Orphelinat du Port (Ancien)
Article en construction : août 2017
Sommaire
Œuvre des orphelines (1820)
Profondément attristé par le délaissement, la misère et les dangers auxquels étaient exposées les orphelines de Niort, deux sœurs (1) recueillirent quelques petites filles abandonnées.
De 1820 à 1833, elles recueillirent quelques petites filles dans une maison (2) donnée par leur mère.
Cette maison est située au N° 7 et 9, rue Baugier et au N° 10 de la rue de l’Orphelinat.
En 1821, elles fondèrent l’œuvre des orphelines et se consacrèrent à l’instruction des jeunes filles pauvres.
Le nombre des orphelines atteint une soixantaine.
Elles furent ainsi accompagnées par deux autres de leurs sœurs, Françoise et Désirée Maichain.
Une épidémie de choléra qui sévit à Niort au début du XIXe siècle, ne fit qu’augmenter le nombre d’orphelins.
Couvent des Dames Maichin (1833)
En 1833, Jeanne Françoise et Marie Maichain (ou Méchain) créèrent un orphelinat.
Jeanne Maichin participa à la fondation de la Congrégation des Sœurs du Saint et Immaculé Cœur de Marie de Niort.
Jeanne Maichin (3) devient : Mère Marie de Saint-Pacôme et Marie Maichin Révérente : Mère de la Trinité.
Jeanne Maichin (Mère Marie de Saint-Pacôme ) devient la première supérieure de la Congrégation.
De 1833 à 1835, une Chapelle et un couvent furent construits en face de maison de l’orphelinat.
La Chapelle servit de lieu de culte pour les habitants du Port avant la construction de l’Église Saint-Étienne du Port.
Aujourd’hui en 2017, de nombreux bâtiments cernent l’ancien couvent et la chapelle.
Les cloîtres et la chapelle ont été transformés en salles de classe, seule une partie de la chapelle est réservée au culte.
Anecdotes
- L’orphelinat était relié par un souterrain au couvent, passant sous la rue de l’Orphelinat.
Ce passage souterrain protégeait les petits orphelins du monde extérieur. Ce passage est aujourd’hui comblé.
- À son passage à Niort en 1853, Napoléon III leur donna une reconnaissance officielle.
Maison de retraite de Sevret (1871)
Le 12 décembre 1871, le conseil municipal donne un avis favorable au legs de Mme Poudret de Sevret de Las Cases au profit du couvent.
Ce legs d’une somme de 500 000 F et plusieurs immeubles, sera réservé pour la création d’une maison de retraite de 24 lits.
Cette maison de retraite devait être réservée, à l’origine, aux anciennes orphelines élevées dans la congrégation.
Cette maison de retraite fut gérée par la Congrégation des Sœurs du Saint et Immaculé Cœur de Marie de Niort, elle jouxtait au nord le Couvent.
Félicité Sandeau, sœur de Jules Sandeau séjourna dans cette maison de retraite les dernières années de sa vie, jusqu’en 1889.
Kermesse en faveur des orphelins (1951)
Chaque année, comme en en cette année en juin, les religieuses de l’Orphelinat du Port organisaient une kermesse en faveur des orphelins…
Cette kermesse se déroulait dans les locaux de l’orphelinat et dans le Couvent, rue de l’Orphelinat.
Des personnes dévouées à la cause des petits orphelins, tenaient différents comptoirs où le public pouvait jouer ou consommer...
Le soir, on pouvait souper en plein air, sous les cloîtres du Couvent.
Si l’orphelinat fut réservé aux filles dans les premières années, il réunit plus tard des garçons et filles.
Notes
(1) Les « Dames Maichain » et leurs sœurs étaient les filles de Antoine Maichin, boulanger, et de Françoise Scholastique Sauquet, ils habitaient dans le quartier du Port à Niort
(2) Jean Sauquet, grand-père des « Dames Méchain » était aubergiste, la maison donnée par leur mère était-elle l’auberge de ce grand-père maternel ?
(3) Jeanne Maichin (Sœur Mère Marie de Saint-Pacôme) est née en 1796 et décède au couvent le 5 avril 1865.
Sources
- CO 1951.
- Vivre à Niort / Avril 2004.
- Archives Diocèse de Poitiers (Internet)
- Archives 79.
- Culte vierge Poitou (Béduchaud) 1912.
Fichier:Entrée du Couvent, rue de l'Orphelinat.jpg|Entrée du Couvent, rue de l’Orphelinat) Fichier:Entrée de la Chapelle, rue de l'Orphelinat.jpg |Entrée de la Chapelle, rue de l'Orphelinat.
/gallery>