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Pont de Surimeau : Différence entre versions

De WikiNiort
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Des passages sécurisés sont aménagés pour les piétons et cyclistes.
 
Des passages sécurisés sont aménagés pour les piétons et cyclistes.
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==Cyprès chauve==
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Deux arbres admirables, sans doute centenaires, sont situés à l'entrée du pont. (voir photo).
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Ces arbres sont les seuls conifères qui perdent leur feuilles en automne, ce sont des "Cyprès chauves".
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En 2017, leur taille atteint une hauteur de 30 mètres environ.
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Un autre cyprès chauve, de même taille, se trouve sur le "petit chemin blanc", longeant la Sèvre, près du quai de Belle Île.
  
 
== Sources: ==
 
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*Archives Municipales de Niort.
 
*Archives Municipales de Niort.
 
*Jean-Paul Taillé " Le Chemin Communal de Niort raconte..."(Geste éditions).
 
*Jean-Paul Taillé " Le Chemin Communal de Niort raconte..."(Geste éditions).

Version du 16 novembre 2017 à 17:29

Projet de passerelle du moulin d'Âne du 7 novembre 1850
Détails sur l'emprise des terrains en 1850

Le pont de Surimeau, dit "Le Pont du Moulin d'Anne": construction.

Monsieur Parenteau, maire de Ste Pezenne de 1849 à 1868, a laissé les traces d'une gestion avisée sur deux projets très importants:

  • la communication entre Surimeau et Ste Pezenne, liaison entre la rive gauche et la rive droite de la Sèvre.
  • l'eau qui manque à la commune .

Après entente avec Pierre-Théophile Segretain, architecte du département (voir: Segretain à Niort), et un examen approfondi, ils ont reconnu que le mieux à faire était de construire une passerelle à Surimeau.

Cette construction se fera en aval du moulin d'Anne pour les gens de pieds et les bestiaux, puis une citerne qui serait adossée à la Fontaine des Morts, alimentée par cette fontaine .

Lors du conseil de 1855, deux devis sont présentés, un pont de pierres pour 35 000 F et un pont de bois pour 12 000 F.

Il est décidé de s'en tenir au projet du pont de bois. (Voir photos).

Le 3 Avril 1856, achat de terrains à Monsieur Arnauldet pour modifier le tracé du chemin qui aboutira au pont du moulin d'Anne et indemnités pour trois peupliers et trois arbres à bois .

Les travaux pour la construction du pont ont été adjugés publiquement à Niort en Conseil de préfecture le 17 juillet 1856.

Il sont confiés au sieur Aubert Pierre, entrepreneur à Niort, moyennant la somme de 14 080,99 F.

Les travaux de dragage ont commencé le 1er septembre 1856, le coulage du caisson de béton du 10 au 24 du même mois.

Le 26 devait commencer la maçonnerie, mais des pluies continuelles étant survenues, les travaux ont été arrêtés le 2 novembre.

les eaux s'étant écoulées, les moulins de Salbeuf, de Compéré, du moulin d'Anne, de Bégrolles et de Granges ont été mis en chaumage.

La première chaussée du moulin d'Anne à Bégrolles a été coupée et les travaux de maçonnerie ont commencé.

Le 4 novembre 1856, pose de la première pierre.

Inauguration à deux heures de l'après-midi sous le règne de S.M. Napoléon III, empereur des Français (Voir: Napoléon III à Niort en 1852).

Bourdon, Préfet des Deux-Sèvres et Parenteau, Maire de Ste Pezenne président cette inauguration.

Le 9 août 1857, Inauguration, Bénédiction du pont.

A quatre heures, arrivaient au lieu de cérémonie en procession et bannières en tête, le Clergé, le Maire, l'Adjoint et le Conseil Municipal qui prirent place sur l'estrade.

Après deux discours prononcés, l'un par Monsieur le Curé et l'autre par le Monsieur le Maire de Ste Pezenne, des jeunes filles ont fait entendre de pieux cantiques.

La bénédiction a eu lieu par le Curé de Ste Pezenne, suivi de plusieurs ecclésiastiques invités.

Des danses se sont ensuite organisées dans la prairie et se sont prolongées longtemps.

Dès 1873 ,il fut question au Conseil Municipal de démolir et de reconstruire ce pont avec un tablier en fer et des voûtes en briques.

La réunion des fonds nécessaires demanda longtemps: la souscription d'une somme récoltée de 2335,15F, due à 376 participants.

La somme de 200F fut versée pour les trois plus fortunés.

La contribution de la commune de Niort fut de 500F, imposition extraordinaire de 20C et emprunt sur 12 ans demandés et accordés par la Préfecture.

Ce qui fit que la nouvelle passerelle métallique ne fut praticable qu'en 1882.

En cette année le conseil décide que "le chemin de remblais dit de la passerelle sera bordé de pieux garnis de fils de fer pour former garde-fou" .

La Section E.U. dite de Surimeau , du cadastre napoléonien de Sainte Pezenne, mentionne l'existence du "Canton du Port" situé entre la rue du Bas-Surimeau et la Sèvre.

S'agissait-il d'une simple "cale" propre à des barques d'accoster et qui aurait pu servir à assurer le passage d'une rive à l'autre.

Il fallait transporter du blé ou de la farine provenant des moulins d'Anne (Voir: Moulin d'Ane) et de Compéré (Voir: Moulin de Compéré) au sein de la paroisse.

Ce commerce vers des marchés voisins, était très règlementé.

Les chemins escarpés et sans doute en piteux état des bourg de Ste Pezenne et de Surimeau ont dû demander bien des efforts aux mules et aux bœufs.

Le transport des pochons de céréales ou de farine venait des villages ou hameaux voisins, depuis leur création médiévale!

Nouveau pont en 2007:

En février 2007, un nouveau pont, à une seule voie de circulation, remplace un vétuste ouvrage d'art métallique.

Des passages sécurisés sont aménagés pour les piétons et cyclistes.

Cyprès chauve

Deux arbres admirables, sans doute centenaires, sont situés à l'entrée du pont. (voir photo).

Ces arbres sont les seuls conifères qui perdent leur feuilles en automne, ce sont des "Cyprès chauves".

En 2017, leur taille atteint une hauteur de 30 mètres environ.

Un autre cyprès chauve, de même taille, se trouve sur le "petit chemin blanc", longeant la Sèvre, près du quai de Belle Île.

Sources:

  • Archives Municipales de Niort.
  • Jean-Paul Taillé " Le Chemin Communal de Niort raconte..."(Geste éditions).