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La vie commerçante dans les années 1930 : Différence entre versions

De WikiNiort
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'''Témoignage de Madame Fouet'''
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=='''Témoignage de Madame Fouet''' en 1995==
  
''(Recueilli  en mai 1995 par « Les quêteurs de mémoire »)
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*'''Témoignage recueilli en mai 1995''' par « ''[[Groupe "Hier Sainte-Pezenne"|Les quêteurs de mémoire]]'' ».
 
   
 
   
En 1919, les parents de maman sont venus habiter à Sainte Pezenne au n°1 de la rue du Moulin d’Ane pour y tenir une épicerie. En face de leur maison (chez M.Vincendeau actuellement) se tenait la poste. Ils sont partis de cette épicerie en 1928. Celle-ci par la suite a été transférée en face de l’église, (ancienne épicerie Largeas).
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''En 1919, les parents de maman sont venus habiter à Sainte Pezenne au n°1 de la [[Moulin d'Ane (rue du)|rue du Moulin d’Ane]] pour y tenir une épicerie.''
  
A cette période, il y avait plusieurs épiceries : une était tenue rue Pexinoise par M et Mme Quintard ; une autre rue Centrale par Mme Gouet. Son mari avait un chai rue Pexinoise et livrait le vin chez les particuliers avec un cheval et une charrette à 4 roues. Une autre épicerie s’est ouverte rue du Moulin d’Ane et fut tenue par Mme Clarisse Timorès.  
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''En face de leur maison (chez M.Vincendeau actuellement) se tenait la poste. Ils sont partis de cette épicerie en 1928. Celle-ci par la suite a été transférée en face de [[Sainte Pezenne, son nom et sa relique|l’église]], (ancienne épicerie Largeas).''
  
Il y avait un forgeron : M.Roulleau, qui avait sa forge rue de la Routière ; plus haut dans la même rue une autre forge était tenue par M. de Guitare.  Au n°1 de la rue Routière M.Maxime Paulard faisait de l’huile de noix. Les noix étaient écrasées par une grosse pierre ronde. Il y avait aussi des menuisiers : M.Déjameau rue du Dixième possédait une grande entreprise à ce moment-là.  
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''A cette période, il y avait plusieurs épiceries : une était tenue rue Pexinoise par M et Mme Quintard ; une autre rue Centrale par Mme Gouet. Son mari avait un chai rue Pexinoise et livrait le vin chez les particuliers avec un cheval et une charrette à 4 roues.'' 
  
Dans le bourg existaient 2 cafés ; un occupé par les parents de M.Passebon et l’autre par M.Bourdeau, où est actuellement la boucherie. Il y avait aussi un cordonnier : M.Robin Alcide, beaucoup de cultivateurs, dont certaines femmes avaient des petites charettes à 4 roues et allaient faire du porte à porte pour vendre des légumes, du lait, du fromage, à la ville.  
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''Une autre épicerie s’est ouverte rue du Moulin d’Ane et fut tenue par Mme Clarisse Timorès. ''
  
Avant 1936 il n’y avait pas l’eau courante, nous allions chercher l’eau à la fontaine des amourettes ou la [[Fontaine des Morts]]. A cette fontaine était le lavoir où les femmes allaient laver leur linge. La mairie et les écoles étaient au centre du bourg, où est actuellement la salle des fêtes.
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''Il y avait un forgeron : M. Roulleau, qui avait sa forge rue de la Routière ; plus haut dans la même rue une autre forge était tenue par M. de Guitare.  Au n°1 de la [[Rue de la Routière|rue Routière]] M. Maxime Paulard faisait de l’huile de noix. Les noix étaient écrasées par une grosse pierre ronde.''
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''Il y avait aussi des menuisiers : M. Déjameau, [[Rue du Dixième|rue du Dixième]], possédait une grande entreprise à ce moment-là.''
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''Il y avait aussi un cordonnier : M. Robin Alcide, beaucoup de cultivateurs, dont certaines femmes avaient des petites charettes à 4 roues et allaient faire du porte à porte pour vendre des légumes, du lait, du fromage, à la ville.''
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''Avant 1936, il n’y avait pas [[Histoire d’eau à Sainte-Pezenne avant 1965.|l’eau courante]], nous allions chercher l’eau à la fontaine des Amourettes ou la [[La dernière lavandière du lavoir de Sainte Pezenne|Fontaine des Morts]].''
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''A cette fontaine était le lavoir où les femmes allaient laver leur linge. La mairie et les écoles étaient au centre du bourg, où est actuellement la salle des fêtes.''

Version du 31 décembre 2018 à 10:19


Témoignage de Madame Fouet en 1995

En 1919, les parents de maman sont venus habiter à Sainte Pezenne au n°1 de la rue du Moulin d’Ane pour y tenir une épicerie.

En face de leur maison (chez M.Vincendeau actuellement) se tenait la poste. Ils sont partis de cette épicerie en 1928. Celle-ci par la suite a été transférée en face de l’église, (ancienne épicerie Largeas).

A cette période, il y avait plusieurs épiceries : une était tenue rue Pexinoise par M et Mme Quintard ; une autre rue Centrale par Mme Gouet. Son mari avait un chai rue Pexinoise et livrait le vin chez les particuliers avec un cheval et une charrette à 4 roues.

Une autre épicerie s’est ouverte rue du Moulin d’Ane et fut tenue par Mme Clarisse Timorès.

Il y avait un forgeron : M. Roulleau, qui avait sa forge rue de la Routière ; plus haut dans la même rue une autre forge était tenue par M. de Guitare. Au n°1 de la rue Routière M. Maxime Paulard faisait de l’huile de noix. Les noix étaient écrasées par une grosse pierre ronde.

Il y avait aussi des menuisiers : M. Déjameau, rue du Dixième, possédait une grande entreprise à ce moment-là.

Dans le bourg existaient 2 cafés ; un occupé par les parents de M. Passebon et l’autre par M. Bourdeau, où est actuellement la boucherie.

Il y avait aussi un cordonnier : M. Robin Alcide, beaucoup de cultivateurs, dont certaines femmes avaient des petites charettes à 4 roues et allaient faire du porte à porte pour vendre des légumes, du lait, du fromage, à la ville.

Avant 1936, il n’y avait pas l’eau courante, nous allions chercher l’eau à la fontaine des Amourettes ou la Fontaine des Morts.

A cette fontaine était le lavoir où les femmes allaient laver leur linge. La mairie et les écoles étaient au centre du bourg, où est actuellement la salle des fêtes.