Moulin d'Ane (rue du) : Différence entre versions
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*la rue de Coquelonne qui mène à la [[Passerelle sur la Sèvre|passerelle]] du même nom et plusieurs lotissements récents comme celui des Brissonnières '''(2)''', le lotissement Maurice Béguin et le lotissement de Coclone.'''(3)''' | *la rue de Coquelonne qui mène à la [[Passerelle sur la Sèvre|passerelle]] du même nom et plusieurs lotissements récents comme celui des Brissonnières '''(2)''', le lotissement Maurice Béguin et le lotissement de Coclone.'''(3)''' | ||
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Ceci s’explique par la transmission, souvent orale, de ces noms de lieux. | Ceci s’explique par la transmission, souvent orale, de ces noms de lieux. | ||
Version du 20 janvier 2017 à 10:15
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Situation :
Cette rue porte le nom du moulin situé sur la rive gauche de la Sèvre Niortaise dans le bas du bourg de Surimeau (1).
Longue de 1700m, elle s'étend du carrefour formé par les rues de La Routière et de la rue Centrale à Sainte-Pezenne au carrefour des rues du Bas-Surimeau et du Haut-Surimeau.
Elle enjambe la Sèvre par le pont du même nom.
(1) Avant la fusion Saint-Pezenne à Niort en 1965, le village de Surimeau, bien que situé sur la rive gauche de la Sèvre, faisait partie de la commune de Sainte-Pezenne.
Pendant très longtemps aucun édifice ne reliait les deux rives de la Sèvre, le passage se faisant uniquement par embarcation.
Cette situation représentait donc une réelle contrainte pour les hommes et pour les échanges.
C'est en 1857 qu'est inauguré un premier pont en bois pour « les gens à pieds et les bestiaux ».
Pour ce faire, il a fallu aussi modifier le tracé du chemin vicinal N°8 dit de Sainte-Pezenne et réaliser un autre chemin sur la rive gauche entre le village de Surimeau et ce pont.
En 1864 la commune décide de porter la largeur de ces chemins à 5 m.
Dès 1873, il est question de démolir ce pont et de le reconstruire avec un tablier en fer. Cette nouvelle passerelle est inaugurée en 1882.
En 2006-2007, les piliers de cette dernière étant en trop mauvais état, un nouveau pont à une seule voie de communication est construit.
Aujourd'hui, sur cet axe en allant du bourg de Sainte-Pezenne en direction de la Sèvre, on trouve :
- la salle des fêtes (site de la 1ère école communale),
- le chemin de la Mariée qui part du calvaire,
- la rue de Coquelonne qui mène à la passerelle du même nom et plusieurs lotissements récents comme celui des Brissonnières (2), le lotissement Maurice Béguin et le lotissement de Coclone.(3)
(2) Note : sur l'Extrait du Cadastre Napoléonien (voir ci-dessous), il est indiqué : Drissonnières...
(3) Les archives anciennes nous donnent parfois des orthographes différentes pour un même lieu. Ceci s’explique par la transmission, souvent orale, de ces noms de lieux.
C’est sans doute par « simplification publicitaire », que Coquelone est devenu Coclone pour nommer ce nouveau lotissement. Cette nouvelle sonorité, à l’oreille, fait plutôt penser à clone, changement d’époque !
Ancien Four à Pain :
Peu avant le chemin de la Mariée sur la gauche, on découvre jouxtant la rue, un ancien four à pain visible sur le cadastre Napoléonien de 1810. (Voir plan ci-dessous)
Ce four est de même facture intérieure que celui que l’on découvre à la Roussille.
Sources :
- Archives départementales : série 3O, cadastre napoléonien
- Wiki-Niort.
« Hier Sainte-Pezenne » Janvier 2017
