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Archives des Deux-Sèvres (Historique)

De WikiNiort
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Article en construction.

Dates clé des Archives des Deux-Sèvres:

Avant 1789 les registres d’État civil étaient tenus par les paroisses. (Registres paroissiaux).

Les actes de vente de propriétés étaient conservées dans le minutes des notaires.

Les archives privées et paroissiales furent récupérées par le service administratif nécessaire à la conservation et à la gestion de ces archives.

Exemple: Saint-Liguaire:

Dans les registres d’état civil de Saint-Liguaire, un changement apparaît le 1er juillet 1791.

Avant cette cette date, c’est un curé non assermenté, Jean-Nicolas Bernard, qui enregistre les actes d’état civil sur les registres paroissiaux.

Après cette date c’est un curé assermenté, Gabriel Soullard, qui enregistre jusqu’au 30 décembre 1892.

Le 30 décembre 1792, Gabriel Soullard est élu membre du Conseil général de la Commune de Saint-Liguaire.

C’est avec ce titre qu’à partir du 1er janvier 1793, il enregistre pendant 6 mois les actes d’état civil de Saint-Liguaire.

C’est la loi du 20 septembre 1792 qui oblige le transfert des registres du Presbytère à la Maison Commune (Mairie).

Cette application entre en vigueur le 1er janvier 1793(12 nivôse an I).

Déplacement des Archives dans la ville de Niort:

  • En 1796, la première installation des archives fut faite dans l’ancien couvent des Carmélites, rue du Petit Banc.

C’est sous l’autorité du Préfet Claude Dupin que furent transférées les archives.

  • En 1800, ces archives sont déplacées au Couvent des Frères de la Charité vers l’emplacement du tribunal actuel.
  • En 1805, les Archives furent alors transférées place du Temple.
  • En 1833 à la suite de la construction de la Préfecture en 1830, une partie des archives y furent déposées.
  • En 1877, l’autre partie des archives fut entreposé au Donjon, où se trouvait le bureau de l’archiviste.
  • En 1895, à la suite de la construction des ailes de la Préfecture, l’une d’ente elle fut consacrée au dépôt d’Archives départementales.

Le bâtiment, rue de la Blauderie fut ainsi construit en 1969 et l’installation date du début de l’année 1970.

Incendie de 1805:

Un incendie se déclara pendant la nuit du 19 au 20 décembre 1805 dans les bâtiments de la Charité.

Ce bâtiment était alors la propriété de l’Hôpital-Hospice.

Toutes les archives récupérées à ce jour de 1805, se trouvaient placées au second étage.

Un corridor de quatre pieds séparait les ateliers de l’imprimeur, Mr Plisson de la Préfecture.

Le froid de la saison, en ce mois de décembre 1805, était très rigoureux.

Les ouvriers de l’imprimerie Plisson avant de partir, ce 19 décembre au soir, remplirent de bois le poêle.

Au bout de quelques heures, le tuyau du poêle rougit et fondit peut-être.

Le feu se propagea dans presque tout le second étage.

L’embrasement fut tel qu’il fut impossible de soustraire aux flammes aucun des papiers du dépôt des archives.

L’imprimerie de Mr Plisson fondée par le préfet Dupin subit le même sort.

Cette imprimerie avait été achetée en janvier 1801.

Le concierge qui logeait au premier étage ne put rien sauver de ses affaires personnelles.

Les poutres, les papiers, les meubles, fournissaient aux flammes un combustible favorable.

Le plomb des machines d’imprimerie, fondait.

La population entière de Niort était sur pied.

L’eau dans les tuyaux des pompes pour éteindre le feu gelait et fallait jeter de l’eau bouillante.

Seul le foyer de l’incendie put être éteint.

Une partie des registres fut sauvée par le greffier de la Cour Criminelle aidée par des femmes du peuple.

Furent la proie des flammes:

  • Les actes de vente et les procès-verbaux d’expertise des domaines nationaux,.
  • Les titres et papiers des abbayes et maisons religieuses des Deux-Sèvres.

Anecdotes, suite à l’incendie:

1-La disparition de documents par les flammes libéra quelques familles d’obligations graves.

Ces obligations étaient consignées dans certains registres des Archives.

La destruction anéantit les seuls titres qu’on pouvait leur opposer.

2-Un nommé Chrétien enleva au travers des fumées et du plomb fondu un tableau.

Ce tableau était l’œuvre de Bernard d’Agesci son maître.

Il décorait les archives de la justice criminelle.

Chrétien était élève de l’École Centrale de dessin dirigée par Bernard d’Agesci.

Aujourd’hui, les Archives:

En 1970, les archives furent installées dans des locaux neufs, rue de la Blauderie.

Sources: