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Ancien jardin botanique : Différence entre versions

De WikiNiort
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En 1797, le gouvernement décida la création d'un jardin botanique à l'école Centrale de Niort, établie en 1796.  
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En 1797, le gouvernement décida la création d'un jardin botanique à l'école Centrale '''(1)'''  de Niort, établie en 1796.  
  
 
==Sa composition==
 
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[[Fichier:An VII Jardin Botanique.jpg|200px|right|thumb|Notes sur l'Almanach des Muses de l'école Centrale des Deux-Sèvres (1798).]]
  
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:Un terrain vague de 146,30 ares, baigné au nord ouest par la [[Sèvre Niortaise (le fleuve)|Sèvre Niortaise]] fut choisi dans les terrains dépendant du [[Donjon de Niort]].
Un terrain vague de 146 hectares, baigné au nord ouest par la Sèvre fut choisi dans les terrains dépendant du donjon.  
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:En 1797, M. Jozeau '''(2)''', professeur d'histoire naturelle, demande au département d’utiliser le jardin du château, récemment rattaché à l’école Centrale pour la connaissance de la culture des plantes à l’usage des élèves.
 
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:'''L’administration convint que :'''
On utilisa les bâtiments déjà existants, les accidents de terrain et la diversité de ses sites.  
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: « ''L’étude de la botanique ne pouvait être étudiée avec fruit, si la démonstration ne venait à l’appui de la théorie...'' »
 
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:Ainsi fut créé le jardin botanique situé près de l’école, il offrait aussi aux jeunes élèves des bains commodes et une école de natation sans dangers.
L'orangerie fut aménagée dans la chapelle du donjon, les autres constructions devinrent des abris pour certaines plantes, des séchoirs pour les grains et des dépôts pour les outils.  
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:On utilisa les bâtiments déjà existants, les accidents de terrain et la diversité de ses sites.  
 
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:L'orangerie fut aménagée dans la chapelle du donjon, les autres constructions devinrent des abris pour certaines plantes, des séchoirs pour les grains et des dépôts pour les outils.  
Les anciens fossés du château rocher, bordant le vallon, était couvert de plantes médicinales destinées aux malades de la ville et des environs.  
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:Les anciens fossés du château rocher, bordant le vallon, étaient couverts de plantes médicinales destinées aux malades de la ville et des environs.  
 
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:A gauche de l'entrée, située rue Thiers (aujourd'hui rue de [[Hôtel de Ville de Niort|l'hôtel de ville]]), des arbres, essences du pays, étaient disposés en quinconce.  
A gauche de l'entrée, située rue Thiers (aujourd'hui rue de l'hôtel de ville), des arbres, essences du pays, étaient disposés en quinconce.  
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:Venait, ensuite, une sorte de labyrinthe planté de bosquets empruntés à la flore locale, bordé de rosiers, de jasmins et de lilas, puis une pépinière et une large plate-bande pour la culture de l'[[Angélique de Niort]].
 
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:Un vaste espace était réservé pour les essais de culture des céréales, des plantes industrielles, potagères, oléifères et pour l'acclimatation des végétaux exotiques.  
Venait, ensuite, une sorte de labyrinthe planté de bosquets empruntés à la flore locale, bordé de rosiers, de jasmins et de lilas, puis une pépinière et une large plate-bande pour la culture de l'Angélique.
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:Plus loin, une plantation irrégulière d'arbres fruitiers formait un bosquet à la manière anglaise.  
 
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:Bien conçu, le jardin obtint rapidement un vif succès et fut considéré comme un chef-d'œuvre .  
Un vaste espace était réservé pour les essais de culture des céréales, des plantes industrielles, potagères, oléifères et pour l'acclimatation des végétaux exotiques.  
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:Le Ministre de l'Intérieur, particulièrement intéressé par la botanique, fit envoyer à Niort des graines d'essences rares.  
 
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:Bientôt le jardin botanique posséda des cèdres rouges, des cytises des Alpes, des tulipiers, des érables jaspés, des merisiers à grappes, des acacias de Virginie et bien d'autres espèces encore.  
Plus loin, une plantation irrégulière d'arbres fruitiers formait un bosquet à la manière anglaise.  
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:Cette pépinière préfectorale fut ainsi établie en 1802, dans l’enceinte du jardin de botanique des Écoles centrales.
 
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:Ce jardin fut fermé lors de la suppression des Écoles Centrales en 1808.
Bien conçu, le jardin obtint rapidement un vif succès et fut considéré comme un chef-d'œuvre .  
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:En 1828, la ville de Niort accorda au département la cession gratuite du terrain du [[Jardin public (Jardin des plantes)|jardin des plantes]] et c'est sur cet emplacement que s'élevèrent alors les bâtiments de la [[Préfecture des Deux-Sèvres]].
 
