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La vie commerçante dans les années 1930 : Différence entre versions

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[[Fichier:St Pezenne Commerce 1920.jpg|250px|right|thumb|Commerçant de la rue Centrale vers 1925 (N° 23) ; inscription sur le linteau : " '''DEBIT sur le COMPTOIR''' ". (Cliquer sur l'image pour l'agrandir)]]
  
 
=='''Témoignage de Madame Fouet''' en 1995==
 
=='''Témoignage de Madame Fouet''' en 1995==
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:*'''Témoignage recueilli en mai 1995''' par « ''[[Hier Sainte-Pezenne (Groupe)|Les quêteurs de mémoire]]'' ».
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:« ''En 1919, les parents de maman sont venus habiter à Sainte Pezenne au n°1 de la [[Moulin d'Ane (rue du)|rue du Moulin d’Ane]] pour y tenir une épicerie.''
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:''En face de leur maison (chez M.Vincendeau actuellement) se tenait la poste. Ils sont partis de cette épicerie en 1928. Celle-ci par la suite a été transférée en face de [[Sainte Pezenne, son nom et sa relique|l’église]], (ancienne épicerie Largeas).''
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:''A cette période, il y avait plusieurs épiceries : une était tenue rue Pexinoise par M et Mme François Quintard.
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:''Une autre épicerie, rue Centrale ''(Voir photo)'' était tenue par Mme Yvonne Gouet et sa belle-mère, Germaine Faucher.
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:''Théophile Gouet '''(1)''' avait un chai, rue Pexinoise, et livrait le vin chez les particuliers avec un cheval et une charrette à 4 roues.'' 
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:''Une autre épicerie s’est ouverte rue du Moulin d’Ane et fut tenue par Mme Clarisse Timorès et son mari Victor. ''
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:''Il y avait un forgeron : M. Jules Roulleau, qui avait sa forge rue de la Routière ; plus haut dans la même rue une autre forge était tenue par M. de Guitare.'' 
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:''Au n°1 de la [[Rue de la Routière|rue Routière]] M. Maxime Paulard faisait de l’huile de noix. Les noix étaient écrasées par une grosse pierre ronde.''
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:''Il y avait aussi des menuisiers : M. Rémy Déjameau, [[Rue du Dixième|rue du Dixième]], possédait une grande entreprise à ce moment-là.''
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:''Dans le bourg existaient 2 cafés ; un occupé par les parents de M. Léonce Passebon et l’autre par M. Bourdeau, où est actuellement la boucherie.''
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:''Il y avait aussi un cordonnier : M. Robin Alcide, beaucoup de cultivateurs, dont certaines femmes avaient des petites charettes à 4 roues et allaient faire du porte à porte pour vendre des légumes, du lait, du fromage, à la ville.''
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:''Avant 1936, il n’y avait pas [[Histoire d’eau à Sainte-Pezenne avant 1965.|l’eau courante]], nous allions chercher l’eau à la [[Fontaine des Amourettes de Sainte-Pezenne|fontaine des Amourettes]] '''(Voir photo)''' ou la [[La dernière lavandière du lavoir de Sainte Pezenne|Fontaine des Morts]].''
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:''A cette fontaine était le [[La dernière lavandière du lavoir de Sainte Pezenne|lavoir]] où les femmes allaient laver leur linge.
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:''La mairie et les écoles étaient au centre du bourg, où est actuellement la [[Salle des fêtes du quartier de Sainte-Pezenne|salle des fêtes]]''. »
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: '''(1)''' Théophile Gouet négociant en vins et Germaine Faucher, son épouse avaient acheté, en '''1931''', un café-restaurant.
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::Cet établissement était situé près de la [[Passerelle sur la Sèvre|passerelle]] au lieu dit " ''Plaisance'' ", et était connu sous le nom de " ''Au Repos du Pêcheur'' " ».
  
*'''Témoignage recueilli en mai 1995''' par « ''[[Groupe "Hier Sainte-Pezenne"|Les quêteurs de mémoire]]'' ».
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''En 1919, les parents de maman sont venus habiter à Sainte Pezenne au n°1 de la [[Moulin d'Ane (rue du)|rue du Moulin d’Ane]] pour y tenir une épicerie.''
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Fichier:Fontaine Amourettes St Pezenne.jpg|Porte du Fontaine des Amourettes (Rénovée années 2000).
 
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''En face de leur maison (chez M.Vincendeau actuellement) se tenait la poste. Ils sont partis de cette épicerie en 1928. Celle-ci par la suite a été transférée en face de [[Sainte Pezenne, son nom et sa relique|l’église]], (ancienne épicerie Largeas).''
 
