Caserne Du Guesclin (La)
Construction de la Caserne Du Guesclin
En 1732, Pierre Thibaut de Boutteville, fait une requête auprès de Louis XV, Roi de France pour demander la construction d’une caserne pour loger les Troupes et les chevaux de la garnison.
Jusqu’alors les troupes et chevaux sont logés en fonction des logements disponibles dans la ville.
Les habitants sont parfois obligés de laisser leur maison à la disposition des Troupes et leurs écuries pour y placer les chevaux…
Pierre Thibaut, Seigneur de Boutteville, maire de Niort de 1729 à 1744, signe le devis de construction de la Caserne, le 15 septembre 1733 avec l’intendant du Poitou.
Le corps du bâtiment de 48 toises (environ 100 m) de longueur sera construit sur 3 étages, le long des Remparts, près de la Grande Place.
Le nouveau quartier logera un régiment entier de 1000 hommes et 850 chevaux.
Cette caserne doit pouvoir servir pour l’Infanterie et le Cavalerie.
L’ouverture de la Caserne date de 1734 et sa construction devait coûter 550 000 francs.
En fait, sa hauteur fut réduite…
Les exercices militaires vont se faire sur la Place de la Brèche construite vers 1747...
Commencée en 1734 la construction fut achevée en 1752.
Différents Régiments
la caserne a abrité jusqu'en 1919 des régiments de cavalerie.Le dernier occupant en a alors été le 7ème Hussards.
Les lieux ont ensuite accueillis un régiment d'artillerie jusqu'en 1928 avant d'être quasiment laissés à l'abandon ou ponctuellement utilisés. Elle prend le nom du connétable de France Bertrand Du Guesclin 
par décision du ministre de la Guerre du 21 janvier 1887.
En partie réinvestie à partir du milieu des années soixante-dix d'abord par la ville de Niort puis par la CAN, une partie du site héberge des services publics : conservatoire, école de danse, école d'arts plastiques, ludothèque, amphithéâtres... Depuis le milieu des années 2000, après une lourde réhabilitation, le Conseil général s'est installé dans la partie nord du site.
Implantés sur le point le plus élevé de la ville, les bâtiments forment deux rectangles accolés, "présidés" par l'imposant et majestueux Manège. Les militaires jouissaient ici d'une vue imprenable sur la ville et ses environs.
Une histoire très complète et très illustrée du lieu est présentée dans l'ouvrage "La Caserne Du Guesclin" édité en juillet 2004 par les Archives Départementales [1] et le Conseil général des Deux-Sèvres [2].
Source
La Caserne Du Guesclin (Archives Départementales, 2004)
