Ancien jardin botanique : Différence entre versions
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Bientôt le jardin botanique posséda des cèdres rouges, des cytises des Alpes, des tulipiers, des érables jaspés, des merisiers à grappes, des acacias de Virginie et bien d'autres espèces encore. | Bientôt le jardin botanique posséda des cèdres rouges, des cytises des Alpes, des tulipiers, des érables jaspés, des merisiers à grappes, des acacias de Virginie et bien d'autres espèces encore. | ||
− | + | Cette pépinière préfectorale fut établie en 1802, dans l’enceinte du jardin de botanique des Écoles centrales | |
− | En 1828, la ville de Niort accorda au département la cession gratuite du terrain du jardin des plantes et c'est sur cet emplacement que s'élevèrent alors les bâtiments de la [[Préfecture des Deux-Sèvres]]. | + | Ce jardin fut fermé, lors de la suppression des Écoles Centrales, en 1808. |
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+ | En 1828, la ville de Niort accorda au département la cession gratuite du terrain du [[Jardin public (Jardin des plantes)|jardin des plantes]] et c'est sur cet emplacement que s'élevèrent alors les bâtiments de la [[Préfecture des Deux-Sèvres]]. | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
*Témoignage J.Auboin | *Témoignage J.Auboin | ||
*Document écrit de la société d'Horticulture des Deux-Sèvres | *Document écrit de la société d'Horticulture des Deux-Sèvres |
Version du 7 décembre 2017 à 17:39
En 1797, le gouvernement décida la création d'un jardin botanique à l'école Centrale de Niort, établie en 1796.
Sa composition
Un terrain vague de 146 ares, baigné au nord ouest par la Sèvre Niortaise fut choisi dans les terrains dépendant du Donjon de Niort.
On utilisa les bâtiments déjà existants, les accidents de terrain et la diversité de ses sites.
L'orangerie fut aménagée dans la chapelle du donjon, les autres constructions devinrent des abris pour certaines plantes, des séchoirs pour les grains et des dépôts pour les outils.
Les anciens fossés du château rocher, bordant le vallon, était couvert de plantes médicinales destinées aux malades de la ville et des environs.
A gauche de l'entrée, située rue Thiers (aujourd'hui rue de l'hôtel de ville), des arbres, essences du pays, étaient disposés en quinconce.
Venait, ensuite, une sorte de labyrinthe planté de bosquets empruntés à la flore locale, bordé de rosiers, de jasmins et de lilas, puis une pépinière et une large plate-bande pour la culture de l'Angélique de Niort.
Un vaste espace était réservé pour les essais de culture des céréales, des plantes industrielles, potagères, oléifères et pour l'acclimatation des végétaux exotiques.
Plus loin, une plantation irrégulière d'arbres fruitiers formait un bosquet à la manière anglaise.
Bien conçu, le jardin obtint rapidement un vif succès et fut considéré comme un chef-d'œuvre .
Le Ministre de l'Intérieur, particulièrement intéressé par la botanique, fit envoyer à Niort des graines d'essences rares.
Bientôt le jardin botanique posséda des cèdres rouges, des cytises des Alpes, des tulipiers, des érables jaspés, des merisiers à grappes, des acacias de Virginie et bien d'autres espèces encore.
Cette pépinière préfectorale fut établie en 1802, dans l’enceinte du jardin de botanique des Écoles centrales
Ce jardin fut fermé, lors de la suppression des Écoles Centrales, en 1808.
En 1828, la ville de Niort accorda au département la cession gratuite du terrain du jardin des plantes et c'est sur cet emplacement que s'élevèrent alors les bâtiments de la Préfecture des Deux-Sèvres.
Sources
- Témoignage J.Auboin
- Document écrit de la société d'Horticulture des Deux-Sèvres