Commissaires Priseurs à Niort (Anciens)
De WikiNiort
- Article en construction le 27 janvier 2024
Sommaire
Clouzeau commissaire priseur à Niort
Gabriel-François Clouzeau né à Brioux en 1820, s’installe au 19, rue Torse (Aujourd'hui rue Taury), lieu de ses ventes à partir de 1866 (Voir photo).
- Il est commissaire-priseur à Niort et commis par ordonnance de M. le Juge-Commissaire au début de sa carrière.
- Il a ainsi procédé en juillet 1860 à une vente mobilière aux enchères publiques après faillite.
- Gabriel-François Clouzeau va exercer sa fonction de commissaire-priseur à Niort pendant une cinquantaine d’années.
- Gabriel-François Clouzeau décède à l’hospice le 16 mars 1918, il avait 98 ans, sa résidence était au 19, rue Taury,
Famille Godillon - Commisseurs priseurs
- Alphonse Godillon (1892-1936) est né à Fenioux, son père, Omer (1855-1936), propriétaire, fut maire de cette commune de 1899 à 1912.
Par décret du 29 septembre 1919, Alphonse Godillon, licencié en droit, est nommé commissaire priseur à Niort.
- Il remplace officiellement le commissaire priseur Gabriel-François Clouzeau décédé le 16 mars 1918.
- En 1919, Alphonse Godillon s’installe seul au N°54 de la rue de la Gare comme commissaire priseur.
- La salle des ventes est alors située au 52, rue de la Gare.
- En 1922, il épouse à Niort Marguerite Jeanne Guérin, elle est sage-femme.
- Paule, leur fille, naît en 1923, la famille réside au N°54, la salle des ventes est au N°52.
- Alphonse Godillon décède le 12 avril 1939, il a 46 ans.
- En 1939, son épouse Jeanne va alors le succéder (Voir photo) et Paule sa fille devient son aide.
- Marguerite Jeanne Godillon décède le 10 juillet 1977 âgée de 80 ans.
- Paule succède à sa mère en devenant la 3ème génération de commissaire priseur de cette famille.
- Paule quitte la fonction en 1976, elle décède en 2010.
Deux ventes célèbres (Exemples)
- 1-En avril 1822, une vente au enchères est exécutée par Alphonse Godillon.
- Cette vente célèbre concerne les collections Tolbecque, instruments de musique, meubles anciens, Tableaux et objets d’Art. (Voir photos)
- 2-En novembre 1970, une vente au enchères célèbre est exécutée par Paule Godillon, la petite fille.
- Cette vente concerne de nombreux objets, meubles (Voir Photo ) du Château de la Tour Chabot après la destruction de celui-ci.
- -Armoires, tables, buffets, vitrines, fauteuils…
- -Six Tableaux ont été vendus.
Les bâtiments de la rue de la Gare N°52 et N°54
- Au début du XIXe le terrain entre l'avenue de la Gare et la rue des Trois Coigneaux était la possession d’Émile Bernard-Champinière, décédé en 1831.
- Ces deux maisons, aux N°52 et 54, ont été construites par Hippolyte Gravat (1819-1880), cordonnier puis propriétaire, après son premier mariage en 1842 avec Ursule Robinet (1822-1878).
- Ces deux maisons ont été construites après 1842 et avant 1878.
- En février 1881 un ensemble de propriétés dont les deux maisons de l’avenue de la Gare sont acquises par Alphonse Maynier propriétaire.
Ces bâtiment N°52 et N°54, restés en l’état en 2024, ont sans doute abrité un commerçant de matériau de construction entre 1906 et 1919.
- Cette portion de rue a abrité, à la fin et au début du XXe siècle, plusieurs professionnels liés a la construction des bâtiments et la vente des matériaux de construction :
- -Au N°56, rue de la gare, Marius Mège, né en 1833 à Puy-Saint-Gulmier s’installe avant 1886, il est entrepreneur de travaux publics, il y réside jusqu’à son décès en 1906.
- -En 1886 et 1991, au N°48, François Guérineau, entrepreneur, vend des Matériaux de construction de toutes sortes (Voir photo).
- -En 1891, Eugène Amirault est représentant de commerce au N° 50.
- -En 1896, au N°74, Victor Martin est marchand de matériaux comme l’indique cette publicité où l’on retrouve la liste des matériaux ornant les façades des N°52 et N°54 (Voir photo).
La famille Godillon va utiliser ces bâtiments et y installer sa salle des ventes :
- -Alphonse achète ces bâtiments en 1919, son épouse Jeanne lui succède puis leur fille Paule va continuer la tâche de commissaire-priseur jusqu'en 1977.
- Les ventes aux enchères vont utiliser ce lieu jusqu'en 2017, puis une nouvelle salle des ventes ouvre au N° 112, rue de Souché.
Sources
- Archives 79
- Mémorial des Deux-Sèvres 1860, 1866, 1919, 1922.
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- Texte, illustrations et mise en ligne : Jean-Michel Dallet