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Guerre franco-prussienne de 1870 : Différence entre versions

De WikiNiort
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:Le 8 janvier 1902, disparaissait Pierre Vaury, il était né le 29 novembre 1828, il résidait avec son épouse au 45, rue Solférino.
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:Sous-officier, il avait participé à la guerre de 1870, prisonnier par les Prussiens dans une forteresse éloignée, il était médaillé militaire.
 
:Sous-officier, il avait participé à la guerre de 1870, prisonnier par les Prussiens dans une forteresse éloignée, il était médaillé militaire.
 
:Son épouse, Louise Bellivier, née le 23 août 1819, disparaît le 26 décembre 1908, âgée de 89 ans, rue de Fontenay.
 
:Son épouse, Louise Bellivier, née le 23 août 1819, disparaît le 26 décembre 1908, âgée de 89 ans, rue de Fontenay.
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:Elle avait séjourné en Afrique et participé à la Campagne d’Italie en 1859.
 
:Elle avait séjourné en Afrique et participé à la Campagne d’Italie en 1859.
 
:Elle prit part à la guerre de 1870 et fut prisonnière des Prussiens.
 
:Elle prit part à la guerre de 1870 et fut prisonnière des Prussiens.
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==Anecdote '''1''' : Juliette Dodu==
== Anecdote : Mort du dernier soldat des Deux-Sèvres==
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'''En septembre 1896, la Société niortaise des anciens combattants de 1870-1871 demande à
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[https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_Dodu Juliette Dodu] (1848-1909) de faire partie de la Société.'''
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:Celle-ci qui réside alors rue de Ribray à Niort (Voir photo) accepte avec satisfaction.
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== Anecdote '''2''' : Mort du dernier soldat des Deux-Sèvres==
 
:Le dernier soldat ayant participé à cette guerre fut Jean David, né à Fomperron le 13 janvier 1849.  
 
:Le dernier soldat ayant participé à cette guerre fut Jean David, né à Fomperron le 13 janvier 1849.  
 
:Il était cultivateur. Ses parents s’appelait René et Louise Grelet. Il fut mobilisé le 6 juillet 1870 et avait le matricule 675.
 
:Il était cultivateur. Ses parents s’appelait René et Louise Grelet. Il fut mobilisé le 6 juillet 1870 et avait le matricule 675.
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:*Prosper Casimir 1870/1871 - Les pages douloureuses de la Guerre.
 
:*Prosper Casimir 1870/1871 - Les pages douloureuses de la Guerre.
 
:*Archives des Deux-Sèvres.
 
:*Archives des Deux-Sèvres.
:*Mémorial de Deux-Sèvres 1908, 1910.
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:*Mémorial de Deux-Sèvres 1896, 1908, 1910.
 
:*CO 1949.
 
:*CO 1949.
 
:*Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet
 
:*Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet

Version actuelle en date du 17 juin 2024 à 17:32

Chapelle des Fontenelles
Exemple de plaque des morts de la guerre de 1870 visible au Monument aux morts de Souché
Noms relevés en 1910 sur la Stèle.

Les échos de la guerre de 1870 à Niort

En juillet 1870, la guerre entre la France et la Prusse est déclarée.
Le régiment du 34ème des gardes mobiles comptait plus de 9000 hommes, dont 1200 Deux-Sèvriens, sous les ordres du général Dupré.
Le 6 octobre 1870, une bataille, menée par ce même général, fit plus de 800 morts.
Le 1er régiment du train d’artillerie établit un campement provisoire près de la fontaine du Vivier, à proximité de la Grotte Marot (Aujourd'hui dans le quartier Nord, à côté de Cholette).
Les hommes et les chevaux bivouaquent sur ce terrain humide et malsain, qui a certainement contribué au développement des fièvres thyphoïdes et de la dyssentrie, dont le régiment fut atteint.
Les mobiles et les francs-tireurs du régiment s’exerçaient sur la place de la Brèche.
Cette guerre qui dura moins d’un an entraîna la perte de « L’Alsace-Lorraine » et coûta la vie à plus de 140 000 morts à la France.

Préparation pour le départ à la guerre

 Le chef des mobiles des Deux-Sèvres était le lieutenant-colonel Léon-Henry Rouget (1832-1886), né à Niort.

Blessé deux fois à Malakoff, il eut le bras cassé à Solférino. Son grand-oncle, Charles Rouget-Lafosse, un des premiers volontaires de 1792, commandant du premier bataillon des Deux-Sèvres, fut tué à Jemmapes à la tête d'une brigade composée des légions de la Meurthe, des Deux-Sèvres et de la Vendée.
Les mobiles des Deux-Sèvres furent appelés sous les drapeaux et se réunirent dans leurs arrondissements respectifs le 14 août 1870.
« Ils furent exercés d'abord avec des fusils prêtés par les pompiers Ce n'est que le 30 août 1870 qu'ont put leur donner des fusils. Et quels fusils ! des fusils à tabatière... N'importe.
C'est avec une généreuse allégresse, qu'ils reçurent ces armes, peu perfectionnées. Ils attachèrent des bouquets à leurs baïonnettes, et parcoururent en chantant les rues de Melle, de Bressuire et de Niort.
On leur distribua aussi des uniformes rapidement confectionnés : vareuse de molleton gros bleu, pantalons de serge bleu à bande amarante.
En guise de manteaux, ils avaient ces gros vêtements d'étoffe rayée, qu'on appelle chez nous des « limousines ».
On a élevé un monument en leur honneur, dans les Vosges, au centre même du champ de bataille qu'ils ont arrosé de leur sang.
Quelques-uns de ces braves sont gravés sur une stèle à Saint-Rémy dans les Vosges (Voir photo).
Ils sont énumérés dans une inscription relevée sur place en 1910 par M. Gaston Deschamps (1861-1931), journaliste et député.

