Eglise Saint-André : Différence entre versions
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− | L’église Saint-André se situe au sommet de la colline du même nom, dominant la vallée de la Sèvre et surplombant les quartiers du port et de Bessac. | + | :L’église Saint-André se situe au sommet de la colline du même nom, dominant la vallée de la Sèvre et surplombant les quartiers du port et de Bessac. |
− | + | :Elle est entourée de rues étroites et tortueuses et fait face à [[Notre Dame de Niort au cours des siècles |l’église Notre-Dame]], située sur l’autre colline de la ville. | |
− | Elle est entourée de rues étroites et tortueuses et fait face à l’église Notre-Dame, située sur l’autre colline de la ville. | + | :" ''Pour informations, ces deux collines calcaires sont séparées par un vallon formé par l’écoulement d’un cours d’eau aujourd’hui souterrain.'' |
− | + | :''Ce cours d’eau était autrefois appelé « Merdusson » car il acheminait les déjections vers la [[Sèvre Niortaise (le fleuve)|Sèvre Niortaise]]'' ". | |
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==Son nom Saint André== | ==Son nom Saint André== | ||
− | L’église est dédiée à Saint André qui était un des douze apôtres de Jésus, originaire de la ville de Bethsaïde en Galilée. | + | :L’église est dédiée à Saint André qui était un des douze apôtres de Jésus, originaire de la ville de Bethsaïde en Galilée. |
− | + | :Il était pêcheur sur le lac de Tibériade. | |
− | Il était pêcheur sur le lac de Tibériade. | + | :Il aurait été crucifié sous l’empereur Néron à Patras en Grèce en l’an 60. |
− | + | :Il est le patron du patriarcat de Constantinople et sa fête a lieu le 30 novembre. ''On ne sait pas l’origine de son titre à Niort.'' | |
− | Il aurait été crucifié sous l’empereur Néron à Patras en Grèce en l’an 60. | ||
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− | Il est le patron du patriarcat de Constantinople et sa fête a lieu le 30 novembre. ''On ne sait pas l’origine de son titre à Niort.'' | ||
==L'histoire de l’église== | ==L'histoire de l’église== | ||
− | [[Fichier:Colline Saint André.JPG| | + | [[Fichier:Colline Saint André.JPG|280px|right|thumb|La colline Saint-André et son église]] |
− | + | :L’église Saint-André est l’une des plus anciennes églises de la ville de Niort avec l’église Notre-Dame. | |
− | L’église Saint-André est l’une des plus anciennes églises de la ville de Niort avec l’église Notre-Dame. | + | :Au XIIème siècle, une église romane fut édifiée. |
− | + | :On la disait église la plus grande et la plus belle de toute la province. | |
− | Au XIIème siècle, une église romane fut édifiée. | + | :De l’important édifice roman, il ne reste que quelques fragments sculptés. |
− | + | :Au XVème siècle, époque gothique, l’église est modifiée et agrandie. | |
− | On la disait église la plus grande et la plus belle de toute la province. | + | :Ces modifications sont poursuivies jusque sous le Renaissance. |
− | + | :''A l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles de cette époque.'' | |
− | De l’important édifice roman, il ne reste que quelques fragments sculptés. | + | :En 1588, l’église est ruinée par les protestants qui viennent de reprendre la ville. |
− | + | :Par la suite l’édifice fait l’objet d’une première restauration pour enfin être reconstruit et agrandi en 1685 sous Louis XIV. | |
− | Au XVème siècle, époque gothique, l’église est modifiée et agrandie. | + | :En 1793, l'église devient « ''Temple de la Montagne'' » et est un lieu de réunion pour les clubs révolutionnaires. |
− | + | :Puis elle est utilisée comme hangar à fourrage pendant les guerres de Vendée, date à laquelle elle fut prolongée vers la place Chanzy et la rue Saint-André. | |
− | Ces modifications sont poursuivies jusque sous le Renaissance. | + | [[Fichier:1538 Cloche St Andre.jpg|250px|right|thumb|En 1538, on convoque les paroissiens au sermon du dimanche pour ordonner la refonte de la grosse cloche de l'Église Saint-André.]] |
− | + | '''Entre 1855 et 1863, l’église Saint-André est entièrement reconstruite sous l’impulsion de l’Abbé de la paroisse, Hippolyte Rabier, dans un style gothique du XIIIème siècle.''' | |
