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Sculpteurs Niortais du XXe siècle : Différence entre versions

De WikiNiort
 
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On mesure ainsi la qualité du sculpteur aux œuvres qu’ils nous ont laissées et qui subsistent aujourd’hui dans notre environnement.
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:On mesure ainsi la qualité du sculpteur aux œuvres qu’ils nous ont laissées et qui subsistent aujourd’hui dans notre environnement.
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*'''Henri Jacquelin''' (1789-1869) :
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'''Henri Jacquelin''' (1789-1869) :
 
:Sculpteur modeste, on lui doit sur Niort :   
 
:Sculpteur modeste, on lui doit sur Niort :   
 
:-La [[FABRE Léopold (Éditeur et Maître imprimeur niortais au XIXe)|statue de Gutenberg]],  
 
:-La [[FABRE Léopold (Éditeur et Maître imprimeur niortais au XIXe)|statue de Gutenberg]],  
 
:-Le [[Statue de la Place de Strasbourg|buste de Napoléon]].
 
:-Le [[Statue de la Place de Strasbourg|buste de Napoléon]].
 
:-Il réalisa une statue de la Vierge placée dans le jardin du presbytère de Souché et déposée au musée lapidaire .  
 
:-Il réalisa une statue de la Vierge placée dans le jardin du presbytère de Souché et déposée au musée lapidaire .  
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:À Celles, un maître-autel, confectionné en 1827, pour la somme de 430 francs.  
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:En l'église de Celles, en 1827, il confectionne un maître-autel pour la somme de 430 francs.  
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*'''Alphonse Pairault''' (1842-1916) :
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[[Fichier:R F Guetrot.jpg|150px|right|thumb|René François Guétrot, sculpteur (vers 1865).]]
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'''René François Guétrot''' (1807-1870) :
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:Il est né le 30 octobre 1807 à Oucques dans le Loir-et-Cher, son père René est "bordager", cultivateur, ses parents ne savent signer.
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:Le 5 mai 1840, il épouse Alexandrine Mimeau à Melle.
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:Il s’installe et crée ses œuvres à Niort : médaillons, bustes etc...
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: « ''Il faisait revivre au foyer de famille l’expression du visage des absents''. »  (Voir photo médaillon).
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:Il décède le 15 novembre 1870 au N°7 rue de la Comédie à Niort.
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'''Pierre-Édouard Charrier''' (1820-1895) :
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:Né à Niort, son père est fabriquant de bougies et de cierges au Quai de Belle Ile.
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:En 1853, il expose à Paris et collabore à la décoration du Louvre de 1854 à 1855.
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[[BAUJAULT Baptiste (Sculpteur)|'''Baptiste Baujault''']] (1828-1899) :
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:Une statue des plus connues fut la celle [[Ricard (Rue)|d’Amable Ricard]] qui trônait à l'origine devant le Donjon de Niort.
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'''Alphonse Pairault''' (1842-1916) :
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[[Fichier:Sculpt Pairault.jpg|200px|right|thumb|Auguste Pairault : sculpture cimetière Ancien.]]
 
:Il est installé au N°50 avenue de Paris, il est spécialisé pour la réalisation des monuments et statues pour cimetières (pierre, marbre et granit).
 
:Il est installé au N°50 avenue de Paris, il est spécialisé pour la réalisation des monuments et statues pour cimetières (pierre, marbre et granit).
 
:Une petite réalisation est visible au N°58 de l’avenue de Paris [[SAUQUET Jean-Baptiste dit le Père Javelot (Niort)|Bas-relief sur Sauquet-Javelot]].
 
:Une petite réalisation est visible au N°58 de l’avenue de Paris [[SAUQUET Jean-Baptiste dit le Père Javelot (Niort)|Bas-relief sur Sauquet-Javelot]].
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*'''Marcel Trinité''' (1853-1930), originaire de la Vienne, il se retrouve vers 1883 à Niort.
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'''Marcel Trinité''' (1853-1930) :
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*'''Paul Maché''' (1855-1928), originaire de la Vienne rejoint Marcel Trinité vers 1889.
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:Il est le fils de Marcelin Trinité, cantonnier, originaire de la Vienne, il se retrouve à Niort vers 1883.
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:Ces deux sculpteurs sont associés dans la construction de l’[[Hôtel de Ville de Niort|Hôtel de Ville de Niort]].
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[[Fichier:M Trinite.jpg |150px|right|thumb|Marcel Trinité vers 1920.]]
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:Il vont participer à la réalisation de l’[[Pavillon Grappelli (Ancienne Ecole de Dessin)|École de Dessin]], leurs noms sont gravés sur la façade de ce monument.
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'''Paul Maché''' (1855-1928) :
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:C’est aussi en 1897 que débutent les travaux de construction de l’Église de Saint-Étienne du Port pour laquelle " Marcel Trinité et Paul Maché travaillèrent avec le même goût et le même talent ".  
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:Il est le fils de Jacques-Jules Maché, cultivateur, originaire de la Vienne, il rejoint Marcel Trinité vers 1889.
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:Ces deux sculpteurs (Trinité et Maché) sont associés dans la construction de l’[[Hôtel de Ville de Niort|Hôtel de Ville de Niort]].
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:Il vont participer à la réalisation de l’[[Pavillon Grappelli (Ancienne Ecole de Dessin)|École de Dessin]], leurs noms sont gravés sur la façade de ce monument (Voir photo).
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:C’est aussi en 1897 que débutent les travaux de construction de [[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|l’Église de Saint-Étienne du Port]] pour laquelle : « ''Marcel Trinité et Paul Maché travaillèrent avec le même goût et le même talent'' ».  
 
:En 1907, Paul Maché réalise, après adjudication, les balustrades sur la place de la Brèche.
 
:En 1907, Paul Maché réalise, après adjudication, les balustrades sur la place de la Brèche.
 
:Marcel Trinité et Paul Maché, sculpteurs venus de Chauvigny, vont s’associer à Alphonse Pairault et vont s’installer au N°50 avenue de Paris.
 
:Marcel Trinité et Paul Maché, sculpteurs venus de Chauvigny, vont s’associer à Alphonse Pairault et vont s’installer au N°50 avenue de Paris.
 
:En décembre 1912, Paul Maché, seul propriétaire du N°50 avenue de Paris, vend ses bâtiments à Auguste Hervé (1876-1948) et Roger Gardais* (1883-1914).
 
:En décembre 1912, Paul Maché, seul propriétaire du N°50 avenue de Paris, vend ses bâtiments à Auguste Hervé (1876-1948) et Roger Gardais* (1883-1914).
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(*Roger Gardais sera tué au combat à l’ennemi en 1914).
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:(*Roger Gardais sera tué au combat à l’ennemi en 1914).
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*'''Auguste Hervé''' (1876-1948), fils de Jean Hervé maçon, tailleur de pierre après avoir subit les cours de modelage en 1894 à l’école de dessin devient sculpteur.
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'''Léon Micheau''' (1873-1947  :
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*'''Pierre Roux''' (1891-1965).
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:Il fut un sculpteur spécialisé pour la réalisation des monuments pour cimetières.
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Fils de boulanger, il vécut sa jeunesse à Sevreau, chez ses grands parents maternels, village de Saint-Liguaire, un bas relief, présent sur
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:Il résidait au N°25 rue de la Terraudière (Voir photo).
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:Il fut l’élève de Julien-Louis Giraudeau-Laurent de[[Pavillon Grappelli de(Ancienne Ecole de Dessin)| l’école de dessin de Niort]].
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'''Auguste Hervé''' (1876-1948) :
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:Fils de Jean Hervé maçon, tailleur de pierre, après avoir subi les cours de modelage en 1894 à l’école de dessin, il devient sculpteur.
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:Il réalise le buste d'[[BOUNEAULT Arthur - Dessinateur archéologue|Arthur Bouneault]].
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[[Fichier: Sculp Herve.jpg |200px|right|thumb|Auguste Hervé : Sculpture cimetière Cadet.]]
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'''Pierre Roux''' (1891-1965) :
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:Fils de boulanger, il vécut sa jeunesse à Sevreau, chez ses grands parents maternels, village de Saint-Liguaire.
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:Pierre Roux réalise en 1919, un bas-relief, visible au cimetière de Saint-Liguaire.
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:Cet imposant bas-relief représente sa grand-mère maternelle se prosternant sur la tombe de son mari, Pierre Durivault, qu'elle rejoint en 1924 (Voir photo).
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:Il fut l’élève de Julien-Louis Giraudeau-Laurent de [[Pavillon Grappelli de(Ancienne Ecole de Dessin)| l’école de dessin de Niort]].
 
