Jean-Nicolas Bernard, curé de Saint-Liguaire en 1789
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Jean-Nicolas Bernard, curé de Saint-Liguaire.
Jean-Nicolas Bernard arrive à Saint-Liguaire au début de l’année 1775, comme l’atteste son premier acte enregistré sur le Registre Paroissial.
Il décide de faire construire le presbytère à Saint-Liguaire.
Ce fait est indiqué par cette gravure visible aujourd’hui sur un linteau d’une porte du presbytère. (Voir photo).
Inscription:
« CE PRESBITAIRE A ÉTÉ BATI EN L’ANNEE 1775 DES DENIERS DE MRE JEAN
NICOLAS BERNARD PRÊTRE ET CURÉ DE CETTE PAROISSE IL PRIE SES
SUCCESSEURS DE DIRE AUX FÊTES DE LA TOUSSAIN UN MISERERE
SUR LE REPOS DE SON AME »
Jean-Nicolas Bernard est alors curé de Saint-Liguaire pendant la révolution de 1789.
Départ de Jean-Nicolas Bernard.
Le 17 mars 1791, en l’église de Notre-Dame est proclamée la liste des curés nommés par les électeurs du district de Niort.
Joseph-Jean Mestadier, élu évêque des Deux-Sèvres en 1791, ne veut laisser prêcher dans les paroisses aucun prêtre non assermenté.
Jean-Nicolas Bernard est alors remplacé par le curé Soullard, prêtre assermenté.
Les actes signés par Jean-Nicolas Bernard sur le Registre Paroissial de Saint-Liguaire s’arrêtent le 6 juin 1791.
Cette décision de remplacement de certains prêtres, engendre une catégorie de prêtres appelés: « Les Prêtres Réfractaires », nombreux dans les Deux-Sèvres.
Beaucoup de ceux-ci furent déportés ou exterminés comme l’a été, en autre, l'abbé Pierre Landry vicaire à Notre-Dame.
Les fidèles conservaient leurs confiance aux prêtres non assermentés.
Bien de privés d’église, ces prêtres ont continué à assurer leur ministère dans des conditions souvent difficiles.
Vestiges de sculptures
Dans le jardin bucolique du presbytère de Saint-Liguaire on rencontre, ça et là, des vestiges de sculptures. (Voir Photo).
La plus symbolique est celle de la grappe de raisin.
Sources
- Archives 79
- Semaine religieuse: diocèse de Poitiers.
- Photos personnelles.
- Henri Gelin.