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Isaac Newton (Groupe de Rock Niortais) : Différence entre versions

De WikiNiort
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== Biographie du groupe ==
 
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[[Fichier:79 - 11 Isaac Newton89-2.jpg|600px|right|thumb|Les débuts d'Isaac Newton en 1989]]
 
Peut-être le groupe le plus emblématique du rock niortais du début des années 80. Pas le meilleur (pas l’un des pires non plus, rassurez-vous !), pas celui qui fait parler le plus de lui. Mais celui qui traverse la décennie en écumant les bars de la ville, au rythme de leur éclosion et de leur fermeture, celui qui galère pour arriver à sortir ses disques. Celui aussi qui secoue le cocotier municipal pour faire avancer la prise en compte de la demande des addicts du rock.
 
Peut-être le groupe le plus emblématique du rock niortais du début des années 80. Pas le meilleur (pas l’un des pires non plus, rassurez-vous !), pas celui qui fait parler le plus de lui. Mais celui qui traverse la décennie en écumant les bars de la ville, au rythme de leur éclosion et de leur fermeture, celui qui galère pour arriver à sortir ses disques. Celui aussi qui secoue le cocotier municipal pour faire avancer la prise en compte de la demande des addicts du rock.
  
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Il faut attendre 1988 pour que les deux amis dispersés à la sortie de l’E.N. se retrouvent sur un projet commun. C’est Pascal qui appelle Jean-Luc pour lui proposer de jouer dans le groupe qui se dessine avec Jean-Luc Ecale (guitare) et un certain Ben (basse) rapidement remplacé par Eric Coin. Comme les premières répétitions se tiennent chez  Ben, il faut trouver à son départ un nouveau refuge. Le groupe se retourne vers la MPT Saint-Flo qui leur prête une salle dans la cour de l’ancienne école pour qu’ils y aménagent un local. Plusieurs groupes les accompagnent dans leur démarche. Ainsi, les Spiny Lobsters, Kurb et les Résidus seront avec Isaac Newton à l’origine du pôle de studios de répétitions de St-Flo. Isaac Newton : le nom est trouvé pour le premier concert des quatre groupes en avril 89 au Petit Théâtre St-Flo, à quelques encablures de la MPT (il suffit de traverser la rue !). Ce concert reste l’un des plus marquants pour les musiciens et leur assure un « fan-club » qui les suit de concert en concert. Car Isaac Newton est avant tout un groupe de scène qui joue partout où on l’y invite. A raison de quinze à vingt prestations par an, la formation traverse les années 90 en acceptant tout ce qui se présente, goinfre de la scène au point de jouer dans des conditions parfois peu avantageuses, écumant les bars musicaux du département, du Latin et du Skipper à Parthenay aux Arts à Saint-Maixent et à La Vieille Pierre d’Exoudun, opérant quelques incursions périphériques du Plat d’étain à Cissé au Bar des Halles de Luçon, mais conservant ses habitudes dans les bars niortais du Cercle et du Newton (ça ne s’invente pas !). Issac Newton joue avant tout pour le plaisir ; tous ses membres ont un métier et le groupe est leur « danseuse », d’où cette soif de jouer sans arrière-pensées. Sur scène, le groupe alterne reprises d’origines très variées et compositions toutes écrites par Pascal Parizot. On y décèle les influences des groupes français à guitares de la fin des années 70 : le son clair et sec de Bijou, l’humour, l’énergie et des intonations de Starshooter (Les bongos sur la galerie), la gouaille et les riffs de Téléphone (Baby Honey, Paris). On pense aussi parfois à certains groupes un peu moins connus comme Cyclope ou les Blessed Virgins.
 