:Il travaille dans l’atelier d’Auguste Hervé, avenue de Paris.
 
:Il travaille dans l’atelier d’Auguste Hervé, avenue de Paris.
 
:Il exécute un buste d’enfant exposé au salon à Niort en 1917.
 
:Il exécute un buste d’enfant exposé au salon à Niort en 1917.
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:En 1918, il propose aux familles endeuillées par la [[Guerre 14-18 (Exemples : 2 familles Chauveau et 5 victimes niortaises)|guerre 14/18]] de réaliser des médaillons ou bustes à partir de la photo du disparu.
 
:Le Conseil Général des Deux-Sèvres lui accorde une bourse qui lui permit d’intégrer l’École de Beaux Arts Décoratifs de Paris.
 
:Le Conseil Général des Deux-Sèvres lui accorde une bourse qui lui permit d’intégrer l’École de Beaux Arts Décoratifs de Paris.
 
:Il suit les cours d’anatomie à la Faculté de médecine de Paris puis il dirige les ateliers de moulage de cet hôpital.
 
:Il suit les cours d’anatomie à la Faculté de médecine de Paris puis il dirige les ateliers de moulage de cet hôpital.
 
:En 1926, sollicité par l’abbé [[Souvenirs de Fêtes à Saint-Liguaire (Exposition de 1995)|Paul Roy]], curé de Saint-Liguaire, il réalise une Statue de Sainte Macrine pour la chapelle de Magné.
 
:En 1926, sollicité par l’abbé [[Souvenirs de Fêtes à Saint-Liguaire (Exposition de 1995)|Paul Roy]], curé de Saint-Liguaire, il réalise une Statue de Sainte Macrine pour la chapelle de Magné.
 
:Cette Statue, commémorant le millénaire du pèlerinage de Sainte Macrine, réalisée en collaboration avec le sculpteur Auguste Hervé, est inaugurée à l’occasion de la fête religieuse du mardi 6 juillet 1926.
 
:Cette Statue, commémorant le millénaire du pèlerinage de Sainte Macrine, réalisée en collaboration avec le sculpteur Auguste Hervé, est inaugurée à l’occasion de la fête religieuse du mardi 6 juillet 1926.
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:Au cimetière de Saint-Liguaire, il rend hommage à sa grand-mère en réalisant un bas-relief (Voir photo).
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'''Pierre-Marie Poisson''' (1876-1953) :
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*Léon Micheau (1873-1947 fut un sculpteur spécialisé pour la réalisation des monuments pour cimetières.
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[[Fichier:P M Poisson.jpg |200px|right|thumb|En 1933, Pierre-Marie Poisson pose devant sa sculpture représentant Marianne.]]
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:Il résidait au N°25 rue de la Terraudière (Voir photo).
 
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*'''Pierre-Marie Poisson''' (1876-1953) :
 
 
:C'est sans doute le plus célèbre des sculpteurs Niortais du XXe siècle.
 