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:'''(1)''' L'École Centrale est créée en 1794. Elle a supplanté le [[Oratoriens de Niort (1617 / 1792)|Collège de l'Oratoire]], supprimé en 1792.
Le Ministre de l'Intérieur, particulièrement intéressé par la botanique, fit envoyer à Niort des graines d'essences rares.  
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:'''(2)''' En 1809 M. Jozeau exploite son jardin et [[Orangerie du Sacré-Cœur et ouverture de la rue de la Poste|une orangerie]], rue des Piques.
 
 
Bientôt le jardin botanique posséda des cèdres rouges, des cytises des Alpes, des tulipiers, des érables jaspés, des merisiers à grappes, des acacias de Virginie et bien d'autres espèces encore.  
 
 
 
Ce jardin fut fermé lors de la suppression des Écoles Centrales en 1802.
 
 
 
En 1828, la ville de Niort accorda au département la cession gratuite du terrain du jardin des plantes et c'est sur cet emplacement que s'élevèrent alors les bâtiments de la [[Préfecture des Deux-Sèvres]].
 
 
 
 
==Sources==
 
==Sources==
*Témoignage J.Auboin
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:*Témoignage J. Auboin
*Document écrit de la société d'Horticulture des Deux-Sèvres
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:*Document écrit de la société d'Horticulture des Deux-Sèvres
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:*" ''Histoire de l’Administration supérieure des Deux-Sèvres'' " Jules Richard (1846).
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:*" ''Almanach des Muses de l'école Centrale des Deux-Sèvres'' " an VII.
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:*" ''Journal des Deux-Sèvres'' " (1809).

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En 1797, le gouvernement décida la création d'un jardin botanique à l'école Centrale (1) de Niort, établie en 1796.

Sa composition

Plan du jardin botanique - 1800
Notes sur l'Almanach des Muses de l'école Centrale des Deux-Sèvres (1798).
Un terrain vague de 146,30 ares, baigné au nord ouest par la Sèvre Niortaise fut choisi dans les terrains dépendant du Donjon de Niort.
En 1797, M. Jozeau (2), professeur d'histoire naturelle, demande au département d’utiliser le jardin du château, récemment rattaché à l’école Centrale pour la connaissance de la culture des plantes à l’usage des élèves.
L’administration convint que :
« L’étude de la botanique ne pouvait être étudiée avec fruit, si la démonstration ne venait à l’appui de la théorie... »
Ainsi fut créé le jardin botanique situé près de l’école, il offrait aussi aux jeunes élèves des bains commodes et une école de natation sans dangers.
On utilisa les bâtiments déjà existants, les accidents de terrain et la diversité de ses sites.
L'orangerie fut aménagée dans la chapelle du donjon, les autres constructions devinrent des abris pour certaines plantes, des séchoirs pour les grains et des dépôts pour les outils.
Les anciens fossés du château rocher, bordant le vallon, étaient couverts de plantes médicinales destinées aux malades de la ville et des environs.
A gauche de l'entrée, située rue Thiers (aujourd'hui rue de l'hôtel de ville), des arbres, essences du pays, étaient disposés en quinconce.
Venait, ensuite, une sorte de labyrinthe planté de bosquets empruntés à la flore locale, bordé de rosiers, de jasmins et de lilas, puis une pépinière et une large plate-bande pour la culture de l'Angélique de Niort.
Un vaste espace était réservé pour les essais de culture des céréales, des plantes industrielles, potagères, oléifères et pour l'acclimatation des végétaux exotiques.
Plus loin, une plantation irrégulière d'arbres fruitiers formait un bosquet à la manière anglaise.
Bien conçu, le jardin obtint rapidement un vif succès et fut considéré comme un chef-d'œuvre .
Le Ministre de l'Intérieur, particulièrement intéressé par la botanique, fit envoyer à Niort des graines d'essences rares.
Bientôt le jardin botanique posséda des cèdres rouges, des cytises des Alpes, des tulipiers, des érables jaspés, des merisiers à grappes, des acacias de Virginie et bien d'autres espèces encore.
Cette pépinière préfectorale fut ainsi établie en 1802, dans l’enceinte du jardin de botanique des Écoles centrales.
Ce jardin fut fermé lors de la suppression des Écoles Centrales en 1808.
En 1828, la ville de Niort accorda au département la cession gratuite du terrain du jardin des plantes et c'est sur cet emplacement que s'élevèrent alors les bâtiments de la Préfecture des Deux-Sèvres.
(1) L'École Centrale est créée en 1794. Elle a supplanté le Collège de l'Oratoire, supprimé en 1792.
(2) En 1809 M. Jozeau exploite son jardin et une orangerie, rue des Piques.

Sources

  • Témoignage J. Auboin
  • Document écrit de la société d'Horticulture des Deux-Sèvres
  • " Histoire de l’Administration supérieure des Deux-Sèvres " Jules Richard (1846).
  • " Almanach des Muses de l'école Centrale des Deux-Sèvres " an VII.
  • " Journal des Deux-Sèvres " (1809).