Roches du Vivier (chemin des)
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Chemin des Roches du Vivier
- Le chemin des Roches du Vivier part du Jardin des Plantes et se termine Rue du Vivier à proximité des « Terrasses ».
- Ce chemin, en montée abrupte dans sa partie inférieure, passait à proximité des carrières d’où était extraite la fameuse pierre rousse du Vivier.
- On retrouve l’utilisation de cette pierre pour dans la construction de l’église de Saint-Étienne du Port.
Biscuiterie Gerbaud
- Louis Gerbaud est né à l’Absie le 16 mai 1886, son père est boulanger pâtissier, Place du Champ de Foire dans cette commune.
- En 1906, il est employé chez son père Louis comme pâtissier, il crée ensuite une biscuiterie à l’Absie.
En 1935, il s’installe au 21, rue du Vivier, crée une nouvelle biscuiterie plus importante et dotée d’un matériel perfectionné et moderne.
- Cette usine était située au Chemin des Roches du Vivier.
- La biscuiterie occupait deux grandes galeries vitrées formant équerre.
- La fabrication, en période normale, nécessitait par jour :
- - 200kg de farine fine de froment,
- - 200kg de sucre,
- - 250 à 300 douzaines d’œufs.
- Dans de grandes bassines métalliques, des fouets géants brouillent les œufs, battent les blancs en neige.
- Le malaxage se poursuit pour la fabrication des pâtes jusqu’à la consistance désirée de celles-ci.
- Le remplissage des principaux moules est mécanisé et automatique.
- Seuls les moules à madeleines, plateaux de 24 alvéoles, sont remplis par des ouvriers à l’aide de cônes souples.
- Ces ingrédients et quelques autres permettaient la réalisation journalière de 6000 madeleines, 6000 douzaines de biscuits et diverses autres pâtisseries, chaussons aux pommes, cakes, petits-fours...
- Les fours tunnels sont alimentés par un tapis roulant qui entrainent les produits préparés dans une marche continue et les préparations sortent cuites à point.
- L’emballage qui les préserve de tout contact suit immédiatement la cuisson et le refroidissement.
- Ces produits son commercialisés sous la marque : " le Délicieux " (voir photo)
- Cette usine fonctionnait encore en 1947, elle possédait une cheminée visible de la Piscine en 1970, celle-ci a été déconstruite...
- D'après les témoignages une odeur se répandait, selon la direction du vent, aux alentours du Vivier : " ça sent le biscuit ! "
- Louis Gerbaud père décède à Niort le 2 février 1943, son fils Louis, créateur de l'usine, décède le 21 mars 1955.
Sources
- " Mémorial des Deux-Sèvres " (1936, 1943).
- Annuaire 79, 1947.
- wiki-niort.
- Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel DALLET.