:C'est sans doute le plus célèbre des sculpteurs Niortais du XXe siècle.
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:La photo le montre en compagnie de Jean Mistler, sous secrétaire d’État aux Beaux-Arts en 1935.
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:La photo le montre en compagnie de Jean Mistler, sous secrétaire d’État aux Beaux-Arts en 1933.
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:Pierre Poisson pose près du nouveau modèle de buste de la République.
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:Pierre-Marie Poisson pose près du nouveau modèle de buste de la République.
 
:Jean Mistler décrit cette œuvre de Pierre Poisson :
 
:Jean Mistler décrit cette œuvre de Pierre Poisson :
 
::- « ''Pierre Poisson a conçu une République à l’aspect de paysanne, jeune et robuste ; le  bonnet phrygien, moins élevé que de coutume, est posé légèrement en arrière, de façon à dégager le front haut et large.''
 
::- « ''Pierre Poisson a conçu une République à l’aspect de paysanne, jeune et robuste ; le  bonnet phrygien, moins élevé que de coutume, est posé légèrement en arrière, de façon à dégager le front haut et large.''
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::''Le corsage, arrondi en haut, froncé en courbes élégantes, est un heureux rappel de la statuaire antique et souligne l’aspect harmonieux de l’œuvre.  » 
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::''Le corsage, arrondi en haut, froncé en courbes élégantes, est un heureux rappel de la statuaire antique et souligne l’aspect harmonieux de l’œuvre. » ''
 
:On doit aussi selon les instructions de Pierre-Marie Poisson, la réalisation du [[Guerre 14-18 (Exemples : 2 familles Chauveau et 5 victimes niortaises)|monument aux morts de Niort]] réalisé en 1923.
 
:On doit aussi selon les instructions de Pierre-Marie Poisson, la réalisation du [[Guerre 14-18 (Exemples : 2 familles Chauveau et 5 victimes niortaises)|monument aux morts de Niort]] réalisé en 1923.
 
:Un article résume parfaitement la vie et l’œuvre de Pierre-Marie Poisson :
 
:Un article résume parfaitement la vie et l’œuvre de Pierre-Marie Poisson :
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[https://sculpture1940.com/wp-content/uploads/2018/02/Pierre-Marie-POISSON.pdf Pierre-Marie Poisson par Jacques Baschet (1872-1952).]
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::[https://sculpture1940.com/wp-content/uploads/2018/02/Pierre-Marie-POISSON.pdf Pierre-Marie Poisson par Jacques Baschet (1872-1952).]
 
==Sources==
 
==Sources==
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:*Archives 79.
+
:*Archives 41, 79.
 
:*Mémorial des Deux-Sèvres : 1935
 
:*Mémorial des Deux-Sèvres : 1935
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:*Jacques Daunizeau
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:*Jacques Daunizeau pour Marcel Trinité et Paul Maché.
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:*[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Édouard_Charrier Pierre-Édouard Charrier].
 
:*Recherches, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
 
:*Recherches, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
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<center>'''''Cliquez sur l’image pour l’agrandir'''''</center>
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Fichier:Medaillon Guetrot.jpg|Exemple de médaillon créé par R. F. Guétrot (1864).
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Fichier:A Pairault.jpg|Auguste Pairault, sculpteur.
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Fichier:ROUX 1918.jpg|Pierre Roux propose ses services en 1918.
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Fichier:Scupt Roux.jpg|Bas-Relief de Pierre Roux représentant sa Grand-mère, Madeleine Pouly alias Félicité, veuve de Pierre Durivault (1837-1917), décédée à Niort en 1924.
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Fichier:Noms sculpteurs.jpg|Signatures gravées sur [[Pavillon Grappelli (Ancienne Ecole de Dessin)|l'Ancienne école de dessin]].
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Fichier:Bas Relief 1903 2020.jpg|Bas relief en hommage à [[SAUQUET Jean-Baptiste dit le Père Javelot (Niort)|Sauquet-Javelot]] dessiné par [[BOUNEAULT Arthur - Dessinateur archéologue|Arthur Bouneault]] et sculpté par Arthur Pairault.
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Version actuelle en date du 19 décembre 2024 à 08:12

