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Mûrier (rue du)

De WikiNiort
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Toponymie

On pense qu'un mûrier existant dans la cour de la maison de la famille Marsault de Parsay a donné son nom à la rue.

Elle est débaptisée pour cause révolutionnaire en rue de l'Arsenal en 1792. La rue du Mûrier ne retrouvera jamais l'ensemble de son parcours qui allait selon un écrit de 1559 "de la maison du mûrier près des Bénédictines (dont l'entrée était au numéro 10 de la rue de l'Arsenal) au couvent des Cordeliers.

Le jeu de paume dans la rue du Mûrier

La rue du Mûrier se signale dès le XVIème siècle par son jeu de paume, situé à l'angle de l'actuelle rue Thiers et de la rue du Mûrier. Le jeu de paume était alors l'un des quatre de la ville, le plus grand et le plus fréquenté par les artistes : il avait son entrée devant le château.

En 1610, Pierre Gascougnolles en est l'heureux propriétaire et sa veuve, Jeanne Gilbert, se remarie à un autre paumier, Pierre Charlet. Le jeu de paume, de mariage en mariage, reste toujours dans la famille et on suppose qu'un nommé Pierre Guilbot semble en avoir été le dernier propriétaire à la fin du XVIIIème siècle.

Le jeu de paume de la rue du Mûrier qui a distrait des générations de Niortais n'existe plus en 1794.

La révolution

Lors de la révolution, la rue du Mûrier devient le théâtre d'exactions : la maison de l'abbé Licheny de Villeneuve, prêtre émigré et ancien curé de Saint-André est en effet requisitionnée le 14 août 1792 pour y enfermer les prêtres réfractaires. et parmi eux, le premier guillotiné de Niort, le prêtre vendéen Louis Hayer, exécuté le 02 avril 1793.

Au total, 105 futurs guillotinés ont séjourné dans la sinistre maison et 152 sont décédées de mauvais traitements.

Sources

  • Témoignage de J.Auboin
  • Article d'Hervé Aussant dans la nouvelle république du Centre-Ouest en 1995