Sainte-Pezenne pendant la seconde guerre mondiale 39 / 45

Article en construction 10 mars 2021

Deux isolateurs en porcelaine datant de la seconde guerre mondiale sont installés dans cet arbre: sur le sentier qui descend de la Place Henri Lambert .

Événements marquant à Sainte-Pezenne lors de la seconde guerre mondiale de 39/45

• Henri Lambert alors maire de Sainte-Pezenne fut un résistant notable, lui même déporté, il fait le récit de ce « voyage » terrible dans un opuscule à la description poignante.
• Angélina Faity, fut déportée dans des circonstances terribles en servant d’otages, dans un événement qui avait mal tourné.

Son mari avait accepté, comme acte de résistance. que leur habitation située sur un point haut, puisse permettre une transmission radio vers l’Angleterre. Angélina Faity ne revint pas du camp de Ravensbruck.

• Sur le monument aux morts de Sainte-Pezenne, une dizaine de soldats pexinois ont été victimes de ce conflit,
• Philippe Louis Stanislas Princé (1897-1944) repose dans le Cimetière familial à Sainte-Pezenne Cimetière de la famille Pastour de Neuville,

Il fut Résistant arrêté le 1er juin 1943, il fut déporté politique le 25/11/1943 au camp de concentration de Natzwiller-Struthof et décède le 10 mars 1944.

• La vallée de Chizon fut un lieu d’exécution de résistants, une stèle, posée 28 septembre 2019, en témoigne de ces moments terribles.
• Dans le centre du bourg, l’Armée allemande avait réquisitionnées deux propriétés :

-1-la propriété Léonce Vezien, à l’extrémité la Rue de L'Hometrou était constituée d’un parc.

Cette propriété fut acquise par la municipalité à la fin de la guerre.

La Mairie, les écoles et deux logements pour instituteurs y furent construits.

-2-la propriété Louis Baudry (Ancien maire de Sainte-Pezenne) située aux 26, rue de l’Hometrou, servit de Mess aux officiers allemands.

Traces du passage dans le bourg

La position dominante des coteaux de Sainte-Pezenne sur la vallée de la Sèvre, avec la ville de Niort en arrière plan, avait été choisie par l’occupant, afin d’ériger trois emplacements pour canons de longue portée.

Deux emplacements sont connus, le premier était situé le terrain au dessus du lavoir était dirigé vers la Passerelle.

Le terrain, aujourd’hui privé, était à l’époque une place appelée le « Labyrinthe » où se déroulaient des fêtes et kermesses.

Le deuxième emplacement était situé au bas de la propriété Louis Vezien, une trace aujourd’hui visible, permet du voir un aménagement en haut d’un arbre, permettant l'électrification du lieu :

Une photo montre deux isolateurs en porcelaine, datant de cette époque, qui permettaient d’y accrocher deux fils électriques.

L’arbre situé près de la Fontaine des Amourettes a grandi, les isolateurs qui occupent cette position depuis plus de 70 ans sont de plus en plus hauts et difficiles a apercevoir.

Les Canons n’ont, semble-t-il, pas été installés...

Sources

• Témoignages
• wiki niort
• JMD