− | ''A l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles de cette époque.'' | + | :Sa reconstruction est dirigée par l'architecte [[Pierre-Théophile Segrétain|Pierre-Théophile Segrétain]], déjà auteur d'autres bâtiments à Niort. |
− | + | :De nombreux peintres et décorateurs ont travaillé bénévolement sur le projet, tout comme l’architecte Segrétain. | |
− | En 1588, l’église est ruinée par les protestants qui viennent de reprendre la ville. | + | ==Anciennes cloches de Saint-André== |
− | + | '''Le dimanche 20 août 1865, on baptise les deux nouvelles cloches du clocher à Échiré'''. | |
− | Par la suite l’édifice fait l’objet d’une première restauration pour enfin être reconstruit et agrandi en 1685 sous Louis XIV. | + | :Les deux cloches à baptiser étaient richement vêtues, l’une de dentelle, l’autre d’une chappe de soie brodée d’or. |
− | + | :Pour l'occasion, le sermon fut prononcé par le révérent père oblat Rigault. | |
− | En 1793, l'église devient | + | :'''Ces deux cloches sont bien les anciennes cloches de l’Église de Saint-André.''' |
− | + | ==Vestiges gothiques de l'église Saint-André== | |
− | Puis elle est utilisée comme hangar à fourrage pendant les guerres de Vendée, date à laquelle elle fut prolongée vers la place Chanzy et la rue Saint-André. | + | '''Au début du XXe siècle des restes gothiques furent érigés au milieu de la verdure du [[Jardin public (Jardin des plantes)|Jardin des Plantes]]''' (Voir Photo). |
− | + | :Ces lanternons avec colonnes avaient été récupérés au sommet de l’église Saint-André en 1855, lors de sa reconstruction par Pierre-Théophile Segretain. | |
− | Entre 1855 et 1863, l’église Saint-André est entièrement reconstruite sous l’impulsion de l’Abbé de la paroisse, Hippolyte Rabier, dans un style gothique du XIIIème siècle. | + | :L’église ayant été détruite en 1588, lors des guerres de religion par les protestants, fut partiellement reconstruite en 1685. |
− | + | :Selon Henri Clouzot, ces vestiges dateraient de 1828, la flèche ayant été détruite est remplacée à cette date par un lanternon octogonal de style néo-gothique (Voir photo). | |
− | Sa reconstruction est dirigée par l'architecte [[Pierre-Théophile Segrétain|Pierre-Théophile Segrétain]], déjà auteur d'autres bâtiments à Niort. | + | :Le vendredi 9 janvier 1934, lors d’une tempête, un gros ormeau de 80 cm de diamètre et 13 m de hauteur, tomba sur ce petit édifice qui fut réduit en morceaux. |
− | + | :En tombant, on a constaté que les assises des petites colonnes en se séparant, avaient été liées par des tenons formés par des os : genre tibias de veaux... | |
− | De nombreux peintres et décorateurs ont travaillé bénévolement sur le projet, tout comme l’architecte Segrétain. | + | :Marcel Martinet, l’architecte de la ville s’est efforcé, après approbation municipale, de faire réparer cette pseudo-ruine gothique qui disparut définitivement vers 1960. |
− | + | [[Fichier:Intérieur Saint Andre.jpg|280px|right|thumb|Intérieur de l'Église Saint-André]] | |
==Les éléments d’art remarquables== | ==Les éléments d’art remarquables== | ||
− | Vous remarquerez: | + | '''Vous remarquerez :''' |
− | *un Christ en croix, peinture du XVIIIe siècle par Lattainville, | + | :*un Christ en croix, peinture du XVIIIe siècle par Lattainville, |
− | *un Christ en bois du XVIIIe siècle ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du XVIIe siècle | + | :*un Christ en bois du XVIIIe siècle ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du XVIIe siècle. |
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+ | :Concernant les peintures murales du choeur et du transept (fin XIXe siècle), celles-ci sont dues à Louis Germain (1827–1910) '''(1)'''. | ||
+ | :Louis Germain, peintre niortais, décora aussi [[Eglise Saint-Hilaire|l'église Saint-Hilaire]]. | ||
+ | :De plus, il offrit à l’édifice la grande toile de la Fuite en Egypte. | ||
+ | :[[Maires de Saint-Liguaire de 1789 à 1971|Louis-Adolphe Lecoq d’Arpentigny]] (1822 à Rouen) a réalisé toute la partie non figurative d'une grande qualité décorative. | ||
+ | :Avec une harmonie des fonds colorés et une variété de motifs. | ||
