Lavoir du bord de Sèvre : Différence entre versions
Ligne 48 : | Ligne 48 : | ||
==Porte rue Perrière== | ==Porte rue Perrière== | ||
− | À l'extrémité de la rue Perrière, une porte, '''(LAVOIR PUBLIC)''' aujourd'hui condamnée, donne sur le Jardin des Plantes. | + | À l'extrémité de la rue Perrière, une porte, '''(LAVOIR PUBLIC)''' (Voir photo), aujourd'hui condamnée, donne sur le Jardin des Plantes. |
− | + | :'''En août 1847, lors du choix de l’emplacement de la [[Source du Vivier à Niort|seconde usine du Vivier]] sur le « Mémorial de l’Ouest », il est noté :''' | |
− | + | :*''Il existe au niveau du Domaine de la Bigoterie un certain Lavoir Public qui ne sert à rien… Ne pourrait-on pas transformer ce lavoir en bassin intermédiaire ?'' | |
− | |||
==Sources== | ==Sources== | ||
*Mémoire | *Mémoire |
Version du 18 février 2019 à 18:57
Sommaire
Lavoir du bord de Sèvre à Sainte-Pezenne
On rencontre en parcourant les environs de nos villages de jolis lavoirs rénovés et bien entretenus.
Ces lieux étaient jadis les endroits privilégiés où se faisaient les laveries des villages,
(Voir : La dernière lavandière du lavoir de Sainte Pezenne.)
Pour les habitants un peu isolés du village ou éloignés du lavoir, un lieu réservé à la laverie le long des rivières était aménagé simplement.
Quelques pierres bien alignées sur le sol témoignent des emplacements de ces lavoirs.
On découvre tout au long de la Sèvre des espaces ainsi aménagés.
C’est le cas notamment rue Coquelonne à Sainte-Pezenne (voir photo).
Ce lavoir est proche d’un lieu où les jeunes Pexinois et Pexinoises des années cinquante venaient se baigner et apprendre à nager.
Laveuse du Pré-Leroy
En 1949, Mme Caillé était laveuse au lavoir sur la Sèvre, face au Jardin public (Jardin des plantes) depuis 1919.
Témoignage de Mme Caillé en 1949 :
« ...Bien longtemps, après l’autre guerre (14/19), mon mari allait chercher et rapporter le linge, même hors barrière (Octroi) et je le lavais pour le prix de 4 francs le sac, encore fallait-il que je fournisse le charbon...
Avec de tels tarifs, faut-il s’étonner de revoir la maîtresse de céans à sa baille et à son séchoir?
Mais mon mari (1) a dû quitter le métier l’an passé (1948), il n’était plus assez rémunérateur: concurrence de la machine? Peut-être, car la lavandière reste fidèle au lavage à la main...
Un seul regret : la fin de ces grandes lessives de jadis qui duraient 4 jours et durant lesquelles on enfournait dans les 5 ponnes du Pré-Leroy, le linge d’une année."
- (1) Louis Caillé était blanchisseur au 14, rue du Pré Leroy en 1936.
Emplacement
Si aujourd’hui de tels endroits sont oubliés, c’est qu’il sont tous submergés, ce qui tendrait à démontrer que le niveau de l’eau de la Sèvre s’est élevé en un siècle.
La Sèvre s'est aussi, probablement, envasée.
Un autre lavoir important, submergé, du centre de Niort est visible par transparence, face au vestiges de la tour de l’Espingole.
(Voir article : Fortifications médiévales de la ville).
Porte rue Perrière
À l'extrémité de la rue Perrière, une porte, (LAVOIR PUBLIC) (Voir photo), aujourd'hui condamnée, donne sur le Jardin des Plantes.
- En août 1847, lors du choix de l’emplacement de la seconde usine du Vivier sur le « Mémorial de l’Ouest », il est noté :
- Il existe au niveau du Domaine de la Bigoterie un certain Lavoir Public qui ne sert à rien… Ne pourrait-on pas transformer ce lavoir en bassin intermédiaire ?
Sources
- Mémoire
- Archives 7*Annuaire 1936.
- CO 1949
- JMD