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Laurent Cantet

De WikiNiort
Révision de 29 mai 2024 à 16:55 par Bernardin (discussion | contributions) (Palme d’or 2008 avec Entre les murs)

Laurent Cantet, cinéaste

Laurent Cantet, décédé le 25 avril 2024 à Paris, était né à Melle en 1961. Ses parents étaient enseignants. Militants et cinéphiles, créateurs et animateurs d’un ciné-club ils lui ont transmis dès sa plus tendre enfance leur amour du cinéma. Alors qu’il n’a que 7 ans ils lui offrent un appareil photo. Ses études secondaires se déroulent à Niort, où il ne manque pas de revenir pour présenter chacun de ses films.

Après des études de photographie à Marseille, il est admis à l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) -aujourdhui, la FEMIS à Paris.

Palme d’or 2008 avec Entre les murs

Sa carrière de cinéaste par deux  courts-métrages : en 1994,  Tous à la manif, en 1995 Jeux de Plage

En 1997, Laurent Cantet tourne Les Sanguinaires (68 mn), un des dix films de la série 2000 vu par… pour Arte

9 longs-métrages

Adapté du roman Entre les murs de François Bégaudeau, Palme d’or 2008, décernée à l’unanimité.

C'est la deuxième palme d’or décernée à un Deux-Sévrien, après celle de Henri-Georges Clouzot en 1953 pour Le Salaire de la peur.

Cannes 2017- Rencontre avec Laurent Cantet qui réalise l’Atelier

Un cinéaste fin et discret, plein d’humanité (Gilles Jacob)

Cité par la Nouvelle République, l’ancien président du Festival de Cannes, Gilles Jacob, a déclaré dès l’annonce du décès de Laurent Cantet : « Cinéaste fin, discret et plein d’humanité, nullement ébloui par sa Palme d’or, Laurent Cantet réussissait avec précision et sens du rythme ce qu’il y a de plus difficile au cinéma : filmer les conversations, c’est-à-dire la vie »,

De même, Le Festival de Cannes a immédiatement salué la mémoire d’un « humaniste acharné, qui cherchait la lumière malgré la violence sociale, qui trouvait l’espoir malgré la dureté de la réalité ».

« L’œuvre cohérente et humaniste du cinéaste et scénariste dessine un cinéma sensible, à fleur de peau et à fleur de société », ajoute le festival. Pour celui-ci, Entre les murs est un film « au naturalisme déconcertant ».

Sources :

Page : Jean-Michel Bernardin