+ | :Les vitraux sont tous originaire de Tours. | ||
+ | :Ceux du chœur sont de l’atelier Lobin, fondé par Julien-Léopold (1814/1864) père, repris par son fils Lucien-Léopold (1837/1892). | ||
+ | :Ces maîtres verriers travaillèrent pour plus de 600 églises dans le Centre-Ouest. | ||
+ | :Le grand vitrail d’axe évoque le supplice de Saint-André sur la croix. | ||
+ | :Les vitraux de la nef ont été posés en 1963 par Van Guy, autre atelier de Tours. | ||
+ | :Ils représentent les sept sacrements, mariage et Ordre. | ||
+ | '''Les orgues''' : | ||
+ | :l’inauguration solennelle des nouvelles grandes orgues, construites par la manufacture d'orgues Cavaillé-Coll, eut lieu le mercredi 22 octobre '''1924'''. | ||
+ | :Elle fut présidée par Olivier de Durfort de Civrac, évêque de Poitiers. | ||
+ | ::'''(1)''' Louis Germain était l'oncle du peintre [[Théâtre à Sainte-Pezenne en 1946.|Maurice Pierrey]]. | ||
+ | :::En 1869, Louis Germain reçu, du Pape, la Croix de Saint-Grégoire-Le-Grand pour les tableaux dont il a décoré les églises de Niort. | ||
+ | [[Fichier:H et R Plisson 1942.jpg|180px|right|thumb|Vue des Vieux Ponts (Lithographie R. et H. Plisson, 1942).]] | ||
==Les extérieurs== | ==Les extérieurs== | ||
− | La façade possède deux flèches de 70 mètres. | + | '''La façade possède deux flèches de 70 mètres.''' |
− | + | :Au-dessus du portail, Jésus remet la croix à saint André et les clefs du Royaume à son frère saint Pierre. | |
− | Au-dessus du portail, Jésus remet la croix à saint André et les clefs du Royaume à son frère saint Pierre. | + | :Les voussures des portes sont sculptées de feuillages tenus par de petits personnages: chevaliers, anges, saintes femmes et moines. |
− | + | :Les trois cloches de la tour nord, baptisées en 1865, sont l'œuvre de "''Bollée père et fils''" qui étaient fondeurs accordeurs au Mans. | |
− | Les voussures des portes sont sculptées de feuillages tenus par de petits personnages: chevaliers, anges, saintes femmes et moines. | + | '''La statue majestueuse (Voir photo) de Saint-André, posée sur le pignon Nord de l'église, semble saluer les militaires de la [[Caserne Du Guesclin (La)|caserne Du Guesclin]].''' |
− | + | :Elle fut réalisée par le sculpteur Aristide Belloc (1827-1913) qui a aussi réalisé les 2 hauts reliefs de la Maison relatant [[Peste à Niort en 1603|l'épidémie de Peste à niort]]. | |
− | Les trois cloches de la tour nord, baptisées en 1865, sont l'œuvre de "Bollée père et fils" qui étaient fondeurs accordeurs au Mans. | + | :En '''1890''', Amédée Sauquet sculpte les archivoltes : bandeaux formés de moulures ornementées qui encadrent les grandes portes de la façade. |
− | + | :Amédée Sauquet (1854-1917) travaille pour l'entreprise d'Alphonse Pairault, sculpteur au 50, avenue de Paris. | |
+ | ==Ancien presbytère== | ||
+ | :En avril '''1876''', les bâtiments et jardins composant l’ancien presbytère de la paroisse de Saint-André, sis rue Crémeau avec issue sur la rue Segrétain sont vendus. | ||
+ | :L'ensemble comprend la maison qu’habitait M. le curé et l’ancien vicariat. | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
− | *Panneaux d’information dans l’église | + | :*Panneaux d’information dans l’église. |
− | *www.eglise-niort.net | + | :*www.eglise-niort.net |
− | *www.vivre-a-niort.com | + | :*www.vivre-a-niort.com |
+ | :*Mémorial des Deux-Sèvres 1865, 1867, 1875, 1890, 1934. | ||
+ | :*Modifications, illustrations : Jean-Michel Dallet. | ||
+ | <center>''Cliquez sur l’image pour l’agrandir''</center> | ||
+ | <center><gallery> | ||
+ | Fichier:Saint Andre Statue.jpg|La statue de Saint-André (au centre de l'image) semble saluer les militaires de la caserne Du Guesclin. | ||
+ | Fichier:1830 Sortie Eg St Andre.jpg |Dessin reproduisant les personnages sortant de l'église St-André en 1830 (Sur la gauche, un mendiant) (Dessin de Paul Gellé). | ||
+ | </gallery> |
Version actuelle en date du 24 juin 2024 à 07:37
Sommaire
Situation géographique
- L’église Saint-André se situe au sommet de la colline du même nom, dominant la vallée de la Sèvre et surplombant les quartiers du port et de Bessac.