Il faut attendre 1988 pour que les deux amis dispersés à la sortie de l’E.N. se retrouvent sur un projet commun. C’est Pascal qui appelle Jean-Luc pour lui proposer de jouer dans le groupe qui se dessine avec Jean-Luc Ecale (guitare) et un certain Ben (basse) rapidement remplacé par Eric Coin. Comme les premières répétitions se tiennent chez  Ben, il faut trouver à son départ un nouveau refuge. Le groupe se retourne vers la MPT Saint-Flo qui leur prête une salle dans la cour de l’ancienne école pour qu’ils y aménagent un local. Plusieurs groupes les accompagnent dans leur démarche. Ainsi, les Spiny Lobsters, Kurb et les Résidus seront avec Isaac Newton à l’origine du pôle de studios de répétitions de St-Flo. Isaac Newton : le nom est trouvé pour le premier concert des quatre groupes en avril 89 au Petit Théâtre St-Flo, à quelques encablures de la MPT (il suffit de traverser la rue !). Ce concert reste l’un des plus marquants pour les musiciens et leur assure un « fan-club » qui les suit de concert en concert. Car Isaac Newton est avant tout un groupe de scène qui joue partout où on l’y invite. A raison de quinze à vingt prestations par an, la formation traverse les années 90 en acceptant tout ce qui se présente, goinfre de la scène au point de jouer dans des conditions parfois peu avantageuses, écumant les bars musicaux du département, du Latin et du Skipper à Parthenay aux Arts à Saint-Maixent et à La Vieille Pierre d’Exoudun, opérant quelques incursions périphériques du Plat d’étain à Cissé au Bar des Halles de Luçon, mais conservant ses habitudes dans les bars niortais du Cercle et du Newton (ça ne s’invente pas !). Issac Newton joue avant tout pour le plaisir ; tous ses membres ont un métier et le groupe est leur « danseuse », d’où cette soif de jouer sans arrière-pensées. Sur scène, le groupe alterne reprises d’origines très variées et compositions toutes écrites par Pascal Parizot. On y décèle les influences des groupes français à guitares de la fin des années 70 : le son clair et sec de Bijou, l’humour, l’énergie et des intonations de Starshooter (Les bongos sur la galerie), la gouaille et les riffs de Téléphone (Baby Honey, Paris). On pense aussi parfois à certains groupes un peu moins connus comme Cyclope ou les Blessed Virgins.
 
Après plusieurs premières parties réussies de poids lourds du rock alternatif français (les Satellites, les VRP, les Rats), les « Newton » ratent en 91 la marche des sélections du Printemps de Bourges face aux Royal Looping de Montendre. En dignes émules de Gotlib, le créateur de la revue Fluide Glacial et surtout dessinateur de BD chez lequel ils ont pioché leur nom (eh non, désolé, ce n’était pas dans un bouquin de maths ou de physique !), la bande de copains ne s’en trouve pas particulièrement affectée et continue à courir les bars musicaux.
 
Après plusieurs premières parties réussies de poids lourds du rock alternatif français (les Satellites, les VRP, les Rats), les « Newton » ratent en 91 la marche des sélections du Printemps de Bourges face aux Royal Looping de Montendre. En dignes émules de Gotlib, le créateur de la revue Fluide Glacial et surtout dessinateur de BD chez lequel ils ont pioché leur nom (eh non, désolé, ce n’était pas dans un bouquin de maths ou de physique !), la bande de copains ne s’en trouve pas particulièrement affectée et continue à courir les bars musicaux.
 
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[[Fichier:79 - 11 Isaac Newton91.jpg|400px|left|thumb|Isaac Newton en 1991]]
 
Isaac Newton nous laisse deux disques. Après une première démo enregistrée avec le studio mobile de Cécile Mocoeur et Mick Martin, en l’absence de studio sur le Niortais, le groupe s’adresse à l’UPCP et s’installe à la Cabasse de Vitré où il enregistre en quelques jours fin 91 une dizaine de titres avec l’aide d’un Jean-Pierre Baudouin plus habitué à mixer violons et accordéons et qui fait à cette occasion ses premiers pas dans l’univers sonore du rock. « Amarok » est d’abord tiré à 700 exemplaires assez vite vendus. Tous les morceaux sont signés Parizot et le quatuor y reçoit le soutien amical de plusieurs guitaristes : Philippe Bonarme assure les chorus sur la moitié des titres, Yannick Mouclier en vacances des Salamandres qui tourne ensuite avec le groupe près de trois ans, et un certain Bonniface Nanou. On y trouve un hommage à Pierre Desproges (''Salut l’artiste''), de la pop mélodique façon Kinks (le très réussi ''Black Sunday''), des rocks binaires à foison et même un slow « engagé » (''ça''). Leur chanson fétiche, ''Carla'', est reprise un an plus tard sur une compilation municipale. L’énergie est au rendez-vous, le son est propre mais manque un peu d’épaisseur. Défaut corrigé avec le second CD, un cinq titres enregistré entre Nantes et Paris et sorti en 500 exemplaires fin 95, financé par la MJC de Rezé les Nantes après que le groupe présenté comme une formation vendéenne y remporte le concours Découverte d’artistes régionaux. Jean-Luc Ecale a cédé sa guitare à William Russel. Les autres musiciens ont pris de l’assurance et le résultat est probant. L’un des titres (''C’est, c’est, c’est…'') reste pendant un mois sur la playlist de NRJ National et Isaac Newton est au programme officiel des Francofolies 96.
 