Article en construction : 16 décembre 2024

On mesure ainsi la qualité du sculpteur aux œuvres qu’ils nous ont laissées et qui subsistent aujourd’hui dans notre environnement.
Atelier des sculpteurs au N°50 Avenue de Paris.
Léon Micheau, sculpteur.

Liste non exhaustive

Henri Jacquelin (1789-1869) :

Sculpteur modeste, on lui doit sur Niort :
-La statue de Gutenberg,
-Le buste de Napoléon.
-Il réalisa une statue de la Vierge placée dans le jardin du presbytère de Souché et déposée au musée lapidaire .
En l'église de Celles, en 1827, il confectionne un maître-autel pour la somme de 430 francs.
René François Guétrot, sculpteur (vers 1865).

René François Guétrot (1807-1870) :

Il est né le 30 octobre 1807 à Oucques dans le Loir-et-Cher, son père René est "bordager", cultivateur, ses parents ne savent signer.
Le 5 mai 1840, il épouse Alexandrine Mimeau à Melle.
Il s’installe et crée ses œuvres à Niort : médaillons, bustes etc...
 « Il faisait revivre au foyer de famille l’expression du visage des absents. »  (Voir photo médaillon).
Il décède le 15 novembre 1870 au N°7 rue de la Comédie à Niort.

Pierre-Édouard Charrier (1820-1895) :

Né à Niort, son père est fabriquant de bougies et de cierges au Quai de Belle Ile.
En 1853, il expose à Paris et collabore à la décoration du Louvre de 1854 à 1855.

Baptiste Baujault (1828-1899) :

Une statue des plus connues fut la celle d’Amable Ricard qui trônait à l'origine devant le Donjon de Niort.

Alphonse Pairault (1842-1916) :

Auguste Pairault : sculpture cimetière Ancien.
Il est installé au N°50 avenue de Paris, il est spécialisé pour la réalisation des monuments et statues pour cimetières (pierre, marbre et granit).
Une petite réalisation est visible au N°58 de l’avenue de Paris Bas-relief sur Sauquet-Javelot.

Marcel Trinité (1853-1930) :

Il est le fils de Marcelin Trinité, cantonnier, originaire de la Vienne, il se retrouve à Niort vers 1883.
Marcel Trinité vers 1920.

Paul Maché (1855-1928) :

Il est le fils de Jacques-Jules Maché, cultivateur, originaire de la Vienne, il rejoint Marcel Trinité vers 1889.
Ces deux sculpteurs (Trinité et Maché) sont associés dans la construction de l’Hôtel de Ville de Niort.
Il vont participer à la réalisation de l’École de Dessin, leurs noms sont gravés sur la façade de ce monument (Voir photo).
C’est aussi en 1897 que débutent les travaux de construction de l’Église de Saint-Étienne du Port pour laquelle : « Marcel Trinité et Paul Maché travaillèrent avec le même goût et le même talent ».
En 1907, Paul Maché réalise, après adjudication, les balustrades sur la place de la Brèche.
Marcel Trinité et Paul Maché, sculpteurs venus de Chauvigny, vont s’associer à Alphonse Pairault et vont s’installer au N°50 avenue de Paris.
En décembre 1912, Paul Maché, seul propriétaire du N°50 avenue de Paris, vend ses bâtiments à Auguste Hervé (1876-1948) et Roger Gardais* (1883-1914).
(*Roger Gardais sera tué au combat à l’ennemi en 1914).

Léon Micheau (1873-1947  :

Il fut un sculpteur spécialisé pour la réalisation des monuments pour cimetières.
Il résidait au N°25 rue de la Terraudière (Voir photo).