- Elle est entourée de rues étroites et tortueuses et fait face à l’église Notre-Dame, située sur l’autre colline de la ville.
- " Pour informations, ces deux collines calcaires sont séparées par un vallon formé par l’écoulement d’un cours d’eau aujourd’hui souterrain.
- Ce cours d’eau était autrefois appelé « Merdusson » car il acheminait les déjections vers la Sèvre Niortaise ".
Son nom Saint André
- L’église est dédiée à Saint André qui était un des douze apôtres de Jésus, originaire de la ville de Bethsaïde en Galilée.
- Il était pêcheur sur le lac de Tibériade.
- Il aurait été crucifié sous l’empereur Néron à Patras en Grèce en l’an 60.
- Il est le patron du patriarcat de Constantinople et sa fête a lieu le 30 novembre. On ne sait pas l’origine de son titre à Niort.
L'histoire de l’église
- L’église Saint-André est l’une des plus anciennes églises de la ville de Niort avec l’église Notre-Dame.
- Au XIIème siècle, une église romane fut édifiée.
- On la disait église la plus grande et la plus belle de toute la province.
- De l’important édifice roman, il ne reste que quelques fragments sculptés.
- Au XVème siècle, époque gothique, l’église est modifiée et agrandie.
- Ces modifications sont poursuivies jusque sous le Renaissance.
- A l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles de cette époque.
- En 1588, l’église est ruinée par les protestants qui viennent de reprendre la ville.
- Par la suite l’édifice fait l’objet d’une première restauration pour enfin être reconstruit et agrandi en 1685 sous Louis XIV.
- En 1793, l'église devient « Temple de la Montagne » et est un lieu de réunion pour les clubs révolutionnaires.
- Puis elle est utilisée comme hangar à fourrage pendant les guerres de Vendée, date à laquelle elle fut prolongée vers la place Chanzy et la rue Saint-André.
Entre 1855 et 1863, l’église Saint-André est entièrement reconstruite sous l’impulsion de l’Abbé de la paroisse, Hippolyte Rabier, dans un style gothique du XIIIème siècle.
- Sa reconstruction est dirigée par l'architecte Pierre-Théophile Segrétain, déjà auteur d'autres bâtiments à Niort.
- De nombreux peintres et décorateurs ont travaillé bénévolement sur le projet, tout comme l’architecte Segrétain.
Anciennes cloches de Saint-André
Le dimanche 20 août 1865, on baptise les deux nouvelles cloches du clocher à Échiré.
- Les deux cloches à baptiser étaient richement vêtues, l’une de dentelle, l’autre d’une chappe de soie brodée d’or.
- Pour l'occasion, le sermon fut prononcé par le révérent père oblat Rigault.
- Ces deux cloches sont bien les anciennes cloches de l’Église de Saint-André.
Vestiges gothiques de l'église Saint-André
Au début du XXe siècle des restes gothiques furent érigés au milieu de la verdure du Jardin des Plantes (Voir Photo).
- Ces lanternons avec colonnes avaient été récupérés au sommet de l’église Saint-André en 1855, lors de sa reconstruction par Pierre-Théophile Segretain.
- L’église ayant été détruite en 1588, lors des guerres de religion par les protestants, fut partiellement reconstruite en 1685.