 
 
''A cette période, il y avait plusieurs épiceries : une était tenue rue Pexinoise par M et Mme Quintard ; une autre rue Centrale par Mme Gouet. Son mari avait un chai rue Pexinoise et livrait le vin chez les particuliers avec un cheval et une charrette à 4 roues.'' 
 
 
 
''Une autre épicerie s’est ouverte rue du Moulin d’Ane et fut tenue par Mme Clarisse Timorès. ''
 
 
 
''Il y avait un forgeron : M. Roulleau, qui avait sa forge rue de la Routière ; plus haut dans la même rue une autre forge était tenue par M. de Guitare.'' 
 
 
 
''Au n°1 de la [[Rue de la Routière|rue Routière]] M. Maxime Paulard faisait de l’huile de noix. Les noix étaient écrasées par une grosse pierre ronde.''
 
 
 
''Il y avait aussi des menuisiers : M. Déjameau, [[Rue du Dixième|rue du Dixième]], possédait une grande entreprise à ce moment-là.''
 
 
 
''Dans le bourg existaient 2 cafés ; un occupé par les parents de M. Passebon et l’autre par M. Bourdeau, où est actuellement la boucherie.''
 
 
 
''Il y avait aussi un cordonnier : M. Robin Alcide, beaucoup de cultivateurs, dont certaines femmes avaient des petites charettes à 4 roues et allaient faire du porte à porte pour vendre des légumes, du lait, du fromage, à la ville.''
 
 
 
''Avant 1936, il n’y avait pas [[Histoire d’eau à Sainte-Pezenne avant 1965.|l’eau courante]], nous allions chercher l’eau à la fontaine des Amourettes (Voir photo) ou la [[La dernière lavandière du lavoir de Sainte Pezenne|Fontaine des Morts]].''
 
 
 
''A cette fontaine était le lavoir où les femmes allaient laver leur linge. La mairie et les écoles étaient au centre du bourg, où est actuellement la salle des fêtes.''
 

Version actuelle en date du 15 novembre 2021 à 18:56

Commerçant de la rue Centrale vers 1925 (N° 23) ; inscription sur le linteau : " DEBIT sur le COMPTOIR ". (Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Témoignage de Madame Fouet en 1995

« En 1919, les parents de maman sont venus habiter à Sainte Pezenne au n°1 de la rue du Moulin d’Ane pour y tenir une épicerie.
En face de leur maison (chez M.Vincendeau actuellement) se tenait la poste. Ils sont partis de cette épicerie en 1928. Celle-ci par la suite a été transférée en face de l’église, (ancienne épicerie Largeas).
A cette période, il y avait plusieurs épiceries : une était tenue rue Pexinoise par M et Mme François Quintard.
Une autre épicerie, rue Centrale (Voir photo) était tenue par Mme Yvonne Gouet et sa belle-mère, Germaine Faucher.
Théophile Gouet (1) avait un chai, rue Pexinoise, et livrait le vin chez les particuliers avec un cheval et une charrette à 4 roues.
Une autre épicerie s’est ouverte rue du Moulin d’Ane et fut tenue par Mme Clarisse Timorès et son mari Victor.
Il y avait un forgeron : M. Jules Roulleau, qui avait sa forge rue de la Routière ; plus haut dans la même rue une autre forge était tenue par M. de Guitare.
Au n°1 de la rue Routière M. Maxime Paulard faisait de l’huile de noix. Les noix étaient écrasées par une grosse pierre ronde.
Il y avait aussi des menuisiers : M. Rémy Déjameau, rue du Dixième, possédait une grande entreprise à ce moment-là.
Dans le bourg existaient 2 cafés ; un occupé par les parents de M. Léonce Passebon et l’autre par M. Bourdeau, où est actuellement la boucherie.
Il y avait aussi un cordonnier : M. Robin Alcide, beaucoup de cultivateurs, dont certaines femmes avaient des petites charettes à 4 roues et allaient faire du porte à porte pour vendre des légumes, du lait, du fromage, à la ville.
Avant 1936, il n’y avait pas l’eau courante, nous allions chercher l’eau à la fontaine des Amourettes (Voir photo) ou la Fontaine des Morts.
A cette fontaine était le lavoir où les femmes allaient laver leur linge.
La mairie et les écoles étaient au centre du bourg, où est actuellement la salle des fêtes. »
(1) Théophile Gouet négociant en vins et Germaine Faucher, son épouse avaient acheté, en 1931, un café-restaurant.
Cet établissement était situé près de la passerelle au lieu dit " Plaisance ", et était connu sous le nom de " Au Repos du Pêcheur " ».
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