Bois de l'Aiguiller ( le)
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Vente et description du Domaine en 1845 et de 1857
- Le 9 octobre 1845 fut vendu, en l’audience des criées, aux enchères, le domaine du Bois-Aiguiller.
- Ce domaine appartenait à Pierre Mangou décédé à l’âge de 34 ans, le 8 janvier 1845.
- Pierre Mangou était le fils de Jean Mangou qui fut Cabaretier place Saint-Jean à Niort.
- Ce domaine contient une maison de maître appelée Bois-L’Aiguiller, située dans le village d’Antes, près du Lambon, composée de 6 appartements au rez-de-chaussée, trois chambres au premier et trois greniers au dessus puis un autre appartement ayant servi de cuisine et une autre chambre.
- On y trouve aussi deux fours et un fournil…
- Dans une grande cour devant la maison, on trouve deux écuries, une étable, plusieurs autres toits : à cochons, à moutons, à poules et deux hangars…
- Derrière la maison, au levant, se trouve un jardin fruitier avec une allée de tilleuls, un petit puits garni d’une pompe en cuivre et des latrines.
- On trouve aussi de nombreuses pièces de terre cultivables et des bois :
- -Le Pré du jardin,
- -Le Pré de la Fontaine,
- -Un pré appelé le Grand-Pré,
- -Un champ appelé le Champ-du-Côteau,
- -Un champ appelé le Bois-du-Côteau,
- -Un champ appelé le Grand-Champ,
- -Un champ appelé la Petite-Vigne,
- -Un champ appelé la Grande-Vigne,
- -Un champ appelé le Champ-des-Vignes,
- -Un champ appelé le Champ-de-Vachette,
- -Un bois appelé le Bois-Noir...
- Puis une motte ou eaux-barrées permettant l’accès aux eaux de la Sèvre etc…
- Sur le plan Cassini et sur les cadastres napoléoniens de 1809 et 1846, le logis porte le nom de Saint-Sauveur.
- Entre le Cadastre napoléonien de 1809 et 1846, des bâtiments annexes ont disparus.
- La description du domaine pour la vente de 1845 semble être représentée par le Cadastre napoléonien de 1809 .
Le Domaine du Bois-L’Aiguiller au XXè siècle
- C'était le nom d'une ferme située au 40 et 42 rue d'Antes .
- Mademoiselle Marie était la propriétaire de cette maison.
- Elle possédait également une partie des commerces de la rue Victor Hugo ("Les doigts de Fées "- "Le Printemps de Paris" - ....)
- Mlle Marie avait comme chauffeur et fermier M. Géant Florimond, le grand-père des propriétaires actuels.
Sources
- Mémorial des Deux-Sèvres 1845, 1857.
- Archives 79.
- 2ème partie : d'après le récit de M. et Mme Sarraud
- Texte, illustrations en mise en ligne : Jean-Michel Dallet.