- Selon Henri Clouzot, ces vestiges dateraient de 1828, la flèche ayant été détruite est remplacée à cette date par un lanternon octogonal de style néo-gothique (Voir photo).
- Le vendredi 9 janvier 1934, lors d’une tempête, un gros ormeau de 80 cm de diamètre et 13 m de hauteur, tomba sur ce petit édifice qui fut réduit en morceaux.
- En tombant, on a constaté que les assises des petites colonnes en se séparant, avaient été liées par des tenons formés par des os : genre tibias de veaux...
- Marcel Martinet, l’architecte de la ville s’est efforcé, après approbation municipale, de faire réparer cette pseudo-ruine gothique qui disparut définitivement vers 1960.
Les éléments d’art remarquables
Vous remarquerez :
- un Christ en croix, peinture du XVIIIe siècle par Lattainville,
- un Christ en bois du XVIIIe siècle ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du XVIIe siècle.
- Concernant les peintures murales du choeur et du transept (fin XIXe siècle), celles-ci sont dues à Louis Germain (1827–1910) (1).
- Louis Germain, peintre niortais, décora aussi l'église Saint-Hilaire.
- De plus, il offrit à l’édifice la grande toile de la Fuite en Egypte.
- Louis-Adolphe Lecoq d’Arpentigny (1822 à Rouen) a réalisé toute la partie non figurative d'une grande qualité décorative.
- Avec une harmonie des fonds colorés et une variété de motifs.
- Les vitraux sont tous originaire de Tours.
- Ceux du chœur sont de l’atelier Lobin, fondé par Julien-Léopold (1814/1864) père, repris par son fils Lucien-Léopold (1837/1892).
- Ces maîtres verriers travaillèrent pour plus de 600 églises dans le Centre-Ouest.
- Le grand vitrail d’axe évoque le supplice de Saint-André sur la croix.
- Les vitraux de la nef ont été posés en 1963 par Van Guy, autre atelier de Tours.
- Ils représentent les sept sacrements, mariage et Ordre.
Les orgues :
- l’inauguration solennelle des nouvelles grandes orgues, construites par la manufacture d'orgues Cavaillé-Coll, eut lieu le mercredi 22 octobre 1924.
- Elle fut présidée par Olivier de Durfort de Civrac, évêque de Poitiers.
- (1) Louis Germain était l'oncle du peintre Maurice Pierrey.
- En 1869, Louis Germain reçu, du Pape, la Croix de Saint-Grégoire-Le-Grand pour les tableaux dont il a décoré les églises de Niort.
- (1) Louis Germain était l'oncle du peintre Maurice Pierrey.
Les extérieurs
La façade possède deux flèches de 70 mètres.
- Au-dessus du portail, Jésus remet la croix à saint André et les clefs du Royaume à son frère saint Pierre.
- Les voussures des portes sont sculptées de feuillages tenus par de petits personnages: chevaliers, anges, saintes femmes et moines.
- Les trois cloches de la tour nord, baptisées en 1865, sont l'œuvre de "Bollée père et fils" qui étaient fondeurs accordeurs au Mans.
La statue majestueuse (Voir photo) de Saint-André, posée sur le pignon Nord de l'église, semble saluer les militaires de la caserne Du Guesclin.
- Elle fut réalisée par le sculpteur Aristide Belloc (1827-1913) qui a aussi réalisé les 2 hauts reliefs de la Maison relatant l'épidémie de Peste à niort.
- En 1890, Amédée Sauquet sculpte les archivoltes : bandeaux formés de moulures ornementées qui encadrent les grandes portes de la façade.
- Amédée Sauquet (1854-1917) travaille pour l'entreprise d'Alphonse Pairault, sculpteur au 50, avenue de Paris.
Ancien presbytère
- En avril 1876, les bâtiments et jardins composant l’ancien presbytère de la paroisse de Saint-André, sis rue Crémeau avec issue sur la rue Segrétain sont vendus.
- L'ensemble comprend la maison qu’habitait M. le curé et l’ancien vicariat.
Sources
- Panneaux d’information dans l’église.
- www.eglise-niort.net
- www.vivre-a-niort.com
- Mémorial des Deux-Sèvres 1865, 1867, 1875, 1890, 1934.
- Modifications, illustrations : Jean-Michel Dallet.