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Combe-Velluet, peintre : Différence entre versions

De WikiNiort
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'''''S'''ongent à prend’ la clef des champs,''
 
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'''''Q'''ue leur rivière.''
 
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Version du 25 novembre 2015 à 17:31

Article en Construction

Combe-Velluet, peintre Niortais:

De son vrai nom, Alphonse Velluet, il est né le 13 décembre 1943 à Poitiers.

Il épouse Lucie Lacombe.

On peut penser qu’il prend une partie du nom de sa femme pour créer son pseudonyme d’artiste peintre: Combe-Velluet.

Il est peintre paysagiste principalement régional. (Niort, Parthenay, Saintes, Poitiers…)

Il obtint une bourse du département et de Niort pour rejoindre l’école des Beaux-Arts de Paris.

Il fut élève de Jean-Léon Gérôme, il a exposé au Salon de Paris en 1878 et en 1882.

Il rencontre le peintre Corot qui lui inspire son style de peinture.

Il fut directeur de l’école de dessin de Niort.

Il eut pour élève le célèbre sculpteur niortais, Pierre-Marie Poisson, qui devint son ami.

C’est un peintre paysagiste d’aquarelles et peintures à l’huile.

Ses tableaux qui sont réalisés la fin du XIXe siècle s’inspirent de son environnement proche.

On trouve notamment un tableau mettant en scène les pêcheurs de Saint-Liguaire. (Voir Photo).

Très inspiré par les paysages aquatiques, il peint les environs de la source du Vivier, etc…

En 1878, il réside au 40, rue des Rempart à Niort.

Il réside à la fin de sa vie, avec son épouse, dans le bourg de Saint-Liguaire, rue du Centre.

Il décède le 17 juin 1902.

Poème inspiré par ses œuvres:

L’un de ses tableaux représentant, les pêcheurs de Saint-Liguaire a sans doute inspiré un poème.

Ce poème qui date de la toute fin de XIXe siècle est peut-être l’œuvre de Henri Clouzot.

Ces vers sont extraits d’une revue présentée au théâtre de Niort en février 1898.

  • À Saint-Liguaire:

Sur la rive au pied du coteau,

De grands ormeaux penchés sur l’eau,

Au clair miroir font un rideau

D’ombre légère,

Et le bon peintre aux yeux ravis

Ne peut plus quitter ce pays

Et rêve de tableau exquis

À Saint-Liguaire.

Quand les Niortais s’endimanchant

Songent à prend’ la clef des champs,

'Ils ne trouvent rien d’plus attachant

Que leur rivière.

On peut les voir venir, dès le matin,

De Comporté, de Saint-Martin,

Taquiner le menu fretin,

À Saint-Liguaire.

Y a des pêcheurs, y en a partout,

Y en a d’assis, y en a d’debout.

La plupart ne prenn’t rien du tout,

Dans l’onde claire.

Mais chacun gard’ son espoir

Et trempe son fil jusqu’au soir

Quand la nuit tend son manteau noir

À Saint-Liguaire.

Alors c’est l’heure du repos

Où tout se tait, le vents, les flots,

Où la grenoill’ sous les roseaux,

Coasse amère.

Où, sur les peupliers tremblants

Miroitent les rayons brillants

De la lune au croissant d’argent,

À Saint-Liguaire.


Sources: