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Lavoir du bord de Sèvre

De WikiNiort
Laveuse, rue de Coquelonne au début du XXe siècle
1867, Vente d'un Établissement de Lessives de onze lavoirs.
Emplacement du lavoir, rue de Coquelonne (2014)

Établissement de Lessives du Vivier

En 1867, Louis Pierre Garnier de Boisgrollier, propriétaire, vend à Jules Marot un établissement de lessives situé au Vivier, composé de onze lavoirs, buanderies et vastes étendoirs. (Voir Photo).

Lavoir du bord de Sèvre à Sainte-Pezenne

On rencontre en parcourant les environs de nos villages de jolis lavoirs rénovés et bien entretenus.
Ces lieux étaient jadis les endroits privilégiés où se faisaient les laveries des villages,
(Voir : La dernière lavandière du lavoir de Sainte Pezenne.)
Pour les habitants un peu isolés du village ou éloignés du lavoir, un lieu réservé à la laverie le long des rivières était aménagé simplement.
Quelques pierres bien alignées sur le sol témoignent des emplacements de ces lavoirs.
On découvre tout au long de la Sèvre des espaces ainsi aménagés.
C’est le cas notamment, rue Coquelonne, à Sainte-Pezenne (voir photo).
Ce lavoir est proche d’un lieu où les jeunes Pexinois et Pexinoises des années cinquante venaient se baigner et apprendre à nager.

Laveuse du Pré-Leroy

En 1949, Mme Caillé était laveuse au lavoir sur la Sèvre, face au Jardin public (Jardin des plantes) depuis 1919.
  • Témoignage de Mme Caillé en 1949 :
« ...Bien longtemps, après l’autre guerre (14/18), mon mari allait chercher et rapporter le linge, même hors barrière (Octroi) et je le lavais pour le prix de 4 francs le sac, encore fallait-il que je fournisse le charbon...
Avec de tels tarifs, faut-il s’étonner de revoir la maîtresse de céans à sa baille et à son séchoir?
Mais mon mari (1) a dû quitter le métier l’an passé (1948), il n’était plus assez rémunérateur: concurrence de la machine ?
Peut-être, car la lavandière reste fidèle au lavage à la main...
Un seul regret : la fin de ces grandes lessives de jadis qui duraient 4 jours et durant lesquelles on enfournait dans les 5 ponnes du Pré-Leroy, le linge d’une année."
  • (1) Louis Caillé était blanchisseur au 14, rue du Pré Leroy en 1936.

Emplacements

Si aujourd’hui de tels endroits sont oubliés, c’est qu’il sont tous submergés, ce qui tendrait à démontrer que le niveau de l’eau de la Sèvre s’est élevé en un siècle.
La Sèvre s'est aussi, probablement, envasée.
En mars 1886, le lavoir nommé le "Creux-Chaud", quai de la préfecture est en réparation.
Un autre lavoir important, submergé, du centre de Niort est visible par transparence, face au vestiges de la tour de l’Espingole.

Porte rue Perrière

À l'extrémité de la rue Perrière, une porte, (LAVOIR PUBLIC) (Voir photo), aujourd'hui condamnée, donne sur le Jardin des Plantes.
En août 1847, lors du choix de l’emplacement de la seconde usine du Vivier sur le «  Mémorial de l’Ouest », il est noté :
  • Il existe au niveau du Domaine de la Bigoterie un certain Lavoir Public qui ne sert à rien… Ne pourrait-on pas transformer ce lavoir en bassin intermédiaire ?

Sources

  • Mémorial des Deux-Sèvres 1867
  • Archives 79 Annuaire 1936.
  • CO 1949
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
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