Isaac Newton nous laisse deux disques. Après une première démo enregistrée avec le studio mobile de Cécile Mocoeur et Mick Martin, en l’absence de studio sur le Niortais, le groupe s’adresse à l’UPCP et s’installe à la Cabasse de Vitré où il enregistre en quelques jours fin 91 une dizaine de titres avec l’aide d’un Jean-Pierre Baudouin plus habitué à mixer violons et accordéons et qui fait à cette occasion ses premiers pas dans l’univers sonore du rock. « Amarok » est d’abord tiré à 700 exemplaires assez vite vendus. Tous les morceaux sont signés Parizot et le quatuor y reçoit le soutien amical de plusieurs guitaristes : Philippe Bonarme assure les chorus sur la moitié des titres, Yannick Mouclier en vacances des Salamandres qui tourne ensuite avec le groupe près de trois ans, et un certain Bonniface Nanou. On y trouve un hommage à Pierre Desproges (''Salut l’artiste''), de la pop mélodique façon Kinks (le très réussi ''Black Sunday''), des rocks binaires à foison et même un slow « engagé » (''ça''). Leur chanson fétiche, ''Carla'', est reprise un an plus tard sur une compilation municipale. L’énergie est au rendez-vous, le son est propre mais manque un peu d’épaisseur. Défaut corrigé avec le second CD, un cinq titres enregistré entre Nantes et Paris et sorti en 500 exemplaires fin 95, financé par la MJC de Rezé les Nantes après que le groupe présenté comme une formation vendéenne y remporte le concours Découverte d’artistes régionaux. Jean-Luc Ecale a cédé sa guitare à William Russel. Les autres musiciens ont pris de l’assurance et le résultat est probant. L’un des titres (''C’est, c’est, c’est…'') reste pendant un mois sur la playlist de NRJ National et Isaac Newton est au programme officiel des Francofolies 96.
 
Un troisième album, « Rock nocturne » ne sortira jamais. Dommage, il aurait contenu ''La Rumeur'', un ska-rock sur une prétendue liaison Mitterand-Royal qui aurait pu faire du bruit. Mais la lassitude s’impose en juin 98. Le groupe noue avec quelques maisons de disques des contacts encourageants mais qui supposent que les musiciens franchissent le pas du professionnalisme. Une marche que ceux qui sont engagés dans des vies familiales et professionnelles (deux d’entre eux sont enseignants) ne sont pas prêts à monter.
 
Un troisième album, « Rock nocturne » ne sortira jamais. Dommage, il aurait contenu ''La Rumeur'', un ska-rock sur une prétendue liaison Mitterand-Royal qui aurait pu faire du bruit. Mais la lassitude s’impose en juin 98. Le groupe noue avec quelques maisons de disques des contacts encourageants mais qui supposent que les musiciens franchissent le pas du professionnalisme. Une marche que ceux qui sont engagés dans des vies familiales et professionnelles (deux d’entre eux sont enseignants) ne sont pas prêts à monter.

Version du 27 juin 2013 à 16:10


Biographie du groupe

Les débuts d'Isaac Newton en 1989

Peut-être le groupe le plus emblématique du rock niortais du début des années 80. Pas le meilleur (pas l’un des pires non plus, rassurez-vous !), pas celui qui fait parler le plus de lui. Mais celui qui traverse la décennie en écumant les bars de la ville, au rythme de leur éclosion et de leur fermeture, celui qui galère pour arriver à sortir ses disques. Celui aussi qui secoue le cocotier municipal pour faire avancer la prise en compte de la demande des addicts du rock.

