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VIVIEN Ernest (Ancien professeur niortais)

De WikiNiort

Article en construction : 23 février 2025

Ernest Vivien fut professeur de rhétorique au lycée Fontanes à Niort.

Il est né à Monrouge en 1858, son père, Fransisque Baptiste Vivien* né en 1828 est ouvrier en bijouterie.
Ils résident avec sa mère Jeanne au 14, rue de la Sablière à Monrouge.

*Francisque Baptiste Vivien (père), soldat en 1870 et communard

Francisque Baptiste Vivien fut Sergent-major à la 5e compagnie sédentaire du 94e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège de Paris de 1870.
Le 12 septembre 1870, le gouvernement de la Défense nationale nouvellement formé prend la décision de rester à Paris malgré l'approche des troupes prussiennes.
Il continua son service sous la Commune de Paris avec grade de sous-lieutenant.
Au début de mai 1871, il alla à Passy et au pont d’Auteuil où il resta jusqu’au 20 mai.
Il rentra ensuite chez lui et ne prit plus part aux actes de la Commune.
Cette répression fomentée par Adolphe Thiers fit plusieurs dizaines de milliers de morts lors de la « Semaine Sanglante » du 22 au 28 mai 1871.
Adolphe Thiers réprime dans le sang l'insurrection de la Commune de Paris.
Il est considéré par toutes les gauches révolutionnaires comme un artisan du massacre des communards.
Suite à ces événements tragiques, Francisque Baptiste Vivien, communard, fut arrêté chez un ami le 17 juin 1871.
Ses antécédents étaient « excellents » et il avait contribué à éteindre les débuts d’incendie des éléments intérieurs de Notre-Dame de Paris.
Fransisque Baptiste Vivien le père d’Ernest Vivien fut condamné, le 22 novembre 1871, par le 13e conseil de guerre, à deux ans de prison.
En 2011, la municipalité niortaise débaptise la rue Adolphe Thiers, homme politique associé à l’écrasement de la Commune de Paris.
Cette rue devient la rue de l’Hôtel de Ville.

Biographie simplifiée d’Ernest Vivien (fils) à Niort

Le 2 décembre 1882, Ernest Vivien épouse Marguerite Cosmas-Dumenez à Pont l’Abbé-Lambour dans le Finistère.
Il est alors muté au Lycée Fontanes à Niort vers 1883, en 1886, ils résident le 61, rue Victor Hugo.
Marguerite Cosmas-Dumenez, son épouse, décède en 1887, âgée de 24 ans.
En 1890, il épouse en seconde noce, à Oiron, Marguerite Foucard (1865-1906), fille de Charles Foucard (1826-1910) docteur en médecine.
Ernest Vivien et son épouse résident au 27, rue de Strasbourg.

Ernest Vivien, professeur de rhétorique et Adjoint au maire

Ernest Vivien fut professeur de rhétorique au [[Lycée Fontanes (Historique)|Lycée Fontanes] pendant une vingtaine d’année jusqu’à son décès en 1902.
De 1888 à 1892, il est élu au conseil municipal de Niort sur la liste du Comité républicain.
En mai 1888 après son élection, il obtient le poste de deuxième adjoint :
-Ludovic Martin-Bastard est élu maire avec 21 voix,
-Le 1er adjoint Félix Régis Puy-le-Blanc (1842-1898), docteur en médecine avec 15 voix,
-Le deuxième adjoint Ernest Vivien avec 16 voix.
Il collabore au journal : le "Républicain de l’Ouest", imprimé 11, rue Rochette à Niort.
Des polémiques naissent alors avec le "Mémorial des Deux-Sèvres" sur ses écrits après son élection en 1888.
Sous le titre : "Une leçon de Rhétorique" donnée par le "Républicain de l’ouest", (Voir photo) le "Mémorial des Deux-Sèvres" écrit :
« Le Républicain ne se contente pas de professer ex cathedra, les vrais, les seuls principes dont il (Ernest Vivien) semble avoir le monopole, il donne encore à ses moments perdus des leçons de littérature :
Le Mémorial, dit-il (Ernest Vivien) qui semble avoir oublié ses figures de rhétorique, s’il les a jamais connues, prend une comparaison pour un apologue (récit de morale)... »
Le 14 juillet 1901, Ernest Vivien reçoit les palmes académiques et devient officier de l’instruction publique.
Ernest Vivien fut aussi un musicien de talent, sa brillante virtuosité de pianiste fut applaudi par des niortais dans des concerts.
Il décède brutalement en 1902, âgé de 44 ans au N°27, rue de Strasbourg.
Ernest Vivien repose au cimetière d'Oiron.

Sources