Sèvre Niortaise (le fleuve)
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Sommaire
Au fil de l'eau, de la source à l'océan
La Sèvre niortaise vue par la lorgnette du "Wikipédien":
La Sèvre niortaise est un fleuve côtier, long de 160 km, qui arrose la Mothe St Héray, Niort, Coulon, Marans. Ses sources se situent à proximité du village de Sepvret (hauteur 165m) entre Melle et la Mothe St Héray (Deux-Sèvres). Son cours s'étend sur 3 départements et 2 régions (Poitou-Charentes et Pays de la Loire). La Sèvre niortaise alimente le Marais Poitevin (plus vaste zone humide de la façade Atlantique) et se jette dans l'anse de l'Aiguillon, aux limites des départements de la Vendée et de la Charente-Maritime, face à l'île de Ré. Origine du nom Sèvre: Severa est la plus ancienne forme conservée du nom(datant de 932); vient de Sav-Ara avec la racine pré-indo-européenne Sav/Sab "creux" et le suffixe hydronymique -Ara. Le nom "Sèvre" nantaise (la rivière au nord du Département des Deux-Sèvres) à la même origine.
Le fleuve dans la ville de Niort... la Coulée Verte:
La Sèvre prend le nom de « Coulée Verte » entre le Pré-Leroy, la Roussille et jusqu'à la commune de Magné. Les niortais s’y rendent volontiers: marcheurs, joggers et amoureux de la petite reine déambulent de quais, en berges, en chemins blancs… les anciens se retrouvent et discutent en toutes saisons non loin des piles du pont de la Belle étoile… les pêcheurs taquinent le goujon ou leurrent le brochet selon l’inspiration du moment… La Coulée Verte remplace le grand parc que Niort n’a pas ; autour d’elle s’articulent des loisirs de plein air mais également la vie quotidienne des habitants.
La Sèvre vue sous l’angle des conseils de quartiers:
L’entrée de la Sèvre niortaise dans la cité se fait par le quartier Nord (rive gauche) et St Pezenne (rive droite) puis le cours d’eau traverse le quartier du Centre Ville, celui de La Tour Chabot-Gavacherie, puis de St Liguaire.
Le fleuve Sèvre niortaise dans son entier… vu par les randonneurs de PISTéO aventures (voir chapitre suivant "la Sèvre niortaise en vélo et en canoë")
Que de différences entre le ruisseau de haute Sèvre et le fleuve de plaine! D’abord l’eau vive, oligotrophe et oxygénée du ru à Sepvret qui, quelques centaines de mètres après les sources, serpente déjà en méandres: un fleuve en miniature. Il s’élargit progressivement à Brieuil, Bagnault, puis Exoudun. L’eau dans cette zone fluviale de haute Sèvre est claire, peu profonde et les plantes aquatiques s’inclinent sous le courant. Ces eaux rachaîchissantes perdurent jusqu’aux environs de la Crêche. Le courant perd de sa vigueur avant Niort mais à la sortie de la ville le lit du fleuve redevient profond et large. Dans le Marais Poitevin, le courant dans le bras principal est faible (très faible à stagnant dans le labyrinthe des conches du marais mouillé dit Venise Verte), ici l’eau se charge et verdie. Ensuite, le fleuve prend souvent une forme linéaire et calibrée dans les canaux de Vendée. Après Marans, au pont du Brault, une nouvelle zone fluviale prend le relais, la zone de l’embouchure ou estuairienne. La Sèvre est maintenant influencée par la proximité de l’océan et l’action de la marée montante et descendante, la surface de l’eau s’agite, l’eau devient saumâtre, chargée de limon, un fort courant se crée au milieu de son lit et la surface de l’eau peut clapoter fortement, la vasière (les berges) devient un refuge pour qui est en perdition, la lumière est vive ne trouvant pas d’obstacle sur son passage: un fleuve sauvage. Les derniers méandres sont en enfilade serrée (visibles depuis le ciel) et l’eau salée prend le dessus définitivement sur l’eau douce. Dans les dernières encablures, les embarcations croisées (bateaux à fond plat et chalutiers) annoncent coup sur coup: le port de pêche du Pavé à Charron, l’anse de l’Aiguillon-sur-mer et le bout du bout du fleuve Sèvre niortaise… l’océan Atlantique.
La Sèvre niortaise en vélo et en canoë (itinéraire de découverte du fleuve, préparé et réalisé par PISTéO aventures, association ayant pour objectif de faire découvrir la Sèvre au plus près de ses berges, et dans son entier de Sepvret à l'anse de l'Anguillon), texte en préparation. Renseignements Pistéo aventures: www.cda-blog-asso.com/pisteo-aventures
Crues de la Sèvre Niortaise
Jusqu'aux années 90 la Sèvre a régulièrement connu des crues. Celle de 1936 fût l'une des plus importantes.
La Sèvre, support de patrimoine fluvial
L'eau, milieu de vie
Un pays sous le fleuve (en préparation), ses hôtes...
-LES POISSONS de la Sèvre niortaise, de Sepvret à l'anse de l'Aiguillon-sur-mer (inventaire):
Anguilla anguilla - anguille européenne - (migrateur)
Alosa alosa - grande alose - (présence rare de l’espèce)
Alosa fallax - alose feinte - (présence rare de l’espèce)
Abramis brama - brème commune
Alburnus alburnus-ablette
Ameiurus melas - poisson-chat
Blicca bjoerkna - brème bordelière
Carassius carassius - carassin commun
Cottus gobio - chabot commun - (présence rare de l’espèce)
Cobitis taenia - loche de rivière
Cyprinus carpio - carpe commune (et ces différentes variétés d'élevage)
Dicentrarchus labrax - bar - (zone de l’embouchure)
Esox lucius - brochet
Gambusia holbrooki - gambusie - (conche vendéenne)
Gobio gobio - goujon
Gymnocephalus cernuus - grémille
Lampetra fluviatilis - lamproie de rivière - (présence rare de l’espèce)
Liza ramada - mulet porc - (zone de l’embouchure)
Lepomis gibbosus - perche soleil
Micropterus salmoides - black bass
Misgurnus fossilis - loche d'étang
Oncorhynchus mykiss - truite arc-en-ciel
Perca fluviatilis - perche
Pungitius laevis - épinochette
Phoxinus phoxinus - vairon
Platichthys flesus - flet d'Europe - (zone de l’embouchure)
Petromyzon marinus - lamproie marine - (zone de l’embouchure)
Rutilus rutilus - gardon
Salmo salar - saumon de l’Atlantique (migrateur))
Scardinius erythrophthalmus - rotengle
Squalius cephalus - chevaine
Salmo trutta - truite de mer - (migrateur)
Sander lucioperca - sandre
Silurus glanis - Silure glane
Tinca tinca - tanche
à suivre...
-LES CRUSTACES
-LES INVERTEBRES
-LES MOLLUSQUES
-LES PLANTES AQUATIQUES