Tout commence dans le quartier Saint-Florent. Pascal Parizot et Jean-Luc Brunet y passent leur enfance et leurs années 60. Pas la même école, pas le même milieu, le premier famille bourgeoise et école privée, le second fils d’ouvriers et la « publique » à Pasteur. Aucune chance de se rencontrer. Mais les mêmes rues, la même boulangerie, la même envie peut-être de colorier les images d’un quartier tranquille entre faubourg et zone industrielle. La rencontre a lieu plus tard à l’Ecole Normale de Niort où les deux se retrouvent au début des années 80. Jean-Luc Brunet, porté sur la batterie depuis ses quinze ans et les boums animées par le Rocky Blues Band, y travaille avec un autre étudiant guitariste, Michel Servant, un répertoire de reprises de jazz chanté. L’Ecole dispose d’une salle de répétitions équipée d’un peu de matériel, et les élèves jouent pour les fêtes de l’E.N. Quand Pascal Parizot rejoint « l’orchestre », il y insuffle sa passion pour Led Zeppelin et Status Quo et le programme des soirées évolue sensiblement. Le rock devient leur langage commun et ensemble, ils suivent les apparitions de Films et de Raticide et vont voir les concerts à Nantes et à Poitiers, Niort restant à ce moment-là pauvre sur ce registre.

Il faut attendre 1988 pour que les deux amis dispersés à la sortie de l’E.N. se retrouvent sur un projet commun. C’est Pascal qui appelle Jean-Luc pour lui proposer de jouer dans le groupe qui se dessine avec Jean-Luc Ecale (guitare) et un certain Ben (basse) rapidement remplacé par Eric Coin. Comme les premières répétitions se tiennent chez Ben, il faut trouver à son départ un nouveau refuge. Le groupe se retourne vers la MPT Saint-Flo qui leur prête une salle dans la cour de l’ancienne école pour qu’ils y aménagent un local. Plusieurs groupes les accompagnent dans leur démarche. Ainsi, les Spiny Lobsters, Kurb et les Résidus seront avec Isaac Newton à l’origine du pôle de studios de répétitions de St-Flo. Isaac Newton : le nom est trouvé pour le premier concert des quatre groupes en avril 89 au Petit Théâtre St-Flo, à quelques encablures de la MPT (il suffit de traverser la rue !). Ce concert reste l’un des plus marquants pour les musiciens et leur assure un « fan-club » qui les suit de concert en concert. Car Isaac Newton est avant tout un groupe de scène qui joue partout où on l’y invite. A raison de quinze à vingt prestations par an, la formation traverse les années 90 en acceptant tout ce qui se présente, goinfre de la scène au point de jouer dans des conditions parfois peu avantageuses, écumant les bars musicaux du département, du Latin et du Skipper à Parthenay aux Arts à Saint-Maixent et à La Vieille Pierre d’Exoudun, opérant quelques incursions périphériques du Plat d’étain à Cissé au Bar des Halles de Luçon, mais conservant ses habitudes dans les bars niortais du Cercle et du Newton (ça ne s’invente pas !). Issac Newton joue avant tout pour le plaisir ; tous ses membres ont un métier et le groupe est leur « danseuse », d’où cette soif de jouer sans arrière-pensées. Sur scène, le groupe alterne reprises d’origines très variées et compositions toutes écrites par Pascal Parizot. On y décèle les influences des groupes français à guitares de la fin des années 70 : le son clair et sec de Bijou, l’humour, l’énergie et des intonations de Starshooter (Les bongos sur la galerie), la gouaille et les riffs de Téléphone (Baby Honey, Paris). On pense aussi parfois à certains groupes un peu moins connus comme Cyclope ou les Blessed Virgins. Après plusieurs premières parties réussies de poids lourds du rock alternatif français (les Satellites, les VRP, les Rats), les « Newton » ratent en 91 la marche des sélections du Printemps de Bourges face aux Royal Looping de Montendre. En dignes émules de Gotlib, le créateur de la revue Fluide Glacial et surtout dessinateur de BD chez lequel ils ont pioché leur nom (eh non, désolé, ce n’était pas dans un bouquin de maths ou de physique !), la bande de copains ne s’en trouve pas particulièrement affectée et continue à courir les bars musicaux.

