Veillet Jean et Suzanne à Saint-Liguaire au XIXe siècle
Article en construction
Sommaire
Petite histoire de Jean Veillet et de Suzanne Morin à Saint-Liguaire
Il est parfois des personnages ordinaires, sans notoriété reconnue, mais non sans intérêts, dont le seul souvenir est une photo.
Jean Veillet et sa femme font partie de ceux-ci, ils ont traversé les 3/4 du XIXe siècle.
Leur photo est tirée, à la fin du XIXe siècle, à partir de plaques sèches en verre.
Jean Veillet :
Jean Veillet est né le 27 mars 1820 à Saint Liguaire, il porte le même prénom que son père, ce qui est fréquent à cette époque pour le fils aîné.
Son père, Jean Veillet, a trente deux ans en 1820, il décède le 17 novembre 1840 à l’âge de 52 ans.
Son père est cultivateur, sa mère est Marie Jaudeau, elle décède le 21 janvier 1842 à l’âge de 63 ans.
Suzanne Morin :
Son épouse Suzanne Morin est née le 18 juin 1821, à Saint-Liguaire.
Son père, François Morin, est cultivateur, il a 31 ans en 1821, il décède le 3 juin 1829 à l’âge de 37 ans.
Sa mère Jeanne Jaudeau à 35 ans en 1821, elle décède le 18 février 1841 à l’âge de 57 ans.
Leur destin :
On constate sur leurs actes de naissance (1820 et 1821) que tous leurs parents ne savent pas signer.
- En 1841, Jean fait partie des jeunes gens, tirés au sort (1), pour exécuter le service militaire.
Il ne quittera pas Saint-Liguaire, il est réformé pour « faible de complexion » (2).
Ils se marient le 9 janvier 1844 à Saint-Liguaire, Suzanne est couturière, Jean est cultivateur.
Si Jean signe son acte de mariage, Suzanne déclare ne savoir signer.
Leur mariage est célébré en présence de Émmanuel-Armand-Jean-Bénédicte de Saint-Hermine qui est alors adjoint au maire de Saint-Liguaire.
En 1881, ils résident, rue des Hivers, aujourd’hui, rue des Écureuils (3) à Saint-Liguaire.
Ils ont deux filles, Marie, née en 1845 et Françoise, née en 1846.
Jean décède le 10 avril 1896 à Saint-Liguaire âgé de 76 ans.
Suzanne décède le 4 mars 1999 âgée de 78 ans.
- Cette photo, les représente dans leur grand âge, elle date de la fin du XIXe siècle.
Notes
(1) À l’époque, une assurance mutuelle pour la libération du service militaire permettait, en cas de tirage au sort, de ne pas faire le service militaire en se faisant remplacer.
(2) La faible complexion (Tempérament et constitution du corps), est fréquemment utilisée pour indiquer le motif d’exemption au service militaire,
(3) Après la fusion Niort-Saint-Liguaire , la rue Hivers change de nom, pour ne pas être confondu avec la rue Yvers .