Auguste Hervé (1876-1948) :

Fils de Jean Hervé maçon, tailleur de pierre, après avoir subi les cours de modelage en 1894 à l’école de dessin, il devient sculpteur.
Il réalise le buste d'Arthur Bouneault.
Auguste Hervé : Sculpture cimetière Cadet.

Pierre Roux (1891-1965) :

Fils de boulanger, il vécut sa jeunesse à Sevreau, chez ses grands parents maternels, village de Saint-Liguaire.
Pierre Roux réalise en 1919, un bas-relief, visible au cimetière de Saint-Liguaire.
Cet imposant bas-relief représente sa grand-mère maternelle se prosternant sur la tombe de son mari, Pierre Durivault, qu'elle rejoint en 1924 (Voir photo).
Il fut l’élève de Julien-Louis Giraudeau-Laurent de l’école de dessin de Niort.
Il travaille dans l’atelier d’Auguste Hervé, avenue de Paris.
Il exécute un buste d’enfant exposé au salon à Niort en 1917.
En 1918, il propose aux familles endeuillées par la guerre 14/18 de réaliser des médaillons ou bustes à partir de la photo du disparu.
Le Conseil Général des Deux-Sèvres lui accorde une bourse qui lui permit d’intégrer l’École de Beaux Arts Décoratifs de Paris.
Il suit les cours d’anatomie à la Faculté de médecine de Paris puis il dirige les ateliers de moulage de cet hôpital.
En 1926, sollicité par l’abbé Paul Roy, curé de Saint-Liguaire, il réalise une Statue de Sainte Macrine pour la chapelle de Magné.
Cette Statue, commémorant le millénaire du pèlerinage de Sainte Macrine, réalisée en collaboration avec le sculpteur Auguste Hervé, est inaugurée à l’occasion de la fête religieuse du mardi 6 juillet 1926.

Pierre-Marie Poisson (1876-1953) :

En 1933, Pierre-Marie Poisson pose devant sa sculpture représentant Marianne.
C'est sans doute le plus célèbre des sculpteurs Niortais du XXe siècle.
La photo le montre en compagnie de Jean Mistler, sous secrétaire d’État aux Beaux-Arts en 1933.
Pierre-Marie Poisson pose près du nouveau modèle de buste de la République.
Jean Mistler décrit cette œuvre de Pierre Poisson :
- « Pierre Poisson a conçu une République à l’aspect de paysanne, jeune et robuste ; le bonnet phrygien, moins élevé que de coutume, est posé légèrement en arrière, de façon à dégager le front haut et large.
Le corsage, arrondi en haut, froncé en courbes élégantes, est un heureux rappel de la statuaire antique et souligne l’aspect harmonieux de l’œuvre. » 
On doit aussi selon les instructions de Pierre-Marie Poisson, la réalisation du monument aux morts de Niort réalisé en 1923.
Un article résume parfaitement la vie et l’œuvre de Pierre-Marie Poisson :
Pierre-Marie Poisson par Jacques Baschet (1872-1952).

Sources

  • Archives 41, 79.
  • Mémorial des Deux-Sèvres : 1935
  • Jacques Daunizeau pour Marcel Trinité et Paul Maché.
  • Pierre-Édouard Charrier.
  • Recherches, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

  • Exemple de médaillon créé par R. F. Guétrot (1864).

  • Auguste Pairault, sculpteur.

  • Pierre Roux propose ses services en 1918.

  • Bas-Relief de Pierre Roux représentant sa Grand-mère, Madeleine Pouly alias Félicité, veuve de Pierre Durivault (1837-1917), décédée à Niort en 1924.

  • Signatures gravées sur l'Ancienne école de dessin.

  • Bas relief en hommage à Sauquet-Javelot dessiné par Arthur Bouneault et sculpté par Arthur Pairault.

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