PELLEVOISIN Jules (Maire de Niort puis de Sainte-Pezenne)
Article en construction : 26 avril 2020
Sommaire
Biographie simplifiée de Jules Pellevoisin
- Jules Pellevoisin est né le 23 avril 1829 à Niort, rue des Trois Coigneaux.
- Son père, Pierre Alphonse Pellevoisin est marchand de bois, sa mère est Eugénie Lacombe.
Il devient banquier, il fut directeur de la Caisse d’Épargne, avant d’entrer dans la politique.
- En 1870, il est membre du comité de défense nationale auprès de son ami Amable Ricard.
- Quand Amable Ricard entre au parlement, Jules Pellevoisin refuse un poste de confiance national.
Il cumule de nombreuses fonctions administratives à Niort :
- -vice président du conseil d’administration de l’Hôpital-Hospice,
- -juge au tribunal de commerce,
- -administrateur du Lycée Fontanes, du Lycée de jeune filles et de l’École Normale.
Jules Pellevoisin décède dans sa propriété de Grange à Sainte-Pezenne (Voir photo 1), le 27 octobre 1918.
Jules Pellevoisin, Maire de Niort de 1879 à 1881
- Il est conseiller élu conseiller municipal de Niort en 1870 sur la liste de Joseph Méchain.
Il devient Maire de Niort le 1er août 1879 à l’âge de 50 ans, liste républicaine.
- Il remplace François Jules Arignon, qui a donné sa démission, à la Mairie de Niort.
- Prosper Jacquet, propriétaire, élu en 1877, son premier adjoint, dépose un rapport sur les écoles communales de Niort.
- Cette municipalité veut développer l’enseignement laïque pour toutes les écoles communales.
- Une motion concernant ce sujet est adoptée au conseil municipal par arrêté préfectoral, le 16 août 1879.
Le 5 février 1881, Jules Pellevoisin démissionne dans la tourmente avec son conseil municipal. (Voir photo 2).
- Émile Breuillac devient maire provisoire de Niort (Il devient par la suite maire de Saint-Liguaire).
- S’en suit la nomination de Antonin Proust, maire de Niort pour quelques mois…
- Celui-ci devient ministre des Arts, le 15 novembre 1881, au service de Léon Gambetta.
- Il est remplacé quelques mois plus tard par Théophile Mercier qui devient maire de Niort et Prosper Jacquet est son premier adjoint.
- Prosper Jacquet fervent défenseur de la laïcité est la cible d’une certaine presse en 1881 (Voir photo 3).
- Théophile Mercier est propriétaire depuis 1856 du " Mémorial de l’Ouest ", organe républicain de combat.
- Le 7 août 1882, 3 élus démissionnent dont le maire, Théophile Mercier et son premier adjoint Prosper Jacquet.
- Le 29 août 1882, Geoffroy Chabirand est élu maire de Niort pour 2 années…
Jules Pellevoisin quitte définitivement le conseil municipal de Niort le 1er mai 1892.
Jules Pellevoisin, Maire de Sainte-Pezenne de 1896 à 1904
Il devient maire de Sainte-Pezenne en janvier 1896 par jugement après empêchement du maire : Marie Jules Antoine Baugier.
- Marie Jules Antoine Baugier, décède le 24 septembre 1896, âgé de 38 ans.
Jules Pellevoisin quitte sa fonction de maire de Sainte-Pezenne en mai 1904, il est remplacé par Jules Aubineau.
Jules Pellevoisin, Francs-Maçons
En 1870, il intègre la loge niortaise : « Les Amis de l’Ordre », il va en devenir le doyen de l’époque en 1918.
- En 1882, les frères Maichain font partie des membres de la Loge.
- À la fin du XIXe siècle, l’atelier de la Loge quitte la Rue de la Juiverie et s’installe dans l’ancien Hôtel Saint-Vaize, Rue Saint-André, jusqu’en 1940...
En 1886, nommé au grade de 30e par le Chapitre, il prononce un discours qui reflète son idéal politique de « Vulnérable » :
- « Partout et toujours, notre loge, a pris en main les intérêts des opprimés, a protesté contre une injustice, a battu des mains et donné son entière approbation à un acte juste et louable, à une manifestation légitime d’indépendance et de volonté contre le despotisme et la tyrannie... » (Extrait).
Au début du XXe, cet atelier niortais comprend plus de 100 adhérents, ceux-ci vont influencer le devenir politique de la municipalité niortaise.
Sources
- " Le Courrier de le Vienne et des Deux-Sèvres " (1881).
- " Mémorial des Deux-Sèvres " (1918).
- " Niort de 1914 à 1925 " (André Texier.)
- " Histoire des Francs-Maçons dans le département des Deux-Sèvres " (J. G. Faucher) (1977).
- JMD