La vie commerçante dans les années 1930 : Différence entre versions
Ligne 12 : | Ligne 12 : | ||
''En face de leur maison (chez M.Vincendeau actuellement) se tenait la poste. Ils sont partis de cette épicerie en 1928. Celle-ci par la suite a été transférée en face de [[Sainte Pezenne, son nom et sa relique|l’église]], (ancienne épicerie Largeas).'' | ''En face de leur maison (chez M.Vincendeau actuellement) se tenait la poste. Ils sont partis de cette épicerie en 1928. Celle-ci par la suite a été transférée en face de [[Sainte Pezenne, son nom et sa relique|l’église]], (ancienne épicerie Largeas).'' | ||
− | ''A cette période, il y avait plusieurs épiceries : une était tenue rue Pexinoise par M et Mme Quintard ; une autre rue Centrale par Mme Gouet. | + | ''A cette période, il y avait plusieurs épiceries : une était tenue rue Pexinoise par M et Mme François Quintard ; une autre rue Centrale par Mme Yvonne Gouet. |
− | + | Son mari Théophile Gouet avait un chai, rue Pexinoise, et livrait le vin chez les particuliers avec un cheval et une charrette à 4 roues.'' | |
− | ''Il y avait un forgeron : M. Roulleau, qui avait sa forge rue de la Routière ; plus haut dans la même rue une autre forge était tenue par M. de Guitare.'' | + | ''Une autre épicerie s’est ouverte rue du Moulin d’Ane et fut tenue par Mme Clarisse Timorès et son mari Victor. '' |
+ | |||
+ | ''Il y avait un forgeron : M. Jules Roulleau, qui avait sa forge rue de la Routière ; plus haut dans la même rue une autre forge était tenue par M. de Guitare.'' | ||
''Au n°1 de la [[Rue de la Routière|rue Routière]] M. Maxime Paulard faisait de l’huile de noix. Les noix étaient écrasées par une grosse pierre ronde.'' | ''Au n°1 de la [[Rue de la Routière|rue Routière]] M. Maxime Paulard faisait de l’huile de noix. Les noix étaient écrasées par une grosse pierre ronde.'' | ||
− | ''Il y avait aussi des menuisiers : M. Déjameau, [[Rue du Dixième|rue du Dixième]], possédait une grande entreprise à ce moment-là.'' | + | ''Il y avait aussi des menuisiers : M. Rémy Déjameau, [[Rue du Dixième|rue du Dixième]], possédait une grande entreprise à ce moment-là.'' |
− | ''Dans le bourg existaient 2 cafés ; un occupé par les parents de M. Passebon et l’autre par M. Bourdeau, où est actuellement la boucherie.'' | + | ''Dans le bourg existaient 2 cafés ; un occupé par les parents de M. Léonce Passebon et l’autre par M. Bourdeau, où est actuellement la boucherie.'' |
''Il y avait aussi un cordonnier : M. Robin Alcide, beaucoup de cultivateurs, dont certaines femmes avaient des petites charettes à 4 roues et allaient faire du porte à porte pour vendre des légumes, du lait, du fromage, à la ville.'' | ''Il y avait aussi un cordonnier : M. Robin Alcide, beaucoup de cultivateurs, dont certaines femmes avaient des petites charettes à 4 roues et allaient faire du porte à porte pour vendre des légumes, du lait, du fromage, à la ville.'' |
Version du 9 mars 2019 à 18:43
Témoignage de Madame Fouet en 1995
- Témoignage recueilli en mai 1995 par « Les quêteurs de mémoire ».
« En 1919, les parents de maman sont venus habiter à Sainte Pezenne au n°1 de la rue du Moulin d’Ane pour y tenir une épicerie.
En face de leur maison (chez M.Vincendeau actuellement) se tenait la poste. Ils sont partis de cette épicerie en 1928. Celle-ci par la suite a été transférée en face de l’église, (ancienne épicerie Largeas).
A cette période, il y avait plusieurs épiceries : une était tenue rue Pexinoise par M et Mme François Quintard ; une autre rue Centrale par Mme Yvonne Gouet.
Son mari Théophile Gouet avait un chai, rue Pexinoise, et livrait le vin chez les particuliers avec un cheval et une charrette à 4 roues.
Une autre épicerie s’est ouverte rue du Moulin d’Ane et fut tenue par Mme Clarisse Timorès et son mari Victor.
Il y avait un forgeron : M. Jules Roulleau, qui avait sa forge rue de la Routière ; plus haut dans la même rue une autre forge était tenue par M. de Guitare.
Au n°1 de la rue Routière M. Maxime Paulard faisait de l’huile de noix. Les noix étaient écrasées par une grosse pierre ronde.
Il y avait aussi des menuisiers : M. Rémy Déjameau, rue du Dixième, possédait une grande entreprise à ce moment-là.
Dans le bourg existaient 2 cafés ; un occupé par les parents de M. Léonce Passebon et l’autre par M. Bourdeau, où est actuellement la boucherie.
Il y avait aussi un cordonnier : M. Robin Alcide, beaucoup de cultivateurs, dont certaines femmes avaient des petites charettes à 4 roues et allaient faire du porte à porte pour vendre des légumes, du lait, du fromage, à la ville.
Avant 1936, il n’y avait pas l’eau courante, nous allions chercher l’eau à la fontaine des Amourettes (Voir photo) ou la Fontaine des Morts.
A cette fontaine était le lavoir où les femmes allaient laver leur linge.
La mairie et les écoles étaient au centre du bourg, où est actuellement la salle des fêtes. »