurs au Mans.

Sources

  • Panneaux d’information dans l’église
  • www.eglise-niort.net
  • www.vivre-a-niort.com