Isaac Newton en 1991

Isaac Newton nous laisse deux disques. Après une première démo enregistrée avec le studio mobile de Cécile Mocoeur et Mick Martin, en l’absence de studio sur le Niortais, le groupe s’adresse à l’UPCP et s’installe à la Cabasse de Vitré où il enregistre en quelques jours fin 91 une dizaine de titres avec l’aide d’un Jean-Pierre Baudouin plus habitué à mixer violons et accordéons et qui fait à cette occasion ses premiers pas dans l’univers sonore du rock. « Amarok » est d’abord tiré à 700 exemplaires assez vite vendus. Tous les morceaux sont signés Parizot et le quatuor y reçoit le soutien amical de plusieurs guitaristes : Philippe Bonarme assure les chorus sur la moitié des titres, Yannick Mouclier en vacances des Salamandres qui tourne ensuite avec le groupe près de trois ans, et un certain Bonniface Nanou. On y trouve un hommage à Pierre Desproges (Salut l’artiste), de la pop mélodique façon Kinks (le très réussi Black Sunday), des rocks binaires à foison et même un slow « engagé » (ça). Leur chanson fétiche, Carla, est reprise un an plus tard sur une compilation municipale. L’énergie est au rendez-vous, le son est propre mais manque un peu d’épaisseur. Défaut corrigé avec le second CD, un cinq titres enregistré entre Nantes et Paris et sorti en 500 exemplaires fin 95, financé par la MJC de Rezé les Nantes après que le groupe présenté comme une formation vendéenne y remporte le concours Découverte d’artistes régionaux. Jean-Luc Ecale a cédé sa guitare à William Russel. Les autres musiciens ont pris de l’assurance et le résultat est probant. L’un des titres (C’est, c’est, c’est…) reste pendant un mois sur la playlist de NRJ National et Isaac Newton est au programme officiel des Francofolies 96. Un troisième album, « Rock nocturne » ne sortira jamais. Dommage, il aurait contenu La Rumeur, un ska-rock sur une prétendue liaison Mitterand-Royal qui aurait pu faire du bruit. Mais la lassitude s’impose en juin 98. Le groupe noue avec quelques maisons de disques des contacts encourageants mais qui supposent que les musiciens franchissent le pas du professionnalisme. Une marche que ceux qui sont engagés dans des vies familiales et professionnelles (deux d’entre eux sont enseignants) ne sont pas prêts à monter.

L’amitié, ciment de longévité de la relation musicale entre Parizot et Brunet survit au décès accidentel d’Eric Coin. D’abord avec Amarok (le groupe cette fois-ci) un quatuor de blues-rock piloté avec rigueur par l’efficace Philippe Bonarme où ils sont rejoints par Philippe Floris à la basse. En parallèle à cette aventure qui dure jusqu’en 2002, leur naturel exhubérant et festif s’exprime dans les bars au sein du temporaire et brouillon Tohu Bohu. Depuis la fin 2003, les compères (Parizot, Brunet, Floris augmentés de Emmanuel « Manu » Gaillard à la guitare) se retrouvent d'abord épisodiquement avec Zonza qui pratique un rock jouissif et décomplexé, bien dans la ligne de celui d’Isaac Newton. Puis le trio infernal monte un nouveau projet à la fin des années 2000 : Tête de Ouf.


Membres

Pascal Parizot : guitare, chant, compositions

Jean-Luc Brunet : batterie

Jean-Luc Ecale : guitare

Eric Coin : basse

William Russell : guitare (en remplacement de J-L. Ecale)


Discographie

Amarok (1992)

1 titre sur une compilation Quand la ville rock (1992)

Isaac Newton (CD 5 titres, 1995)


Sources

Extraits, avec l'autorisation de l'auteur, de l'ouvrage "Micro Faunes - 30 ans de création musicale en Deux-Sèvres" (Philippe Guillemoteau - Ed. Patrimoines et Médias, 2008)