Conséquences de la guerre de 1870, blessures et maladies soignées à Niort

  • A l'hôpital de Niort
Dès septembre 1870 de nombreux blessés de la guerre furent accueillis à l’Hôpital de Niort dont les bâtiments entourant le cloître furent transformés en hôpital militaire.
Dans cet hôpital, il y eut 4554 malades et blessés soignés dont 421 sont décédés. En novembre 1870, on y comptait plus de 500 lits occupés par des malades ou blessés de guerre.
Certains de ces malades et blessés furent atteint de la Variole qui se propageât dans la population niortaise.
(Les varioleux étaient à cette période transportés dans la « Picotière », un véhicule datant de 1850.)
Les principaux docteurs de l’Hôpital de Niort à cette période étaient: Fontant, Gauné, De Meschinet, Tonnet, Eymer et Chebrou...
  • Aux Fontenelles à Souché
C’est à Souché, aux Fontenelles, que furent accueillis les militaires atteints de maladies contagieuses.

C'est sur le monument aux morts de Souché et sur l'état civil de cette commune que l'on trouve la liste des décédés niortais de cette guerre.

Voyant leur nombre augmenter à l'hôpital de Niort, la décision fut prise de les éloigner de l'établissement en les transférant aux Fontenelles.
A cette période, les Fontenelles appartenaient à la congrégation de l’Immaculée-Conception et ce, depuis 1854.
(Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui en 2019).
Du 22 janvier 1871 à 1er mai 1871, 191 malades ont été soignés aux Fontenelles par le docteur De Meschinet dont 48 sont décédés principalement de la variole.
C’est dans la chapelle des Fontenelles (Photo) que l’abbé Édouard Bontemps effectuait les services religieux des inhumations.
  • Saint-Liguaire
Un certain nombre des jeunes gens de Saint-Liguaire faisaient partie de la Garde Mobile.
Ils assistèrent au combat avec l’armée de l’Est du Général Charles-Denis Bourbaki. 
Afin de les soigner, à leur retour, une " ambulance " d’une vingtaine de lits fut installée à Saint-Liguaire.
On trouve dans les archives le nom de Henri Ogier-Collin, décédé le 5 janvier 1871 à Saint-Liguaire.
Henri Ogier-Collin était originaire de Chirens dans l’Isère.
Liste de décorés de combattants de 1870.

Souvenirs de la guerre de 1870 dans la ville actuelle de Niort

La statue "Gloria Victis", présente sur place de Strasbourg (1), fut élevée en 1881 pour honorer la mémoire des soldats des Deux-Sèvres victimes de la guerre franco-prussienne de 1870.
Cette guerre fut à l’origine de plusieurs noms de rues et places du quartier Nord de Niort.
En souvenir d’une bataille des mobiles en 1870 :
La place Chanzy prit le nom du général de division Alfred Chanzy qui participa au combat en 1870.
Ce n’est qu’en 1921 que la rue Alsace-Lorraine prit ce nom après la reconquête de cette région.
(1) la place de Strasbourg était appelée auparavant : Place Napoléon, au centre de la place se trouvait une statue de l'empereur Napoléon 1er.

Louise Bellivier et Pierre Vaury

Le 8 janvier 1902, disparaissait Pierre Vaury, il était né le 29 novembre 1828, il résidait avec son épouse au 45, rue Solférino.
En septembre 1896, Juliette Dodu habite rue de Ribray à Niort.
Jean DAVID, le jour de ses 100 ans (13 janvier 1949)
Sous-officier, il avait participé à la guerre de 1870, prisonnier par les Prussiens dans une forteresse éloignée, il était médaillé militaire.
Son épouse, Louise Bellivier, née le 23 août 1819, disparaît le 26 décembre 1908, âgée de 89 ans, rue de Fontenay.
Louise avait servi comme cantinière dans l’armée du second Empire sous Napoléon III.
Elle avait séjourné en Afrique et participé à la Campagne d’Italie en 1859.
Elle prit part à la guerre de 1870 et fut prisonnière des Prussiens.

Anecdote 1 : Juliette Dodu

En septembre 1896, la Société niortaise des anciens combattants de 1870-1871 demande à Juliette Dodu (1848-1909) de faire partie de la Société.

Celle-ci qui réside alors rue de Ribray à Niort (Voir photo) accepte avec satisfaction.

Anecdote 2 : Mort du dernier soldat des Deux-Sèvres

Le dernier soldat ayant participé à cette guerre fut Jean David, né à Fomperron le 13 janvier 1849.
Il était cultivateur. Ses parents s’appelait René et Louise Grelet. Il fut mobilisé le 6 juillet 1870 et avait le matricule 675.
Jean David a donc traversé les 3 dernières guerres, il fêta son centenaire avec sa famille le 13 janvier 1949. (Voir Photo)
Il vivait à la ferme de la Noblesse à Pamproux.
Il eut la douleur de perdre un de ses petits-fils, victime de la guerre 39/45.
Il décéda à Pamproux le 9 novembre 1949 à l’âge de 100 ans.

Sources

  • Niort et banlieue Clouzot.
  • Prosper Casimir 1870/1871 - Les pages douloureuses de la Guerre.
  • Archives des Deux-Sèvres.
  • Mémorial de Deux-Sèvres 1896, 1908, 1910.
  • CO 1949.
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet